Salut !
Bien que la grotte au bout de l’océan Antarctique soit alléchante, je ne suis qu’un pauvre bout d’humain qui s’apprête à dire
ciao à cette année qui aura comblé les croque-morts donnant dans la célébrité.
Ensuite, je suis curieuse d’entendre ces fameuses « prouesses cinématographiques » qui ne manquent pas de m’intriguer ! Quelles sont donc tes découvertes
PaulineTremet ?
De mon côté, je n’ai pas chômé ! Le cinéma n’est pas prêt de mourir avec moi. Je suis une héroïne. Maintenant que les grandes vérités universelles, nécessaires et immuables sont dévoilées, je vais pouvoir balancer toute ma culture sur le cinéma macédo-congolais du mois de février 88, année bissextile, dans la tronche.
BOUM. A cet instant, on se demande tous à quoi sont dues les séquences de chaine de polynéclotides à partir de nuclésoïste trisomachinchoses. La réponse est gris car les orangs-outan n’ont pas de chapeau le mardi. (
Bâillonnez-moi avec du goudron une bonne fois pour toute)
Bref. Tu veux vraiment
TOUT savoir ? Tu vas le regretter !
Mon année 2016 sur le plan cinématographique est sur le point d'être dévoilée... (suspense, suspense)
> En salle, ça donne quoi ?
Ça donne
16 films vus au cinéma. Question nombre concordant, j’assure. Qui a dit que la classe ne s’improvisait pas, hein ? Voici un petit listing, histoire de se mettre dans le bain avant le grand plongeon (notez cette métaphore liquide absolument prodigieuse, qui, espérons-le, coulera dans les profondeurs maritimes) :
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Un film Dolan (Larousse : Dolan, adj qualificatif :
ce qui relève du génie) (aucune hyperbole, nooooon) :
Juste la fin du monde. Juste trop bien. Juste je n’ai pas d’adjectif donc on va rester sur génie (allias Dolan).
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Un Tarantino génialissime : Je désire partir en classe de neige avec les
8 salopards. Ca promettrait d’être flamboyant, jubilatoire, même si je pourrais perdre un ou deux membres (et ça serait pas à cause du ski).
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Un Tarantinisssime qui pète la classe :
Réservoir dogs. Si si, il est sorti cette année, vous ne saviez pas ?
Je l’ai vu en amphi étudiant dans une ambiance salle de cinéma, donc je le mets ici quand même. Un problème ?
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Un revenant : Ah. Ah. Ah. Mesdames, messieurs, applaudissez pour tant d’originalité s’il vous plait. Bref, Di caprio, tu as enterré ton meme, je ne suis plus sûre de t’aimer. En revanche, tu fais pâlir Man VS Wild, frère des ours et Findus.
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Un duo du tonnerre :
The Nice Guys. C’est barré, cool, frais, dynamique, dans une époque fun et une ambiance funky. Un film qui éclaire une journée est un film réussi.
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Un bunker :
10 cloverfield lane. Bien écrit, rythmé, divertissant, ce film fait son job et m’a captivé du début à la fin.
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Un ex-soldat type Terminator aveugle :
Don’t breathe. Le stress et la nervosité sont présents pour ces jeunes désabusés. J’ai franchement bien embarqué dans ce film d’horreur, avec quelques moments glauques qui surprennent.
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Du franchouillet, sauce baguette, béret et pull marinière :
Mal de pierre. J’exagère hein, en fait c’est juste le seul français du top (
hum hum excepté deux autres mais hum…) du coup j’accentue les traits. Notez bien que je n’ai pas mi le fromage et le vin. Ça, c’est trop sacré (le fromage, pas le vin : ça ce n’est juste pas bon). Plus sérieusement, j’ai trouvé ça touchant, j’ai adoré voir des lieux qui me sont chers à l’écran. C’est une sensation étrange. Certainement pas le film de l’année mais ça va.
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Des punks :
Green Room. 3eme film d’horreur du classement, sympa mais j’en espérais clairement plus.
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Des mutants en colère :
X men Apocalypse. Je n’avais jamais vu un Xmen de ma vie auparavant. Ma foi, Fassben... X-men est regardable. En même temps, je l’ai regardé le jour de mon oral de français. Tout paraît soudainement plus cool à côté.
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Du Hors-Compète :
Assassin’s creed. Je ne me suis jamais –
JAMAIS – endormie devant un film au cinéma. J’ai du voir 15 minutes tout au plus. Impossible de vous dire si c’est bien si c’est naze si c’est l’indifférence totale. Cependant, je ne me suis pas affalée sur mon siège par ennui : pour le coup, c’est la fatigue qui m’a assommé.
