Commentaires de films faits par beckygirly
Répliques de films par beckygirly
Commentaires de films appréciés par beckygirly
Répliques de films appréciées par beckygirly
Que ce soit le couple ou les étudiants, aucun personnage n'a réellement de charisme et tombent tous dans un stéréotype agaçant. (On passe sur le fait de voir Rogan dans un énième même rôle qui devient lassant). Pourtant il y avait matière à faire quelque chose d'un tant soit peu intelligent en creusant le thème du refus de vieillir mais le film se contente de l'effleurer pour mieux partir sur des gags ratés qui ne m'auront fait rire qu'une fois.
Lourd, sans saveur, le scénario est presque inexistant et nous afflige de dialogues à rallonge dont la principale teneur reste ce fameux mot en -F- ou d'autres propos au ras des pâquerettes. Le jeu des acteurs n'est guère plus convaincant, tout comme la réalisation qui se contente du minimum. Quant au pseudo conflit générationnel, il aurait eu plus d'impact si nous n'avions pas des parents aussi stupides que les étudiants. Là où le clash aurait pu prendre de l'ampleur et l'humour se développer plus finement on se retrouve avec une bande de gamins vulgaires et sans intérêt.
Le film rate son propos et se perd dans des gags inutiles qui l'éloigne fortement de la comédie.
Entre jeux de mots, auto-dérision et de nombreuses références, le film nous plonge dans une histoire au scénario pas très évident voire inexistant mais qui a le don de faire passer un excellent moment à travers des scènes et répliques devenues pour certains fans cultes.
Le scénario joue sur la rencontre improbable de deux univers qui finissent pourtant par cohabiter dans une bonne harmonie, le tout sur un fond humoristique qui marche toujours aussi bien malgré les années. On rigole du début à la fin, on prend plaisir à suivre Whoopi qui chamboule la vie des soeurs. Les musiques sont entraînantes et on finit même par chanter en coeur avec la chorale.
Drôle, léger, frais, on passe un excellent moment devant cette comédie.
Hors, je me suis retrouvée lésée. Certes on nous explique ce que sont devenus Mulder et Scully depuis leur fuite mais c'est tout. Rien sur Doggett et Reyes qu'on avait laissés quand même en difficultés.
Non, le scénario part sur une enquête dans un thriller des plus basiques qui n'est pas très convaincant et manque parfois de rythme. Les questionnements religieux de Scully sont fatigants, la révélation sur les disparitions insipides.... On n'atteint même pas le niveau d'un épisode basique.
Ce film n'apporte rien à la série à part de voir enfin Mulder et Scully ensemble... Il se laisse voir plus pour le côté nostalgique que pour son scénario.
On quitte donc rapidement le milieu de l’édition pour retrouver les personnages chez la famille d’Andrew durant un week-end où ils devront apprendre à se connaître pour sauver Margaret. On s’attend alors à des dialogues sur le passé de chacun, à ce qu’ils se découvrent à travers la parole. Hors le film préfère se concentrer sur la famille et ses problèmes, nous ramenant vers le côté conservateur symbolisé par la grand-mère qui n’aura de cesse de vouloir tout arranger afin de retrouver la parfaite petite famille américaine. On oublie dès lors le côté méchant de Margaret, quasiment inexistant, qui découvre les joies d’être entourée par des gens qui nous aiment tout en subissant des scènes soit disant humoristiques. Une comédie romantique sans gags ne serait plus une comédie sans cela. Le problème c’est qu’il est difficile de rire devant le ridicule des scènes qui n’apportent finalement rien de plus au scénario. Il faut dire que la prestation des acteurs n’aident pas particulièrement : entre une Sandra Bullock quasiment inexpressive et un Ryan Reynolds qui reste correct sans en faire plus, il est difficile de s’attacher et aux personnages et au film.
La Proposition offre donc une histoire passable mais peu passionnante dont la fin dépasse les limites de la crédibilité. Accompagné d’une réalisation simple sans mise en scène particulière, Anne Fletcher nous offre un film qui se laisse malgré tout regarder si on cherche la simple détente, qui en fera rires certains et d’autres pas du tout.
Hormis une première scène sympathique qui plante le décor du film en exposant les futures motivations du tueur, le reste est d’une médiocrité affligeante. Le scénario joue sur tous les clichés imaginables et possibles à commencer par les personnages, qu’il s’agisse du tueur ou des filles. Ces dernières ne sont que le pâle reflet de l’éternel stéréotype de la fille creuse et très belle qui ne parvient pourtant pas à réfléchir correctement, notamment quand elle est menacée de mort. Quant au tueur, on se retrouve dans le schéma constant de l’être bizuté, humilié durant sa jeunesse et qui après des années décide de se venger. On pourrait pardonner au scénariste de se contenter d’un tel tueur s’il avait seulement une once de charisme et de présence. Ce n’est pourtant pas le cas et on se retrouve avec un meurtrier portant un masque risible de chérubin qui empêche le spectateur de ressentir un quelconque frisson et qui le cantonne finalement à un rôle secondaire. Le manque de psychologie chez les personnages est hélas accompagné par un jeu d’acteurs quasi inexistant, excluant ainsi toute possibilité de développement de sympathie envers les victimes.
