Commentaires de films faits par beckygirly
Répliques de films par beckygirly
Commentaires de films appréciés par beckygirly
Répliques de films appréciées par beckygirly
Le jeu des acteurs est bon, même si certains m'ont surprises.
Au final, c'est un film qui m'a ennuyé et que j'évite au possible.
Cette comédie est sympathique, mais la réalisation n’aide pas à l’avancée de l’histoire. Elle est trop basique, trop souvent coupée par des matchs de basket qui durent une éternité pour que le plaisir du film soit bien présent. Côté prestation, il n’y a rien à dire sur Michael J. Fox toujours aussi parfait dans ses rôles. On retiendra le maquillage plutôt déluré pour le loup-garou, qui ressemble plus à un gentil toutou qu’à un vrai loup-garou. On est très loin de Hurlements de Joe Dante, mais c’est sûrement la comédie qui veut ça.
Loin d’être exceptionnel, ce film se laisse voir et on passe quand même un bon moment.
Alors que le film débute d’une manière assez classique avec l’enlèvement et le meurtre d’une jeune femme, la suite nous offre une épopée particulière qui détonne grandement avec ce à quoi nous somme habitués. On délaisse le code du film de vengeance – la justice ne peut rien faire pour moi alors je me venge tout seul – pour se lancer dans une course psychologique effrénée où les rôles du héros et du méchant s’inversent tout à tour, plongeant dès le départ le spectateur dans une stupéfaction grandissante. En effet, le héros retrouve dès le début celui qui a tué sa fiancée, cassant directement la trame usuelle des films de vengeance. Mais au lieu de se venger directement, il laisse repartir sa proie pour mieux la retrouver et la faire souffrir. Ainsi débute une traque sans merci sous des airs de jeu du chat et de la souris.
Le film oscille entre sadisme et cruauté, nous dévoilant toute l’horreur dont sont capables les deux personnages principaux. Entre un tueur tordu qui découpe ses victimes encore vivantes et un fiancé meurtri dans son cœur qui n’hésite pas à user de moyens peu conventionnels pour chasser sa proie, on se demande qui est réellement le monstre. C’est d’ailleurs ici que l’on prend conscience de l’importance du physique des deux personnages. D’un côté on a un tueur vicieux, représenté par le célèbre Min-sik Choi (Old Boy), à l’allure quasiment bestiale, qui caractérise parfaitement son rôle. De l’autre, on a le charmant Byung-hun Lee, (déjà vu dans Le Bon, la Brute et le Cinglé), sportif, qui représente le héros par excellence. Malgré cette différence de physique, ils vont tous deux se retrouver au même niveau dans un rapport de force constant, nous démontrant alors que sous ce visage d’ange se cache peut-être le diable du titre. On va alors assister à un processus de déshumanisation pour notre héros. Il n’existe plus aucune morale pour lui et il s’enfonce petit à petit dans les traces de sa proie. On se rend compte avec cette quête assoiffée de vengeance qu’il n’y a plus aucun espoir de retour pour le héros, comme nous le démontre la fin, terrible mais jouissive.
A travers une réalisation efficace et maitrisée, on assiste à une descente aux enfers ponctuée par des scènes violentes qui côtoient l’horreur, mais qui, grâce à une photographie superbe, en devient presque poétique.
Même si I Saw the Devil n’égale pas Old Boy, on ne peut ignorer ce film fort en émotions et très intéressant par le point de vue qu’il développe. On ressort décontenancés par sa vision, mais il ne nous laisse pas indifférents, quel que soit notre impression finale.
Les personnages sont intéressants et variés. Emma Stone nous offre une Olive rafraîchissante de par son originalité. Sa bonne humeur, sa gentillesse, son intelligence et ses répartis en font une ado décalée dans le bon sens du terme.
Le scénario est bon et tient la route (on peut relever quelques trucs un peu gros), avec une narration qui tend à l'auto-réflexion d'Olive. C'est d'ailleurs l'un des points forts du film qui ne perd jamais de vue son propos et reste toujours concentré sur son héroïne.
Avec un sujet intéressant et bien mené et de belles références aux films d'ados de années 80 Easy Girl se laisse regarder avec plaisir.
Du côté des personnages, ils sont tous intéressants et leur jeu se prête magnifiquement à l’histoire, malgré une Mélanie Laurent un tantinet horripilante. On regrettera par contre une fin un peu trop facile.
