Comédie gentillette. Le sourire de Drew Barrymore est craquant. Adam Sandler en fait un peu trop pour être crédible. Les autres personnages (le père et le frère de Drew/Lucy) sont trop caricaturaux pour être réellement attachants. Restent pour relever le film les scènes avec les morses dans la parc aquatique et les magnifiques paysages de Hawaï.

Long et lent. Un film à la française quoi, encensé par les critiques bobo, ignoré du public. La présence d'Armande Boulanger, adolescente jouant la fille de philippe de Torreton, réveille un peu le tout.

Amour, passion, hésitation, indécision, revirement: il n’y a rien de bien nouveau dans ce mélo trop prévisible de bout en bout. Le film ne vaut que par le duo Nathalie Baye (Jeanne) - Patrick Bruel (Alex). Encore que ce dernier ne m’a pas semblé très crédible avec ses éternels regards langoureux, tandis que le sourire de Nathalie Bayle se fait un peu répétitif. Ce qu’il manque, c’est une véritable émotion, un vrai chagrin. Et que vient faire dans cette histoire le mal-être du frère d’Alex qui tente de se suicider ?

Nul et non avenu. Comme d’habitude, Romain Duris, rasé et mal léché, fait la gueule pendant tout le film. Raz le bol de ces petits films français qui nous content des histoires banales de couple bancal et nanti, à l’usage d’une d’un poignée de cinéphiles branchés germanopratins.

Avec un peu moins de scènes excessives (Cotillard les yeux bandés sur les rails face à une locomotive qui arrive droit sur elle !!!), cela aurait pu être un très bon film. Le trop est l'ennemi du bien.

Une petite comédie romantique mignonnette. Sans plus. Avec une nette impression de déjà vu.

Lamentable d’un bout à l’autre. Rien de crédible dans ce nanar franchouilllard. Cette épopée qui nous conduit du Kenya en Russie se veut drolatique, mais c’est lourd, poussif, avec un Dany Boo qui se prend pour de Funès dans une parodie de danse russe à la Rabbi Jacob.

Un joli film, touchant et rafraîchissant. Mathilde Seigner, Judith Godrèche et Anne Parillaud forment un magnifique duo d’actrices, à la fois drôles et émouvantes. Pour une foi, pas trop de stéréotypes et aucune vulgarité, ce qui est rare dans les comédie à la française. Pascal Elbé en banquier au cœur tendre est irrésistible.

Venise sublimée par la musique de Mahler, un éphèbe incarnant la beauté absolue. Presque pas de dialogue. Très beau mais très long. À regarder comme un documentaire sur cette « belle époque » où la bourgeoisie s’étiolait dans des palaces, tandis que la peste faisait des ravages dans la ville d’en bas.

Cette comédie aurait pu être pas mal si elle ne tournait pas à la farce un peu trop franchouillarde à mon goût. Eddy Mitchell en fait des caisses, bien inutilement d'ailleurs, car avec un peu plus de sobriété, il aurait pu être très crédible en chef étoilé aussi irascible qu’inspiré. Dommage, car le coupe Irène Jacob / Jason Lee est très attachant.

Oui, c’est une bluette, oui, c’est une petite romance sans surprise, oui mais Sandra Bullock est irrésistible, le couple qu’elle forme avec Bill Pullman est touchant et au final, on passe un bon moment, tendre et divertissant. Que demander de plus à une soirée cinéma ?

Excellent film avec un Matt Damon dont on ne sait jamais qui il est en réalité. Faux naïf ou vrai pervers ? L’intrigue se noue lentement, dans une ambiance glamour qui tourne au cauchemar. Le casting est parfait : Jude Law, Cate Blanchett, Gwyneth Paltrow, Jack Davenport… À voir et revoir.

Un film un peu trop sombre, mais prenant Dans le genre hirsute, pas rasé, Romain Duris en fait un peu trop. Autre regret, la fin, complètement bâclée. Tout s'arrête d'un coup, un peu comme une vidéo dont on n'aurait pas enregistré la fin. Frustrant.

Une comédie rafraîchissante avec un bon scénario, des répliques désopilantes, des situations comiques et en histoire d’amour attachante portée par une Marion Cotillard au charme irrésistible. Les scènes de crash dans le simulateur de vol, avec l’inénarrable Didier Bezace en pilote gaffeur, sont des morceaux d’anthologie.