Outre le problème des personnages, c’est bel et bien le manque d’ambiance qui fait que ce film ressemble plus à une mauvaise comédie qu’à un réel film d’horreur. Les scènes s’enchaînent sans saveur et sans surprise, le tout étant grandement prévisible ; mais ce sont les scènes de meurtres qui restent les plus décevantes tant elles ne dégagent aucune tension ni angoisse. Si l’on peut reconnaître une recherche pour varier les tueries le problème est qu'on ne voit rien en général, ce qui est un peu le comble pour un film d'horreur. Le choix de garder les victimes hors champs pour la majorité des meurtres contribuent à ce sentiment de platitude qui traîne tout au long du film. La réalisation souffre elle aussi du manque de prises de risques et d’inventivité tant elle se repose sur du classique.
A part la scène d'introduction et la scène finale qui surprend un peu Mortelle Saint Valentin n'est vraiment pas un film mémorable. Entre lenteur, ennui et stéréotypes on est loin d'un vrai slasher, le réalisateur se contentant de nous offrir un pseudo thriller où le tueur est connu dès les premières minutes et où les incohérences fleurissent toutes les deux scènes.
Il est vrai qu’il n’est jamais aisé de se démarquer d’une œuvre originale lorsqu’on a affaire à une adaptation ou un remake et que l’on est plus facilement enclin à faire des comparaisons avec les premières versions littéraires ou cinématographiques. On n’échappe hélas pas à ce réflexe ici et ce pour la simple raison que la plupart des scènes sont pratiquement un copié-collé du film de 1976. Pourtant cette nouvelle version semblait vouloir s’éloigner de son prédécesseur en se focalisant sur la relation mère-fille, ce que semblait démontrer une première scène intéressante dans laquelle on peut découvrir la folie religieuse de Margaret White mais également un lien particulier entre elle et Carrie. Cependant l’idée est rapidement délaissée pour seulement resurgir à la fin de manière inopportun et maladroite, versant alors dans une forme de pathos ratée. Le reste du film n’est guère mieux, la réalisatrice se contentant d’emprunter à De Palma son scénario en contextualisant le tout à coup de téléphones portables et Youtube. Encore une fois l’idée est intéressante mais est tellement mal exploitée qu’elle ne semble n’être qu’un prétexte pour attirer un public plus large et plus jeune.
Les personnages sont eux aussi malmenés et perdent cette intensité que l’on peut trouver dans l’œuvre de l’écrivain et celle de De Palma. Quid de cette idée de passage à l’âge adulte ? On se retrouve avec un simple teen-movie qui ne met en avant que cette découverte des pouvoirs, laissant de côté la psychologie de Carrie et sa détresse. Outre un problème dans l’écriture, c’est aussi le jeu des actrices qui laisse à désirer. Si Julianne Moore est assez convaincante, il reste dommage qu’elle ne se soit pas approprié plus que cela le personnage, se contentant de nous offrir une performance un peu trop académique. Chloé Grace Moretz quant à elle ne parvient qu’à singer l’héroïne ; en plus de son physique qui nous empêche de visualiser la moche Carrie, ses mimiques faciales et gestuelles donnent l’impression qu’elle surjoue mais nous montre surtout son incapacité à faire passer une émotion à travers son regard, notamment la folie lors de la séquence finale.
Cette dernière, point culminant de l’histoire, rate son apogée et nous sert simplement un simulacre de surenchère et un trop plein d’effets spéciaux, comme si l’horreur de ce qui se déroule ne pouvait être montrée d’une autre manière. La réalisation, plate et sans saveur nous offre une scène insipide face au seau lors du bal, moment pourtant plus qu’intense car déclencheur d’une folie explosive. Carrie se transforme alors en un piètre double de Magneto avec ses gestes approximatifs et la vengeance qui débute manque de sincérité et de force. Le final ne relève malheureusement pas le niveau et les changements apportés n’apportent rien de plus au récit.
Carrie version 2013 se contente donc de mettre au goût du jour un film culte qui n’avait aucunement besoin d’un remake, ne prenant jamais de risques que ce soit au niveau du scénario ou de la réalisation plate et insipide. Entre scènes inutiles et prestations pour la plupart médiocres, le film oublie le propos du roman pour nous servir sa propre morale aseptisée à la sauce Hollywood, quitte à oublier le réel sens de l’histoire au profit du spectaculaire qui dénature les personnages et transforme cet énième remake en un pseudo film d’horreur.
Le film débute par une introduction étrange qui dévoile d’entrée les tenants du film, ne laissant du coup pas réellement de place à une quelconque surprise pour la suite. Une question se pose malgré tout, qui reviendra par la suite. Ce prélude reste assez intéressant dans son traitement et nous plonge directement dans une ambiance malsaine et glauque.