Entre un Robin des Bois des temps modernes et un Prestige en tous points supérieurs, Now You See Me est un bon divertissement qui joue parfaitement bien la carte de la magie contemporaine. Le film au rythme parfois trop effréné souffre malgré tout d’une réalisation qui en fait trop et qui gâche le potentiel du scénario. Alors qu’il aurait pu être meilleur, le film reste un bon film pour passer un agréable moment.
A côté de cela, il n'y a rien. L'histoire aurai pu être bien plus sympathique si elle prenait le risque de nous dévoiler les dessous de ce monde pas forcément connu. Il y a bien une tentative qui se veut légèrement dramatique vers la fin, mais le propos n'étant pas plus recherché que cela, ça se solde par un gros échec.
Au final, ce film est bel et bien l'image superficiel que l'on peut se faire du monde du strip tease. On reste à la surface sans gratter plus avant, et même si le spectacle est plaisant on ressort déçu de ce visionnage.
La réalisation joue avec les caméras, alternant entre prise de vue sur l’épaule et prise de vue fixe, grâce aux caméras posées aux endroits supposés hantés afin de mieux créer une angoisse chez le spectateur. Le film repose sur l’attente : va-t-il se passer quelque chose ? A-t-on vu quelque chose, là, au fond ou est-ce notre imagination ? Les codes des films d’horreur sont repris sans surprise : une porte et un fauteuil qui bougent, une fenêtre qui s’ouvre, un bruit dans le fond etc. La caméra sur l’épaule permet de jouer avec nos nerfs : quelque chose va-t-il surgir d’un coup dans la pièce filmée ? Ou quand le cameraman refait un tour d'horizon ?
L’horreur finit par s’installer pour de bon et le film bascule dans une pseudo réplique de Silent Hill avec la distorsion de l’espace. Les membres de l’équipe commencent alors à perdre pieds, la réalité n’est plus. L’aliénation s’empare d’eux tandis qu’ils s’aventurent dans un labyrinthe de couloirs, pris au piège et poursuivis par des monstres. L’action s’accélère, ponctué par le rythme haché de la réalisation found footage, se calmant légèrement avant d’offrir une fin correcte mais peu surprenante.
On retiendra du film son efficacité à plonger le spectateur dans la peur, du moins si ce dernier a su rentrer dans l’histoire. Malgré une prestation limite des acteurs, et une réalisation chevrotante au début, donnant l’impression que le caméraman de l’équipe est atteint de Parkinson, on passe un bon moment.
On quitte donc rapidement le milieu de l’édition pour retrouver les personnages chez la famille d’Andrew durant un week-end où ils devront apprendre à se connaître pour sauver Margaret. On s’attend alors à des dialogues sur le passé de chacun, à ce qu’ils se découvrent à travers la parole. Hors le film préfère se concentrer sur la famille et ses problèmes, nous ramenant vers le côté conservateur symbolisé par la grand-mère qui n’aura de cesse de vouloir tout arranger afin de retrouver la parfaite petite famille américaine. On oublie dès lors le côté méchant de Margaret, quasiment inexistant, qui découvre les joies d’être entourée par des gens qui nous aiment tout en subissant des scènes soit disant humoristiques. Une comédie romantique sans gags ne serait plus une comédie sans cela. Le problème c’est qu’il est difficile de rire devant le ridicule des scènes qui n’apportent finalement rien de plus au scénario. Il faut dire que la prestation des acteurs n’aident pas particulièrement : entre une Sandra Bullock quasiment inexpressive et un Ryan Reynolds qui reste correct sans en faire plus, il est difficile de s’attacher et aux personnages et au film.
La Proposition offre donc une histoire passable mais peu passionnante dont la fin dépasse les limites de la crédibilité. Accompagné d’une réalisation simple sans mise en scène particulière, Anne Fletcher nous offre un film qui se laisse malgré tout regarder si on cherche la simple détente, qui en fera rires certains et d’autres pas du tout.
Présenté comme une préquelle, ce n'est déjà pas du tout le cas puisqu'on l'on jongle entre avant/pendant/après le premier 300, le tout de façon tellement décousu qu'on ne comprend plus très bien comment le temps passe. Alors que le premier opus présentait un scénario qui tenait la route, ici on se retrouve avec du vide. Le propos est inexistant et la guerre entre grecs et perses n'est au final qu'un prétexte pour filmer des hommes torse nus avec énormément d'hémoglobine. On retombe dans cette mode du gore dont le but n'est que montrer quelque chose de choquant (hélas raté tant on a soupé de cet effet cette dernière décennie) sans fond intelligent. Du spectacle pour du spectacle qui aurait pu à la rigueur marcher si le réalisateur n'usait pas toutes les 5 secondes de ce ralenti à la Snyder.
