Commentaires de films faits par Ozymandias
Répliques de films par Ozymandias
Commentaires de films appréciés par Ozymandias
Répliques de films appréciées par Ozymandias
Après le visionnage j'ai conscience que j'ai assisté à un grand film, mais sur le moment je l'ai trouvé long et ennuyeux, j'avais du mal à savoir où l'histoire voulait nous mener. Les acteurs sont exceptionnels mais en dehors de ça j'aurai vraiment du mal à trouver des points positifs, je suis globalement très confuse.
Je n'ai pas été très emballée par le film que j'aurai aimé voir aller plus loin. Je n'ai pas eu l'impression de vraiment comprendre la psychologie des personnages, j'aurai aimé qu'elles soient plus développées, au risque de faire un long métrage plus long, ou quitte à supprimer des personnages pas très utiles.
L'ambiance, cependant, est au rendez vous, l'oppression ressentie par ce Soleil qui ne se couche jamais est bien rendue. Les acteurs sont excellents, Williams sort de ses rôles plus légers dans lesquels il excelle, mais Pacino, bien que très bon, s'enferme dans un personnage qui ne le lâche plus désormais : le flic pas très net.
Je pense que le film original doit être meilleurs, même si celui tient la route, il est juste loin d'être exceptionnel.
Les chansons sont bonnes, elles apparaissent en toile de fond et ne sont pas toujours indispensables mais au moins elles sont agréable à entendre.
Les acteurs sont talentueux, rien d'exceptionnel mais ils ne sont pas mauvais non plus.
J'ai un sentiment mitigé sur le long métrage, je reste un peu sur ma faim, j'aurai aimé voir les personnages vivre des choses un peu plus palpitantes.
Le personnage de Kaufman est passionnant et sa relation tumultueuse avec la télévision et son audience est captivante, il ne savait jamais s'arrêter, était toujours dans la performance et par conséquent n'avait pas l'impression d'être vraiment aimé pour ce qu'il était. En parallèle, il souffrait d'être enfermé dans cette image et alors que le public ne voulait le voir que dans un seul rôle, il aurait voulu être le grand artiste polyvalent qu'il se sentait être.
Le long métrage se vend comme une comédie mais on en est bien loin, c'est vraiment une histoire tragique qui nous est livrée, et peu de choses prêtent à rire.
'Fin bref, tout ça pour dire qu'il ne faut pas passer à côté, déjà parce que c'est un Forman et que ça se refuse pas, mais aussi parce que c'est un beau film sur un homme inconnu de notre côté du monde.
Rien ne va. Ce film est une excuse pour dénuder des actrices. Certaines scènes ne sont basées que sur leur physique, c'est vraiment dégradant pour l'image de la femme, c'est pas mon combat, d'habitude ça me passe au dessus, mais là c'est affligeant...
Le scénario est de plus prévisible et globalement très mal ficelé.
Bill Murray est au fond du trou, à personnage pitoyable, acting pitoyable. Le niveau des autres acteurs est moyen, pas mauvais mais pas ouf non plus.
Un calvaire, une chose est sure, je ne m'infligerai pas la suite !
J'ai cependant du mal à le classer dans une catégorie, seuls les enfants excuseront les effets spéciaux approximatifs et une histoire un peu convenue, de plus ce film fait globalement très Disney. D'un autre côté la "violence" de certaines scènes ne conviendra pas aux gamins les plus impressionnables. En tous cas, si ce film a pour vocation d'être pris au sérieux c'est indubitablement raté car pour l'apprécier il faut ne pas tout prendre au premier degré
Cependant on ne nous sert pas une simple historie d'amitié entre l'homme et l'animal, le contexte est intéressant avec ce Congo perturbé par les coups d'Etats, on essaye de nous montrer les tribus locales, il y a vraiment une volonté de faire voyager le spectateur et lui montrer le pays sous toutes ses facettes.
Les personnages sont également un peu convenus, notamment celui de Tim Curry dont le destin est tout tracé depuis le début du long métrage ou celui du primatologue.