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De la Ultra-Galaxique Hype :
Stars wars. Premier séance de cinéma de l’année… et grosse déception à la clé. Princesse Leia est morte à la fin de l’année. Ca conclue comme cela a commencé… je sais c’est moche.
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De la Geek Hype :
Warcraft. Pas mauvais mais sans plus. Travis, reste un viking, ça vaut mieux pour toi. Puis, tant qu’on y est, reviens avec Lagherta.
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De la Comic Hype (« truc hype » devient lourd) :
Dead pool. C’est tellement bof que je le mets en dernier. On me vend de « l’atypique marvel », du sang neuf, de la nouveauté à lui seul dans toute la sphère cinématographique des super-héros… désolée mais non. Je ne vois rien d’ambitieux. Transgressif ? Provocateur ? Irrévérencieux ? Mouais, de la façade, toujours de la façade.
Puis, il reste ceux dont l’honneur devrait me faire taire leurs noms :
les tuches 2 et les
visiteurs 3 la révolution (quand je vous disais que Mal de Pierres n’était pas vraiment le seul film français… je fais marcher l’industrie, youpi).
Je devrais mettre ça en tout petit caractère, avec une balise pour les cacher et un mot de passe pour y accéder, afin de sauver ma réputation mais je vais définitivement la couler en admettant que j’ai passé un bon moment. Ce n’est pas du grand cinéma, ça mérite pas forcément l’argent dépenser mais ça va. Du
j’ai lu aussi mention
on-arrive-à-en-rire en somme.
A noter l’absence regrettée de :
Mademoiselle, Julieta, Jodorowsky's Dune, The Assassin, Room, Cafe Society, Snowden, The Neon Demon, Spotlight, Elle, Tu ne tueras point, Sing Street, Swiss Army Man, les Animaux Fantastiques, High Rise et d'autres.
> Place aux restes (nom de groupe charmant, n’est-ce pas)
Ceux qui m’ont foudroyé sur place :
- Me provoquant :
Vénus à la fourrure
- Me confrontant au non-sens et aux crises d’eczéma de l’intérieur :
Réalité
- M’illuminant de plans séquences et de lumières de Broadway :
Birdman
- Me procurant des bouffées d’émotions :
Danish Girl
- Me donnant un uppercut :
The offense
- Me passant un tank sur le corps :
Bad Boy Bubby
Ceux qui ont fait pulser la vie dans mes veines :
- Pétillant d’authenticité :
Les combattants
- Simplement adorable :
une fiancée pas comme les autres
- Parce que j’aime ma maman :
tout sur ma mère
- Parce que j’aime ma maman :
Still Alice
- Parce que les pommes c’est sympa :
Adam’s Apple
- Irrésistiblement horrifique :
The final Girls
- Humainement juste :
Nous trois ou rien
- Je suis Liberté :
Mustang
- Ou un papillon :
The lovers
- Ou une femme qui lutte contre la détresse et les pots cassés d’enfants maltraités :
States of Grace
Ceux qui ont voulu me faire pleurer
- Femme Femme Femme (ce poste manquait de quelque chose, n’est-ce pas ? Ne cherchez plus, c’était Serge Lama. On se sent tout de suite mieux) :
Etreintes brisées
- La virtuosité espagnole toujours présente :
la mauvaise éducation
- Par une causticité toute british :
Philomena
- Parce que Guantanamo est à éradiquer :
The Guard
Ceux qui m’ont donné des envies de meurtres
-
The duchess : les droits de la femme
-
The suffragette : je répète, les droits de la femme
-
The Magdalene sisters : LES DROITS DE LA FEMME, BORDEL
Je vais passer pour une féministe acharnée qui agresse les hommes dans la rue avec des tampons. C’est faux. Je lance des cups, c’est beaucoup plus écologique.
Plus sérieusement, c’est par hasard que j’ai regardé 3 films montrant l’oppression de la condition féminine et il se trouve que je les trouve tous les 3 émotionnellement révoltants. Voilà. Qui veut une cup dans la gueule maintenant ? Profitez, c’est gratuit.
