Saluons tout d’abord l’ambition de l’entreprise : un western français, ce n’est pas si courant. Le parti-pris d’une ambiance onirique et lente fonctionne assez bien, la photographie est superbe, la musique envoûtante. Mais les effets appuyés alourdissent l’ensemble, les ralentis sont nombreux, certains dialogues sont trop maniérés et l’on ne serait pas surpris de voir débouler Mylène Farmer pousser la chansonnette.

Le portrait peu inspiré d’une adolescente et de son demi-frère qui l’entraine dans ses larcins. Rien de bien novateur, les scènes se répètent, l’émotion n’est que rarement présent et le film se déroule sans véritable surprise. Toutefois la qualité de l’interprétation est à souligner.

Transposition du célèbre opéra en long-métrage. Le résultat est un vrai plaisir pour les yeux pour ceux qui apprécient le charme désuet, la Technicolor et bien sûr l’opéra.

Road movie crépusculaire quasi documentaire et pratiquement sans dialogue, ce film nous envoûte aisément dès les premières scènes. Pourtant le portrait de l’Amérique est passé au vitriol et l’héroïne n’attire pas la sympathie. Mais quelque chose de fascinant se passe, même si l’on trouve parfois le temps long ou répétitif.

13 situations, qui n’ont pas forcément de lien entre elles, pour dépeindre la guerre en Ukraine. Certaines sont terribles à supporter, d’autres sont traitées de façon tragi-comiques voire absurdes. Un kaléidoscope parfaitement réalisé à la saveur d’un documentaire et qui ne laisse pas indemne .

Visuellement, c’est toujours une vraie splendeur. Couleurs, graphismes, animations...le professionnalisme Disney nous emmène encore au pays des merveilles. Par contre, le scénario n’est vraiment pas à la hauteur, plutôt compliqué pour les enfants et chiant pour les adultes. Quant aux chansons, c’est toujours un supplice d’entendre brailler toutes les 5 minutes des niaiseries insipides.

Un vent de renouveau souffle sur le film de genre français, déjà très rare. Le scénario nous surprend à chaque instant, l’idée est formidable, le suspens est bien présent et l’émotion nous touche en plein cœur. Il ne serait pas surprenant qu’un remake américain ne sorte d’ici quelques mois...une vraie réussite.

Une attirance, des regards, une caresse furtive...le départ de cette romance est très bien amené. Quel dommage que le reste ne soit pas à la hauteur. La lenteur, les scènes répétitives, le peu de dialogues et le manque d’expression des comédiens finissent par peser lourds et l’on termine le film en regardant plus sa montre que l’écran.

Un drame familial fort dans la moiteur d’un été. Le scénario, d’une simplicité exemplaire, nous emporte facilement et la courte durée du film (1h15) permet d’aller directement à l’essentiel. Un film délicat, sensible dans un monde rural et dur où les sentiments n’ont pas leurs places .

Le film a surtout l’avantage d’une belle reconstitution historique, d’une musique envoûtante et de l’interprétation d’Huppert. Dommage que les seconds rôles ne sonnent pas toujours justes et que certaines longueurs se fassent ressentir. Cependant, ce film est, à ce jour, le meilleur de Mazuy.

Une bonne idée de départ, un scénario qui tient la route et notre haleine...mais alors pourquoi la sauce ne prend pas ? Tout d’abord, les acteurs ne sont pas à la hauteur, toujours dans un jeu bien trop excessif et souvent faux, sans doute mal dirigés. Tout comme la réalisation, comme si le metteur en scène n’arrivait pas à se dépatouiller de son scénario pour faire un solide suspens. Il avait pourtant toutes les cartes pour faire un thriller digne de ce nom. On n’ose imaginer ce qu’aurait fait un Polanski par exemple ...

L’exercice du film à sketchs est très difficile. Cela se résume souvent à des scènes moyennes, quelques unes sortent du lot mais enfoncent les plus faibles. Ce film ne fait pas exception. Mais il a encore pour lui le désavantage d’aborder toujours le même sujet, nos vies connectées. La lassitude vient très vite, malgré l’excellent jeu des acteurs.

Un déluge d’effets spéciaux, d’images numériques. Le rendu nous laisse souvent en pâmoisons, une véritable plongée au cœur des contes de fées de notre enfance. C’est plutôt côté scénario que ça foire, l’histoire n’ayant rien d’attractive et les acteurs ont même l’impression de s’ennuyer autant que nous.