Je ne suis pas fan de science-fiction, mais j’ai adoré ce film. Jodie Foster, excellente comme toujours, nous embarque dans sa quête passionnée d’une autre vie dans le Cosmos. Pas de petits hommes verts, mais une réflexion passionnante sur des questions tant scientifiques, que théologiques et philosophiques. Avec au final une traversée éblouissante de l’univers.

Ce n’est pas un simple biopic, mais plutôt un conte fantastique, avec un Éric Elmosnino époustouflant qui donne la réplique à Sa Gueule, personnage maléfique qui tient le rôle de Gainsbarre, sa mauvaise conscience, son Mister Jekyll. À souligner les moments de grâce avec Lucy Gordon en Jane Birkin, Lætitia Casta en Brigitte Bardot et Sara Forestier en France Gall. Coup de chapeau Doug Jones qui, dans un déguisement cartoonesque, incarne le double maléfique de Gainsbourg avec l’élégance inquiétante d’une créature mi-homme mi insecte. Un bémol, quelques longueurs qui cassent le rythme

Un classique du genre, bien fait, bien joué, haletant jusqu'au bout. Que demander de plus.

Un film troublant de réalisme, avec notamment le choc du crash aérien comme si vous y étiez. Pour le petit groupe de survivants perdus en Alaska, le pire ne sera ni le grand froid, ni la faim, ni le désespoir, mais les loups. La meute représente les peurs intime, indicibles de chacun de ses hommes, contre lesquelles ils devront livrer tour à tour leur dernier combat. Le tout dans des décors naturels d’une beauté glaciale à couper le souffle.

Un excellent thriller et un duo d’acteurs fascinants, entre Anthony Hopkins, plus machiavélique de jamais, et Ryan Gosling, magnétique dans son rôle de jeune avocat.

Presque un huis clos, car il n’y a pratiquement pas de personnages secondaires, mais le quatuor d’acteurs, tous plus beaux et talentueux les uns que les autres, crève l’écran. Le chassé-croisé passionnel entre les deux couples qui se quittent, s’échangent et se retrouvent pour mieux se trahir est subjuguant.

Une Sabina Spielrein souffrant d'hystérie en peu trop vite guérie, juste en bavardant avec son psy, des personnages secondaires stéréotypés, les grimaces névrotiques de Keira Knightley un brin trop appuyées, mais un bon trio d’acteurs (Fassbender, Knightley et Mortensen) et des dialogues très intéressants entre Freud et Jung.

« Ma mère est babacool. Elle déteste les Français et les riches… Elle a été ravie d'échanger son nom franchouillard contre un nom algérien ». Cette réplique donne une idée du parti pris partisan et caricatural de ce film dont le seul credo est la vulgarité et la grossièreté. À fuir.

Il faut regarder ce film comme un conte, une sorte de Belle et la bête dans une petite ville modèle des États-Unis. L’histoire est un peu niaise, un peu bébête. La musique est celle d’un dessin animé de Disney. Mais sous ses couches de maquillage blafard, Johnny Depp est un clown triste qui finit par attendrir.

Scénario creux, Personnages inconsistants malgré le casting prestigieux (Cotillard n’est plus que l’ombre d’elle-même, Damon s’ennuie et ça se voit), suspens inexistant, long, ennuyeux. J’ai laissé tomber avant le fin, ce qui ne m’arrive que très rarement.

Un film poignant, avec la magistrale interprétation de Dupontel (Antoine), cynique et bouleversant, des scènes marquantes telles que l’anniversaire où Antoine qui n’a plus rien à perdre assène à ses « amis » leur quatre vérités ou encore la partie de pêche avec Antoine et son père (l’excellent Pierre Vaneck). Mention spéciale à la magnifique brochette d’acteurs dont Marie-Josée Croze en épouse éperdue d’Antoine et la touchante Alessandra Martines. À voir.

J’adore Richard Gere, Hatchi le chien est craquant, mais bon, là, je n’ai pas accroché. Scénario trop prévisible, trop clean, bref à peine une petite larmichette –moi qui pleure en général beaucoup-, mais pas du tout le flot de larmes annoncé.