Ceux qui m’ont transmis leur univers
- Par les chiffres :
Pi
- Par Miyasaki le Vénérable, encore et toujours :
le voyage de Chihiro
- Par les auscultations (sisi c’est passionnant) :
Hippocrate
Ceux qui m’ont donné l’impression d’être badass
- Par le goût du pneu (appelez-moi Roger, 56 ans, chauffeur routier) :
Rubber
- En devenant le capitaliste golden boy au sourire pub de dentifrice de Wall strett :
The Big Short
- En devenant LE psychopathe capitaliste MAIS élégant :
American psycho
- En devenant pro de l’art matial :
Tigre et dragon
- En me défoulant dans un avion, sur le marié, en explosant une voiture, poursuivant un conducteur un peu trop péteux :
les nouveaux sauvages
Ceux qui m’ont traumatisé
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Martyrs : Ambiguïté maîtrisée, expérience psychologique insoutenable, je vous présente l’œuvre horrifique de l’année pour moi.
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Irréversible : Une chute à l’envers qui retourne la tête, si violente qu’elle emporte tout avec elle jusque dans gouffre sombre et sinueux, dans une traînée de poudre rouge sang. Et on tourne… tourne… tourne…
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Le fils de Saul : Je ne dirais pas qu’il m’a traumatisé mais par son atmosphère lourde, le thème et la réalisation, ce fut très certainement pesant. En même temps, le génocide juif est rarement un sujet joyeux.
Des souvenirs retrouvés & des fous rires (j’adore comment on passe de camps de concentration à ça)
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Zootopie : Je vois rarement des films d’animation « jeunesse », pas par désintéressement mais je ne saisis pas souvent l’occasion. Celui-ci m’a rafraîchi l’esprit sur l’époque où regarder Shreck, Madagascar, L’Age de Glace était plus mon quotidien qu’une anecdote dans une année.
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Papa ou maman : une belle surprise !
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Témoins à louer : un film bien à l’américaine comme ça faisait longtemps que je n’en avais plus vu, nappé de son coulis hollywoodien… mais c’était super drôle. Et cool. C’était aussi mon premier film de l’année !
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Monty Python le sens de la vie : J’ai adoré mais j’ai préféré les deux premiers.
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Cluedo : Bourré d’humour, une ambiance sinistre comme je les aime, les petits secrets s’amplifient au fil des minutes, franchement une bonne découverte !
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Oscar : un Louis de Funes que je n’avais jamais vu et qui est hyper drôle ! J’adore.
Parce que la musique c’est cool
Accros the universe, The runaways, Nowhere boy, Walk the line, Velvet Godmine, Spinal Tap… il y en a d’autres en plus ! Je conseille particulièrement ceux-là.
Ceux qui m’ont donné envie de me pendre
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Voyage en occident : (attention lettres capitales
) L’ESPECE DE MOINE BOUDDHISTE QUI RESTE 3 ANS DANS LA MEME POSITION, IMAGE FIXE SUR LUI, SANS JAMAIS RIEN FAIRE. La rancœur est tenace. Je tiens à dire que j’ai vu ce film car avec une amie, nous avons décidé mutuellement de nous donner des films à regarder. Le visionnage de ce film est une vengeance de sa part.
-
Œdipe Roi : Petit troll de ma part. Ce n’est pas si terrible, c’est juste le
BAC. Puis cette bande son et les cris d’Œdipe sont
tellement épanouissants et doux pour les oreilles. Un
régal.
Parce que je ne sais pas où vous mettre, les cocos :
- Le chef d’œuvre reconnu :
American Beauty
- Le drame nazi (il en faut toujours un) :
The Reader
- Le classique touchant :
Freaks, la monstrueuse parade
- Le sulfureux :
basic instinct
- L’école qui forme des macs :
La crème de la crème
- L’humble comédie :
un peu, beaucoup, aveuglément
- Le chemin de vérité qu’il valait mieux éviter :
incendies
- Papy à l’hospice :
youth
- Le procureur qui murmurait à l’oreille des mémoires :
Le labyrinthe du silence
- Bosnie montre-toi :
au pays du sang et du miel
- Je suis Tim Roth et je t’emmerde :
Made in Britain. Avec son petit sourire carnassier, il te percute de sa puissance.
Hop ! Une petite synthèse, que dis-je, un court résumé ! Bon ok, ce poste s’apparente plus à un journal de bord cinématographique.
Pourtant, je n’ai ni tout mis ni tout dit, mais je crois que j’ai suffisamment blablaté sur mon périple cinématographique pour aujourd'hui.
On peut donc dire que le cinéma, 2016 et moi, on a été copain. J'ai hâte de savoir ce qui en est pour vous.
Bonne année à tous !