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La Création de dieu

Réalisateur

Disponible sur



Description ajoutée par Abssynthe 2017-01-03T21:13:59+01:00

Synopsis

Dans les années 40, à Baltimore, le docteur Alfred Blalock est responsable du service de chirurgie de l'Hôpital Johns-Hopkins. Vivien Thomas est un jeune charpentier Noir dont le rêve de devenir médecin a été ruiné par la crise économique et la faillite de la banque dans laquelle il avait placé ses économies. Après plusieurs années de collaboration, les deux hommes se penchent sur le cas des bébés bleus (des bébés nés avec une malformation cardiaque entrainant une cyanose). Engagés pour cette cause et contre les préjugés raciaux, ils inventent pas à pas un nouveau domaine de la médecine et mettent au point la première anastomose de Blalock-Taussig.

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Classement en cinéthèque - 1 spectateurs


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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Abssynthe 2017-01-28T22:56:34+01:00
Argent

Si le film, en bon biopic qu'il est, possède une portée didactique et critique sur l'histoire, son point fort réside fondamentalement dans la synergie qu'il existe entre les deux personnages principaux.

Clairement, "Something The Lord Made" (oui, à voir en VO, bien que le doublage VF soit plus que satisfaisant !) est un téléfilm qui veut donner à Vivien Thomas la renommée et le prestige qui lui sont légitimement dus. Ainsi, deux thèmes principaux sont abordés de manière très efficace : celle de la première opération sur un coeur, première étape vers le traitement de la Tétralogie de Fallot ; puis, bien entendu, et surtout, peut-être, le racisme et la ségrégation aux Etats-Unis pendant la première moitié du XXe siècle.

Le premier thème est abordé de manière intéressante je trouve, telle une enquête aux enjeux cruciaux - les vies d'enfants souffrant de cyanose. Le deuxième, lui, est d'abord posé en toile de fond, dès la première scène, pour ensuite s'imposer comme LA ligne directrice du film ; la critique faite du racisme n'est pas faite de manière linéaire ou moraliste, ici, mais bien à travers le personnage de Thomas et son chemin traversé d'obstacles vers la médecine.

Selon moi, le coeur (sans jeu de mot douteux) du film repose sur les personnages, par lesquels le spectateur voit la société états-unienne de l'époque. Thomas, brillamment interprété par Mos Def, est aussi vu à travers sa vie quotidienne : famille, travail, statut des Noirs... L'hostilité vis-à-vis de sa communauté est certes montrée, mais à chaque fois sans le dire explicitement (expressions outragées de Blancs, paperasse...), ce qui renforce pour moi son côté révoltant.

Si la réalisation et la mise en scène restent très ordinaires voir expéditives pour certaines séquences (l'aspect visuel n'est clairement pas le point fort du film), cet écueil est rattrapé par cette société montrée et les personnages d'Alfred Blalock et de Vivien Thomas naviguant à l'intérieur, l'un acclamé par la communauté médicale et enchainant discours sur discours, l'autre parqué dans l'ombre de son statut imposé par une société injuste. On voit que Thomas ne supporte plus cet état de fait, mais ne résiste pas ou peu à la pression sociétale ; Blalock, lui, s'il peut apparaître comme le stéréotype du chirurgien arrogant, n'adhère pas au système raciste (sa réaction face au mot "nègre" est d'ailleurs tout à fait révélatrice), estime Thomas et ses compétences tout en ne le disant pas à haute voix. Ainsi, son personnage, joué par Alan Rickman (toujours aussi bon et talenteux, je me lasserai jamais de son jeu) montre que même être blanc à cette époque ne signifie pas être forcément à l'aise avec le système. Pour lui aussi, la vie de tous les jours est montrée, humanisant encore un peu plus un personnage que je n'ai pas trouvé aussi "orgueilleux" que l'annoncent de nombreux synopsis...

J'ignore le degré de fidélité à l'histoire de ce film, mais je m'incline face à l'évolution des deux personnages, loin d'être linéaires ou clichés, et surtout le lien qui se forge peu à peu entre le chirurgien "officiel" et celui qui, sans jamais pouvoir montrer son visage, officie. Chacun tient à l'autre, mais leur amitié n'ai jamais vraiment dite, et encore moins effusive ; c'est en ça que je trouve ce lien magnifique. Tout passe par la médecine, mais ne se résume pas qu'à elle. Mention spéciale aux scènes de découverte scientifique ou de succès d'opérations, véritable boîtes à émotions ; et la fin, bien que prévisible (puisque nous sommes face à un biopic), m'a tiré une petite larme (Bien trouvé, la superposition des tableaux fictionnels et réels, les gars!).

Le nom de Thomas a-t-il été d'abord été oublié dans le nom "anastomose de Blalock-Taussig" parce qu'il était noir, ou parce qu'il n'était pas médecin ? Probablement les deux, et c'est cette tension palpable jamais vraiment dite qui est construite avec brio dans ce film à travers les personnages et la critique d'un système injuste. Un film qui fonctionne sur l'émotion, le suspense, les joies et les désillusions ; à voir pour les curieux du genre et pour sa culture générale.

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Titres alternatifs

  • Something the Lord Made - Anglais

Les chiffres

spectateurs 1
Commentaires 1
répliques 0
Evaluations 1
Note globale 7 / 10

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