Les scènes de combat ne sont guère convaincantes: brouillonnes, ridicules pour la plupart, on est loin des spartiates et de leur organisation. De plus, qu'elle est l'utilité d'avoir ces combats sur des bateaux, les perses ayant déjà débarqué?
En conclusion, avec un scénario inexistant, des incohérences barbares, des clichés et caricatures de trop on a le cocktail parfait d'une suite ratée pour un film qui n'en avait pas besoin.
Il est vrai qu’il n’est jamais aisé de se démarquer d’une œuvre originale lorsqu’on a affaire à une adaptation ou un remake et que l’on est plus facilement enclin à faire des comparaisons avec les premières versions littéraires ou cinématographiques. On n’échappe hélas pas à ce réflexe ici et ce pour la simple raison que la plupart des scènes sont pratiquement un copié-collé du film de 1976. Pourtant cette nouvelle version semblait vouloir s’éloigner de son prédécesseur en se focalisant sur la relation mère-fille, ce que semblait démontrer une première scène intéressante dans laquelle on peut découvrir la folie religieuse de Margaret White mais également un lien particulier entre elle et Carrie. Cependant l’idée est rapidement délaissée pour seulement resurgir à la fin de manière inopportun et maladroite, versant alors dans une forme de pathos ratée. Le reste du film n’est guère mieux, la réalisatrice se contentant d’emprunter à De Palma son scénario en contextualisant le tout à coup de téléphones portables et Youtube. Encore une fois l’idée est intéressante mais est tellement mal exploitée qu’elle ne semble n’être qu’un prétexte pour attirer un public plus large et plus jeune.
Les personnages sont eux aussi malmenés et perdent cette intensité que l’on peut trouver dans l’œuvre de l’écrivain et celle de De Palma. Quid de cette idée de passage à l’âge adulte ? On se retrouve avec un simple teen-movie qui ne met en avant que cette découverte des pouvoirs, laissant de côté la psychologie de Carrie et sa détresse. Outre un problème dans l’écriture, c’est aussi le jeu des actrices qui laisse à désirer. Si Julianne Moore est assez convaincante, il reste dommage qu’elle ne se soit pas approprié plus que cela le personnage, se contentant de nous offrir une performance un peu trop académique. Chloé Grace Moretz quant à elle ne parvient qu’à singer l’héroïne ; en plus de son physique qui nous empêche de visualiser la moche Carrie, ses mimiques faciales et gestuelles donnent l’impression qu’elle surjoue mais nous montre surtout son incapacité à faire passer une émotion à travers son regard, notamment la folie lors de la séquence finale.
Cette dernière, point culminant de l’histoire, rate son apogée et nous sert simplement un simulacre de surenchère et un trop plein d’effets spéciaux, comme si l’horreur de ce qui se déroule ne pouvait être montrée d’une autre manière. La réalisation, plate et sans saveur nous offre une scène insipide face au seau lors du bal, moment pourtant plus qu’intense car déclencheur d’une folie explosive. Carrie se transforme alors en un piètre double de Magneto avec ses gestes approximatifs et la vengeance qui débute manque de sincérité et de force. Le final ne relève malheureusement pas le niveau et les changements apportés n’apportent rien de plus au récit.
Carrie version 2013 se contente donc de mettre au goût du jour un film culte qui n’avait aucunement besoin d’un remake, ne prenant jamais de risques que ce soit au niveau du scénario ou de la réalisation plate et insipide. Entre scènes inutiles et prestations pour la plupart médiocres, le film oublie le propos du roman pour nous servir sa propre morale aseptisée à la sauce Hollywood, quitte à oublier le réel sens de l’histoire au profit du spectaculaire qui dénature les personnages et transforme cet énième remake en un pseudo film d’horreur.
Le film débute par une introduction étrange qui dévoile d’entrée les tenants du film, ne laissant du coup pas réellement de place à une quelconque surprise pour la suite. Une question se pose malgré tout, qui reviendra par la suite. Ce prélude reste assez intéressant dans son traitement et nous plonge directement dans une ambiance malsaine et glauque.