En parlant de Tim Curry, sont accent Roumain est terrible, ça se voit qu'il fait de son mieux et j'adore cet acteur, mais, sachant que le personnage n'existe pas dans le roman de base, pourquoi ne pas lui attribuer une autre nationalité ? Faites en un Anglais tant qu'à faire, vu que tous les protagonistes sont Américains... On s'y habitue vite cependant, même si ça n'aide pas à rendre son personnage crédible.
Je ne sais toujours pas à quel public le conseiller, même si il y a moyen de passer un bon moment sans prise de tête.
Sinon je n'ai rien à dire car rien n'est vraiment exceptionnel, ce film est loin d'être marquant, j'en ressort avec un sentiment d'indifférence extrême.
Sachant qu'il s'est beaucoup documenté sur le sujet, c'est d'autant plus passionnant et hilarant de le voir mettre en valeur les travers de toutes les religions sans plus taper sur une que sur l'autre.
Premièrement il ne se concentre pas sur la période d'acceptation, de coming out de Ray, ici on commence quand presque toute la famille a accepté la situation et l'encourage dans la procédure.
Deuzio, ce n'est pas Ray que l'on suit, c'est sa mère, interprétée par l'excellente Naomi Watts. On suit ses doutes, sa peur de perdre son enfant, son impression d'être abandonnée par sa propre mère interprétée par l'impeccable et incroyable Susan Sarandon et aussi dans un sens par Ray.
La performance d'Elle Fanning est incroyable, bien au dessus que ce qu'elle a pu livrer dans ses films précédents.
La mise en scène est enfin excellente, même très éloquente par moment avec l'histoire de la boule de papier ballotée dans la voiture déjà mentionnée par Echo-Engoulevent dans son commentaire et poétique. Les plans fixes sur la ville sont magnifiques, comme les plans zénithaux utilisés majoritairement dans l'appartement.
Un très bon film qui doit être un des plus proches de la réalité à ce jour en ce qui concerne la transidentité, même si on s'accorde sur le fait que la famille est déjà "particulière" dans le sens où elle comporte déjà des membres LGBT.
Le passage d'un accent à un autre, d'un comportement taquin et mesquin à un homme romantique et doux, sont très bien gérés par Hudson qui ne tombe pas dans la caricature ou dans le sur jeu.
Un film bien 60's qui plaira aux amateurs du genre mais qui convient globalement à tous les publics.
Clairement pas indispensable bien que sympathique.
L'humour qui se veut accessible à tous ne fera rire que les plus beaufs et même si on peut ranger ce film dans la case "plaisir coupable" pour certains il ne faut pas oublier les acteurs qui sont mauvais au possible, et le manque d'intérêt total du long métrage.
Le visionnage fut un supplice, vu en classe, mon amie et moi ne comprenions pas comment ce genre de chose peut exister.
A ne pas regarder et si déjà vu, à oublier.
La mise en scène, avec notamment la première utilisation d'un travelling compensé est cependant originale.
L'humour sombre du long métrage m'a plu et la mise en scène composées de quatre ou cinq plans séquence m'a totalement envoutée. Les transitions sont parfois grossières et sortent du long métrage mais ça valait le coup de tenter et ça reste très original pour l'époque.
Les acteurs surjouent un peu mais dans l'ensemble ils sont corrects.
Un très bon Hitchcock qu'il faut avoir vu.
Clairement pas indispensable d'autant plus qu'il a été remaké par le maitre himself, à voir à la rigueur.
Pour avoir lu le livre, je lui préfère le film, peut être parce qu'il a été plus aisé pour moi d'en saisir les messages.
Les acteurs sont excellents, passer d'un personnage à un autre doit être d'une difficulté remarquable et aucun n'est à la traine.
Enfin la BO est sublime et continue de m'émouvoir quand je me la repasse de temps en temps, notamment le Cloud Atlas Sextet une magnifique composition.
Seul reproche possible : parfois on s'accroche plus certains protagonistes qu'à d'autres ce qui rend quelques parties moins intéressantes.
A voir absolument !
J'ai beaucoup aimé mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi, j'ai juste été envoutée par The Lobster.