8ème film soudanais à sortir depuis la naissance du cinéma...il n’en faut pas plus pour être intrigué par ce long-métrage. D’autant plus qu’il mérite que l’on s’y intéresse. Une ambiance assez envoûtante, un scénario sur les croyances qui intrigue, une mise en scène maîtrisée, un véritable voyage dépaysant.

Cette description d’un carmel et de sa dissolution au temps de la Révolution a donné lieu à un roman, un opéra, une pièce de théâtre. Sa version cinématographique donne une œuvre touchante, passionnante, interprétée par de grands noms du cinéma français. A découvrir.

La comédie française actuelle dans ce qu’ elle peut nous proposer de pire...un scénario inexistant, des répliques jamais drôles...on est juste gêné pour les acteurs de devoir se couvrir de ridicule pour tenter de nous arracher le moindre soupçon de sourire. En vain...sans aucun doute, l’un des pires films sortis en salle en 2020.

Drame rural dont l’enjeu des personnages est intéressant. Malheureusement, le poids des années fait que l’intensité du scénario paraît beaucoup moins forte, le jeu acteurs empesé et sonnant faux . Le premier film de Mazuy était prometteur d’une belle carrière qui finalement est restée discrète.

L’adaptation d’une pièce de théâtre au cinéma est un exercice périlleux. Le huis clos peut très vite devenir une prison. C’est bien ce qui se passe ici...la réalisation n’a aucune inventivité. Ajoutons des dialogues didactiques qui plombent l’atmosphère. C’est dommage car la rencontre entre ces 4 célébrités aurait pu être passionnante.

Malheureusement, film d’animation ne rime pas toujours avec poésie, rêve, art...une histoire dont on se fout royalement, des personnages moches, une animation et un graphisme sans style, ça braille, ça hurle pendant 1h30...un calvaire interminable.

Le réalisateur de The Full Monty délaisse son équipe de strip-teasers pour une chorale féminine. Et il n’a pas perdu la main ! Son savoir-faire pour nous divertir et nous émouvoir est toujours intact. Même si le scénario ne nous laisse aucune surprise, le plaisir que nous procure la vision de ce film est un petit bonheur. On est même surpris lorsqu’une petite larme perle au coin de notre œil.

Digne d’une œuvre de Douglas Sirk, ce mélodrame a tout pour plaire. Passion contrariée, émotion en technicolor, interprètes et mise en scène remarquables, ce film est un hommage plus que réussi au cinéma américain des années 50.

Hazanavicius change encore une fois de registre. Cette fois, il aborde le film divertissement pour enfants. Il n’a pas à rougir de son ambition, le résultat est plutôt convaincant. La photographie est lumineuse, les plans fourmillent de détails, le thème du passage de l’enfance à l’adolescence est touchant . Bon, on sent tout de même des cafouillages entre le transfert des deux mondes mais ne boudons pas notre plaisir de décoller de la réalité.

C’est la guerre, donc ça pétarade. C’est de la science fiction, donc y’a 2,3 robots par-ci par-là . Pour le reste, pas grand chose à retenir. On ne comprend pas grand chose , ni les enjeux, ni les personnages. Bref, 1 h de ce machin est largement suffisant .

Un film au scénario original, tiré d’une histoire vraie. La première heure est un pur plaisir, l’humour fonctionne, le rythme est dynamique, la joie des interprètes est communicative. Malheureusement, la deuxième heure n’a pas la même facture, il arrive même que l’ennui nous gagne...un résultat en demi-teintes. Dommage..

Le synopsis, l’affiche, la bande-annonce n’offre rien de prometteur. Le spectateur s’attend malheureusement à voir une comédie poussive, mal jouée, jamais drôle... et bien c’est tout le contraire ! Les situations s’enchainent, les répliques fusent, le film passe à toute allure et l’on prend un réel plaisir à se vider la tête en souriant franchement. C’est cela aussi le pouvoir du cinéma. Une surprise bien agréable.

Chaque décennie, ou presque, on voit apparaître une énième version du roman, archi-diffusée en période de Noël.Celle-ci n’est pas plus mauvaise que les autres. La réalisatrice a tenté de dépoussiérer l’oeuvre en cassant la chronologie ( pas vraiment une bonne idée car on s’y perd...) mais le scénario ,tant connu,ne surprend plus. Reste une belle photographie et une reconstitution historique remarquable. A voir avec un plaid et une tisane .