Passé ce préambule intriguant le film débute réellement avec l’arrivée des personnages dans la cabane au milieu des bois. Au premier abord il semble qu’il y ait un vrai travail sur les protagonistes. On est loin des ados qui viennent passer un moment sympa loin de tout et de tous. Au contraire, on a affaire ici à de jeunes adultes qui se retrouvent pour régler un problème important, ce qui ancre quelque peu le récit dans notre réalité. L’ambiance est déjà grave, lourde et accentuée par une photographie sombre, mais cette tentative de vouloir donner de la profondeur aux personnages échoue lamentablement dès l’apparition du fantastique. On retrouve alors de simples victimes assez fades qui ne parviennent pas à se démarquer d’autres films d’horreur.
Cependant, le vrai souci de ce remake reste pourtant un manque d’identité puisqu’il oscille entre renouveau et hommage à la version de Raimi, incluant de nombreuses références mais peinant à nous offrir quelque chose de véritablement inédit. Là où l’humour et le grain de folie de Raimi et Bruce Campbell apportaient de la fraîcheur et du changement, on se retrouve ici avec un récit sérieux qui tend donc vers le commun. Ce côté banal est aussi présent dans les maquillages qui ne sont pas rappeler ceux de Dick Smith dans l’Exorciste, cassant encore une fois cette tentative de nouveauté. Le point le plus décevant au final est ce trop plein de violence sanguinolente, ramenant le film à du simple au gore alors qu’il y avait un réel potentiel au départ.
Malgré tout le film se laisse très bien regarder. Même si l’horreur n’est pas présente et que l’on devine facilement ce qui va se passer, la réalisation excellente et la photographie crasseuse du film nous entraîne dans les bois pour un petit moment de détente.
Le jeu de point de vue donne un rythme au film, ponctué par tous ces gags, ce qui fait la force du film. Tucker et Dale sont les anti-héros par excellence, pas trop débrouillards, naïfs car ils ne voulaient qu'aider. Craig nous prouve donc à quel point les apparences peuvent être trompeuses.
L'histoire se contente de rester sur les thèmes basiques des fantômes vengeurs, sans exploiter plus que ça le thème de la religion (une nonne méchante, c'est pas banal) ou tout simplement les personnages. Si il y a de l'originalité dans la mise en scène des meurtres, ceux-ci ne font pourtant pas sourciller.
Le film rate son but en n'étant jamais effrayant, n'offrant aucune tension: c'est plat jusque dans la réalisation, même quand cette dernière s'essaie à des scènes de found footage. Il y avait matière à créer de l'angoisse mais on passe à côté.
Quant au personnage de la nonne, ses apparitions relèvent plutôt du ridicule que de l'horreur.
Ce film est mauvais malgré un scénario intéressant qui aurait pu être bien mieux exploité.
L'histoire se joue surtout entre l'affrontement de trois personnalités. D'un côté on a un Samuel L. Jackson terrifiant de froideur, qui n'hésite en aucune façon à utiliser ses ustensiles: il est prêt à toutes les tortures pour connaître la vérité. Face à lui se trouve un Michael Sheen grandiose qui joue à merveille le torturé qui résiste au plus haut point. Carrie-Anne Moss, quant à elle, joue le rôle de la morale bienséante, qui veut que tout peut être obtenu sans passer par la violence. Après tout, ne vivent-ils pas dans un pays civilisé?
Malgré cette rapide description des personnages, on se rend vite compte qu'ils n'incarnent en aucun cas les caricatures de l'homme immoral et de la femme au sens morale irréprochable. Bien au contraire, si c'est l'impression qu'on ressent au début du film, cette impression va vite disparaître puisqu'on s'aperçoit que les personnages sont bien plus travaillés que ça. Chacun va finalement basculer d'un côté vers l'autre. L'agent Brody va devoir se résoudre à cette méthode de torture, et on s'aperçoit que Jackson n'est pas réellement sans coeur. Tout est bien plus complexe que ce qu'il n'en paraît.
La tension monte au fur et à mesure que le film avance, elle gagne les spectateurs qui se demandent jusqu'où ira Jackson pour parvenir à ses fins, et si surtout il va y arriver. La fin atteint son paroxysme avec un affrontement étonnant et une révélation surprenante.
Ce film nous plonge dans une tension psychologique et nous montre cet inconnu qui est pourtant prisé dans les guerres. Il nous pousse à nous poser cette question: jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour sauver des milliers de vies?
