Un cœur en hiver
Réalisateur
- Claude Sautet (Réalisateur)
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L'argument de base n'est sans doute pas particulièrement original, mais le scénariste, par ses mots, les acteurs, par leur jeu, leurs intonations, leurs regards, leurs silences, et Claude Sautet, par sa façon de filmer, elle aussi sobre, silencieuse, mais efficace, tous ces éléments enrichissent le scénario et lui confèrent une réelle force - et par-dessus tout cela, il y a la musique ! une musique virtuose, une musique riche, qui n'est jamais plaquée sur le film mais part de l'intérieur, puisque c'est celle que Camille enregistre. La temporalité, et le rythme, sont excellents : une nouvelle fois, on n'est pas dans le spectacle, on est dans la force. Ce n'est pas un film d'action, mais c'est un film sur la naissance et l'action des sentiments : en tant que tel, il est bien tourné, et fascinant.
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J'avais entendu beaucoup de bien de ce film, mais je n'ai pas trop aimé, le film est très lent, très mou, peu intéressant, ça endort et le fond d'histoire est somme toute plutôt creuse.
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Date de sortie
Un cœur en hiver
- France : 1992-09-02 (Français)
Activité récente
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Évaluations
Editeurs
Les chiffres
| spectateurs | 38 |
| Commentaires | 2 |
| répliques | 0 |
| Evaluations | 6 |
| Note globale | 7 / 10 |
Synopsis
Maxime et Stéphane sont amis et travaillent ensemble dans l'atmosphère feutrée d'un atelier de lutherie. Maxime, marchand de violons, est un homme accompli, actif, sans états d'âme. Stéphane, luthier, vit dans une retraite, dans un hiver du cœur dont on discerne mal les raisons.
Maxime tombe amoureux d'une jeune violoniste, Camille. Entre les trois personnages se noue une relation complexe. L'attitude retenue de Stéphane exaspère et intrigue Camille. Passivement, presque malgré lui, Stéphane entre dans un trouble jeu de séduction, dans une entreprise de manipulation dont il s'imagine maître d'œuvre - mais dont il perd le contrôle lorsque Camille le place face à l'évidence du sentiment, de la vie, qu'il avait cru pouvoir tenir à distance. La mort du maître de violon tant aimé achève de douloureusement ramener Stéphane à la vie.
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