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Marguerite de la nuit

Réalisateur



Description ajoutée par Octave2Methylene 2015-07-09T08:05:43+02:00

Synopsis

Dans le Paris des années folles, le vieux docteur Faust, lointain descendant du personnage immortalisé par Goethe, assiste à la première de la reprise de l'opéra contant la mésaventure diabolique de son aïeul. Il s'y lie avec le mystérieux monsieur Léon et accepte de le suivre dans le cabaret où son nouvel ami veut lui présenter Marguerite, une chanteuse désabusée qui n'a jamais connu l'amour véritable...

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Pierre Mac Orlan, auteur du roman éponyme publié en 1926, avait forgé la notion de "Fantastique social" pour définir l'envers trouble et inquiétant de la modernité, dont les forces difficilement maitrisables lui semblaient propices à supplanter les anciennes formes de surnaturel. Un univers hautement compatible avec le cinéma, comme le prouveront les multiples adaptations et collaborations de l'écrivain: L'Inhumaine (L'Herbier), La bandera (Duvivier), Quai des brumes (Carné)... et donc ce fameux "Marguerite de la nuit" tourné par Autant-Lara, qui fut justement le décorateur de "L'Inhumaine" tourné en 1924, avant de devenir plus tard réalisateur. Autant-Lara ne travaillera pas cette fois ci sur les décors du film, il confiera cette tâche à Max Douy. On y retrouve néanmoins un écho de l'ambition décorative qui présida au film précédemment cité. Le résultat, étrange, à la fois moderne et daté, a de quoi désarçonner et fut violemment critiqué par la Nouvelle vague à sa sortie en 1956 sous la plume de François Truffaut. Il faut dire que l'orientation prise par la réalisation est totalement à rebours d'un quelconque réalisme. On y perçoit au contraire la volonté d'un retour à l’expressionnisme tant chéri par Mac Orlan, tant dans les architectures ou les éclairages, que dans le jeu d'acteur. Tout est le fruit d'un factice assumé, amplifié par les couleurs crues du technicolor. Un choix qui n'est pas si éloigné de l'univers initial, Mac Orlan décrivait ainsi l’objet de la tentation de Faust: "(…) une femme rousse aux cheveux courts, aux yeux violets, dont la robe verte paraissait fraîche comme une laitue" (Souvenons nous aussi que les années 20 furent aussi le berceau du Dadaïsme). Nous sommes donc projeté dans un monde ou le fantasque sera de mise, une sorte de rêve éveillé propice à l'irruption des mythes et des archétypes, dans un style évoquant parfois (lointainement) Jean Cocteau. Si l'on accepte tous ces présupposés, alors ce film est une réussite. Yves Montant campe un Méphistophélès impeccable et intemporel, Michèle Morgan incarne idéalement "La" femme fatale dépassée par son pouvoir de séduction, et Faust (sous les traits de Jean-François Calvé) est le portrait éternel de tous les rêveurs immatures dont le destin vacille sous les pulsions d'un désir tout puissant. Les décors dépouillés, symbolistes, sont par moment proche d'un surréalisme faisant penser à Chirico, et l'ensemble laisse dans l'imaginaire des images inaltérables digne de « l'Inquiétante étrangeté » d’être au monde.

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