Tout cela est rendu grâce à une réalisation assez épurée, qui manque parfois de punch. Par contre, au lieu de tomber dans une réalisation à la Saw où les tortures plus atroces les unes que les autres sont montrées, Jordan choisit de suggérer ses scènes, renforçant ainsi cette impression de cruauté, impression rendue grâce au super jeu des acteurs.
En aucun cas Jordan ne prend parti dans son film. Il amène ses spectateurs à la frontière de la morale et nous montre les choix qui nous sont proposés, sans pour autant dire lequel est le meilleur. Y'en a-t-il seulement un bon ?
Unthinkable a le mérite de nous dévoiler une vérité quasi-inconnue en étant très efficace.
L’histoire semble intéressante, pourtant aucune prise de risque n’est prise et on ressort avec un film aux tons fades. La réalisation est plate, se contentant de nous montrer les scènes de manière bien trop académique. Le message est clair, mais pourquoi ne pas avoir poussé plus avant le sujet de la condition féminine ? On a l’impression d’assister à un reportage sans grand intérêt. Ce qui relève le niveau, c’est la prestation des acteurs, en particulier de Carey Mulligan, convaincante dans son rôle.
Au final, on a droit à une histoire sympathique, mais dans laquelle on a du mal à entrer.
Hors, je me suis retrouvée lésée. Certes on nous explique ce que sont devenus Mulder et Scully depuis leur fuite mais c'est tout. Rien sur Doggett et Reyes qu'on avait laissés quand même en difficultés.
Non, le scénario part sur une enquête dans un thriller des plus basiques qui n'est pas très convaincant et manque parfois de rythme. Les questionnements religieux de Scully sont fatigants, la révélation sur les disparitions insipides.... On n'atteint même pas le niveau d'un épisode basique.
Ce film n'apporte rien à la série à part de voir enfin Mulder et Scully ensemble... Il se laisse voir plus pour le côté nostalgique que pour son scénario.
Que ce soit le couple ou les étudiants, aucun personnage n'a réellement de charisme et tombent tous dans un stéréotype agaçant. (On passe sur le fait de voir Rogan dans un énième même rôle qui devient lassant). Pourtant il y avait matière à faire quelque chose d'un tant soit peu intelligent en creusant le thème du refus de vieillir mais le film se contente de l'effleurer pour mieux partir sur des gags ratés qui ne m'auront fait rire qu'une fois.
Lourd, sans saveur, le scénario est presque inexistant et nous afflige de dialogues à rallonge dont la principale teneur reste ce fameux mot en -F- ou d'autres propos au ras des pâquerettes. Le jeu des acteurs n'est guère plus convaincant, tout comme la réalisation qui se contente du minimum. Quant au pseudo conflit générationnel, il aurait eu plus d'impact si nous n'avions pas des parents aussi stupides que les étudiants. Là où le clash aurait pu prendre de l'ampleur et l'humour se développer plus finement on se retrouve avec une bande de gamins vulgaires et sans intérêt.
Le film rate son propos et se perd dans des gags inutiles qui l'éloigne fortement de la comédie.
Si le propos de départ est intéressant (perte de vie sexuelle avec famille et routine) on tombe rapidement dans l'enchaînement de scènes peu amusantes, souvent clichés.
Même si le film ne se prend pas au sérieux, la sauce ne prend pas: entre un jeu d'acteur limites, un humour qui ne m'aura pas touchée, un scénario improbable et une réalisation basique, on a droit à une comédie potache qui pourra qu'être oubliée.
C'est mou, ridicule, mal joué et mal réalisé. On reprend la trame du film d'horreur avec deux pauvres filles perdues qui se retrouvent bien sûr chez LE docteur fou du coin, allemand de surcroît (ah l'analogie stupide). Et là, on tombe bien bas. Alors à part les scènes du mille pattes, un peu crades, il ne se passe rien. C'est vide, de sens comme de scénario un poil intelligent.
On touche le fond avec une fin tellement risible qu'on se demande pourquoi on est allé jusqu'au bout.
Les dialogues, quand il y en a, sont aussi creux que l'interprétation des acteurs. La réalisation n'aide en aucun cas: aucune prise de risque, c'est basique.
Bref, un film qui n'a pas lieu d'être, sans ambiance ni propos et pas même flippant.
Pour moi, c'est un incontournable du cinéma français, dans ce qui se faisait de meilleurs en comédie à l'époque.
Le trio de bras cassés est juste excellent, on les suit avec bonheur dans leurs aventures loufoques, on rigole de leurs bêtises. Ce que j'apprécie beaucoup, c'est le contexte; pour une fois on s'attaque à la Seconde Guerre mondiale sous couvert de l'humour et non du drame, et ça fait du bien. Sans pour autant tomber dans le graveleux pour autant.