Le choix de caster Colin Farell est cependant intéressant, le voir dans ce type de rôle est inhabituel et j'ai plutôt accroché à sa performance.
A voir, pour la simple et bonne raison qu'il faut se rappeler de temps en temps que le cinéma c'est aussi ça, des auteurs qui livrent une vision originale et amère de notre société.
Premièrement je n'ai pas compris l'idée de reprendre les mêmes acteurs d'année en année, ça n'a aucun intérêt particulier si ce n'est d'essayer de faire son intéressant aux Oscars...
Et... Cette histoire devait elle vraiment être racontée ? Elle n'a rien d'indispensable, c'est juste l'enfance puis l'adolescence d'un gamin avec des hauts, des bas mais finalement rien de bien particulier. Le long métrage tente parfois des trucs, avec l'arc narratif de la mère notamment, mais ne va jamais au bout de ses idées.
Un calvaire que je ne recommande pas.
Mené par de très bons acteurs, Humphrey Bogart et Peter Lorre en tête on suit une intrigue captivante avec un dénouement intéressant. C'est typiquement mon genre de long métrage, avec ses personnages cyniques et son humour sombre.
Je le recommande.
Ma curiosité a cependant réduit mes préjugés en cendres et j'ai bien fait de faire confiance au long métrage : la mise en scène est bien plus audacieuse que certains films actuels, les acteurs sont excellents, les thèmes incroyablement profonds et intéressants, de loin ce film devance la plupart des longs métrages contemporains.
Peter Lorre, que j'ai découvert grâce à ce long métrage est excellent et m'a marqué de part son interprétation habitée du personnage et l'émotion que sa dernière scène procure. Je suis sortie de la séance bouleversée et complétement fascinée par l'acteur et son talent.
Un pur chef d'œuvre à voir absolument.
Je vais direct sauter à un des points les plus controversés du film parce qu'en dehors de ça rien de bien intéressant à dire : Bill Skasgard en Pennywise. Je suis pas très objective sur le sujet -sans blague- mais je lui préfère Tim Curry pour une simple raison : son Pennywise est drôle, c'est un clown crédible, il n'a pas besoin d'un costume ou maquillage creepy pour faire peur, il parvient à nous terroriser grâce à son acting, ses manières, sa voix, et son humour noir. Le Pennywise 2017 est juste un psychopathe déguisé avec le lot de frayeurs que ça implique mais sans plus. Il n'a pas vraiment de personnalité.
J'ai aussi moyen aimé l'usage des ballons, ça passait mieux dans l'ancienne version aussi à mon sens et des scènes entières reposaient simplement sur eux.
Sinon rien à dire : les acteurs sont bons, les dialogues sont drôles, les scènes de tension marchent bien, mais le film est loin d'être marquant.
Tom Hanks est un excellent acteur mais le voir évoluer pendant une heure sur une île déserte n'a rien de passionnant.
De loin la pire des collaborations Zemeckis / Hanks même si ce n'est pas un mauvais film en soit, juste terriblement ennuyeux.
Enumérer tous ses points positifs serait interminable pour la simple raison que je ne lui voit aucun défaut.
Cependant il faut bien que j'explique pourquoi je suis tombée amoureuse de ce long métrage alors tachons de rester aussi concise que possible.
Premièrement j'ai adoré l'ambiance parodique des séries B de l'époque, l'humour toujours très décalé et le burlesque pur de certaines scènes. Le film regorge de plein de petits détails tous bêtes pris individuellement mais une fois qu'on fait le compte on se rend compte à quel point ils apportent au long métrage en s'adressant parfois presque à notre inconscient tant certains sont anecdotiques et difficiles à remarquer ou par des références plus ou moins bien déguisées.