Entres répliques cultes (j'essaie toujours de nager comme le chef malgré tout ce temps) et musique mémorable, on passe juste un agréable moment qui fait du bien au moral.
Le thème de la folie/possession était intéressant, mais ça reste au final trop plat, on se perd dans des scènes assez molles avec des personnages trop caricaturaux.
Ça manque également de tension: le réalisateur essaie d'en créer mais il semble que cela ne se fasse que par le biais d'une photographie un peu sombre, mais la sauce ne prend pas.
C'est très décevant au final.
Film sans prétention, qui fait rire de par ses gags, même si on peut déplorer un manque de profondeur et des personnages trop clichés. Mais dans on passe malgré tout un excellent moment.
Il y a de l'action, de l'émotion, du romantisme, de l'humour: le tout donne un rendu excellent qui nous fait passer un agréable moment avec de très belles chansons.
La force d’Old Boy tient en plusieurs points. Tout d’abord son histoire, d’une implacabilité déconcertante. Alors que la première partie nous plonge dans la perplexité, la suite va se révéler d’une ingéniosité frappante. Dès le début on se retrouve au même niveau que le héros, Oh Dae-Su, dans l’incompréhension de ce qui lui arrive : pourquoi se fait-il enfermer ? Pourquoi l’empêche-t-on de se suicider ? Et enfin, pourquoi le relâche-t-on ? Toute la complexité du film se résume par ces questions. Tandis que la chasse à la vengeance débute le film prend peu à peu une tournure déroutante qui va nous plonger dans les méandres d’un drame qui tournera à l’horreur.
Cette vengeance est un périple qui oscille entre la vie et la mort, comme le résume la simple image d’un homme sur une chaise, suspendu dans le vide. Un compte à rebours est lancé : Oh Daed-Su n’a que cinq jours pour trouver qui est derrière son calvaire qui a duré quinze ans. Son seul indice est un proverbe : « Le caillou et le rocher coulent dans l’eau de la même façon ». Les portes du passé vont devoir s’ouvrir devant cette course frénétique, et la vérité va éclater telle une bombe. Choqués, nous le sommes tout autant qu’Oh Dae-Su, car ce qui se cache derrière son emprisonnement défi les codes moraux et les pensées bienséantes, mais surtout touche presque au ridicule. L’ampleur des conséquences est disproportionnée par rapport au passé, et l’on ne peut s’empêcher de juger de folle la personne qui s’en prend au héros. La fin nous laisse pantois, désarçonnés : tout comme Oh Dae-Su nous nous sommes laissés entraîner dans la folie patente d’une personne et nous avons été manipulés comme de vulgaires marionnettes.
La vengeance est double dans Old Boy, mais surtout elle marque à jamais les personnes qui tentent de s’en acquitter. Les personnages sont prisonniers de cette envie et n’ont aucun moyen de s’en sortir : ils sont sienne à jamais. Ce qui m’amène au deuxième point fort du film : la prestation des acteurs, et de Min-sik Choi en tant qu’Oh Dae-Su. Il campe à merveille cet homme brisé, à la frontière de la folie et de l’animalité. Cheveux ébouriffés telle une crinière, yeux perçants, allure chaloupée d’un chasseur : tout en lui sonne comme un prédateur dans un corps d’homme prêt à sauter à la gorge du premier venu. Sa prestation est d’une justesse imparable. Alors qu’il aurait été facile de tomber dans le grotesque, comme c’est souvent le cas dans ce genre de films, Choi sait maîtriser son rôle à la perfection. Les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste et tous nous offres des personnages pris dans les tourments de la vie, si réels et humains de par leurs défauts et leurs choix. C’est une œuvre complexe et humaine que le réalisateur nous offre ici, rendue prenante par la réalisation qui fait la part belle à la violence. Mais sous les coups et le sang, c’est un romantisme qui transparaît, sur un fond de drame Shakespearien. On le ressent surtout grâce à cette BO magnifique, qui contraste grandement avec les images et nous propose une vision poétique de l’histoire.
Déroutant et brillant sont deux adjectifs qui, selon moi, caractérisent parfaitement ce film. On oscille entre vengeance et pardon, violence et amour tout comme le héros. Park maîtrise son film d’un bout à l’autre, et c’est une œuvre magistrale qu’il a su nous présenter.