Les acteurs m'ont également beaucoup plus dans le sens que si j'ai été fascinée des les premières minutes c'est surtout grâce a à eux. Je trouvais le film sympa avant l'arrivée dans le château, mais dès que les personnages y entrent on fait face avec eux à l'étrange de la situation et l'envie de se joindre à la fête sans vraiment comprendre pourquoi. Là où les chansons précédentes étaient plutôt posées et bien plan plan dans leurs paroles ( Dammit Janet ! et Over at the Frankenstein place ), et pleines d'une naïveté et innocence mignonnes comme tout, avec Time Wrap on entre dans quelque chose qui échappe à tout contrôle, exactement ce qu'il va se passer avec les désirs des personnages.
Mais c'est l'apparition de Frank qui m'a littéralement laissée bouche bée durant toute sa première performance : je crois que jamais un film ne m'avait autant happée !
Tout le Build up qu'il y a autour de son arrivée, son excentricité, mais aussi le charisme qui émane du personnage dès qu'il est à l'écran : impossible de ne pas être pendue au moindre de ses mots. Tout ça est bien sur dû à l'incroyable, inoubliable, parfait, clairement trop beau pour être vrai Tim Curry. Le personnage est bon mais lorsque l'on regarde les différentes versions que ce soit le remake dont je n'ai vu que des extraits ou les nouvelles adaptations sur scène on se rend vite compte que c'est lui qui contient toute l'essence de Frank. J'adore cet acteur. Je n'imagine pas la confiance en soit nécessaire pour se balader dans les tenues de Frank ( d'autant plus qu'il le faisait déjà sur scène lors des représentations théâtrales ).
Le parcours initiatique des personnages, qui partent d'un gentil petit couple pour se retrouver confrontés à leurs fantasmes et découvrir leur sexualité est intéressant et vraiment bien rendu, grâce aux chansons qui sont toutes excellentes. Il y a des comédies musicales où l'on se dit que telle ou telle chanson était dispensable, ici je regrettais presque les moments où il n'y en avait pas.
Ca ne veut pas cependant dire que les dialogues sont mauvais, loin de là. Entre l'humour noir, les jeux de mots, ( "It's a rather tender subject, another slice anyone ? ";) ) et les acteurs tous over the top qui donnent tout ce qu'ils ont, rien ne sonne faux dans cet univers pourtant parodique je le rappelle.
Chaque personnage est ici un symbole, a chacun de les interpréter comme on veut, mais j'y vois une critique du puritanisme américain et du dénis, du rejet que certains éprouvent à l'encontre des sexualités différentes de la leur, ou même du communautarisme de la communauté LGBT.
Le long métrage fait donc la part belle à la libération des mœurs, appelle tout le monde à s'ouvrir aux autres et à la différence, car on a tous quelque chose à s'apporter, et c'est en se confrontant à des gens diamétralement opposés qu'on en apprend sur nous même.
Ce commentaire est déjà bien trop long donc je m'arrête là, mais il y a tant encore à dire...
A voir, revoir et faire voir encore et encore, The Rocky Horror Picture Show est un voyage incroyable duquel on sort changé.
Les scènes d'affrontement sont encore une fois parfaitement chorégraphiées, l'ajout du lasso apporte un petit truc en plus qui les rend impressionnantes.
J'ai aussi beaucoup aimé le fait que le film aille jusqu'au bout de ses idées, les personnages disparus durant le long métrage ne reviennent pas en mode "happy ending", et le message du film est vraiment pertinent et surprenant venant de la part d'une grosse production. Le sujet de la drogue est traité avec beaucoup de maturité, on nous montre que les consommateurs viennent de tous horizons et sans pour autant se positionner définitivement sur la question on appelle à l'ouverture d'esprit.
La mise en scène est dans la directe lignée du premier même si l'effet de surprise que procurait son originalité a disparu.
La BO est de plus excellente.
Un mot enfin sur la présence de Sir Elton John au casting, il n'apporte rien de vraiment indispensable au long métrage mais il faut avouer qu'il fait preuve d'auto dérision et qu'il est hilarant.
A voir.
Les acteurs sont très bons, aucun ne se prend au sérieux dans un film où tout va très loin.
Le long métrage a choqué, choque et choquera du monde c'est une certitude, mais pour ma part j'ai passé un très bon moment, ça fait du bien de rire de façon décomplexée de temps en temps.