Passé ce préambule intriguant le film débute réellement avec l’arrivée des personnages dans la cabane au milieu des bois. Au premier abord il semble qu’il y ait un vrai travail sur les protagonistes. On est loin des ados qui viennent passer un moment sympa loin de tout et de tous. Au contraire, on a affaire ici à de jeunes adultes qui se retrouvent pour régler un problème important, ce qui ancre quelque peu le récit dans notre réalité. L’ambiance est déjà grave, lourde et accentuée par une photographie sombre, mais cette tentative de vouloir donner de la profondeur aux personnages échoue lamentablement dès l’apparition du fantastique. On retrouve alors de simples victimes assez fades qui ne parviennent pas à se démarquer d’autres films d’horreur.
Cependant, le vrai souci de ce remake reste pourtant un manque d’identité puisqu’il oscille entre renouveau et hommage à la version de Raimi, incluant de nombreuses références mais peinant à nous offrir quelque chose de véritablement inédit. Là où l’humour et le grain de folie de Raimi et Bruce Campbell apportaient de la fraîcheur et du changement, on se retrouve ici avec un récit sérieux qui tend donc vers le commun. Ce côté banal est aussi présent dans les maquillages qui ne sont pas rappeler ceux de Dick Smith dans l’Exorciste, cassant encore une fois cette tentative de nouveauté. Le point le plus décevant au final est ce trop plein de violence sanguinolente, ramenant le film à du simple au gore alors qu’il y avait un réel potentiel au départ.
Malgré tout le film se laisse très bien regarder. Même si l’horreur n’est pas présente et que l’on devine facilement ce qui va se passer, la réalisation excellente et la photographie crasseuse du film nous entraîne dans les bois pour un petit moment de détente.
Le jeu de point de vue donne un rythme au film, ponctué par tous ces gags, ce qui fait la force du film. Tucker et Dale sont les anti-héros par excellence, pas trop débrouillards, naïfs car ils ne voulaient qu'aider. Craig nous prouve donc à quel point les apparences peuvent être trompeuses.
Le potentiel du concept disparaît rapidement lorsque le film se transforme en huis clos et qu’une bande de jeunes se la jouant Orange Mécanique débarque pour retrouver leur proie, malencontreusement secourue par le fils Sandin au grand cœur. Le film devient alors long, trop long même puisqu’il va falloir attendre un bon moment avant que la brutalité ne se déchaîne. Malgré la présence fortuite de deux personnages imprévus dans la maison qui pourrait déjà amener du piment, le suspense n’est pas présent. Tout, ou presque est prévisible, ce qui gâche un peu plus l’originalité de départ. Du côté de la violence, on est servis puisqu’outre le fait qu’elle soit gratuite elle est montrée entièrement, sans artifices.
En ce qui concerne les personnages, seul le père interprété par Ethan Hawke reste crédible et sa forte présence permet de s’attacher quelque peu à lui, ce qui reste impossible pour les autres personnages un peu trop creux et qui bénéficient d’un traitement bien trop léger. Ici aussi la prévisibilité des actions de certains protagonistes reste bien trop importante, enlevant tout sentiment de surprise.
Au final, malgré une idée des plus originales, The Purge se noie dans une réalisation basique, sans saveur et qui l’empêche de réellement se démarquer d’autres films du genre. S’il reste sympathique à regarder, il ne reste pourtant pas inoubliable.
Le film sort de l’ordinaire puisque la première surprise du scénario réside dans le fait que les personnages soient en fait des acteurs qui jouent réellement leur propre rôle. A travers des scènes cocasses et des répliques plus irrévérencieuses les unes que les autres les acteurs démontrent d’une belle autodérision assez délirante qui prend souvent le pas sur le scénario.
Tout le monde en prend donc pour son grade, chacun rit de soi pour notre plus grand bonheur. Mais le film prend une direction quelque peu différente dans une deuxième partie qui, tout en gardant ce fond comique, se penche plus sur l’apocalypse. Le délire ici est plus poussé, avec des scènes plus que déjantés (on notera Jonah Hill dans une position assez particulière). Malgré une légère baisse de régime à un moment, le tout reprend du pep’s à la fin pour un final surprenant mais toujours dans la bonne humeur.
This is the end est donc bien un gros délire qui s’assume parfaitement et qui nous offre une fin du monde comique. Même s’il ne révolutionne en aucun cas les comédies, il a le mérite de remplir son rôle et de nous faire rire.
L'histoire se joue surtout entre l'affrontement de trois personnalités. D'un côté on a un Samuel L. Jackson terrifiant de froideur, qui n'hésite en aucune façon à utiliser ses ustensiles: il est prêt à toutes les tortures pour connaître la vérité. Face à lui se trouve un Michael Sheen grandiose qui joue à merveille le torturé qui résiste au plus haut point. Carrie-Anne Moss, quant à elle, joue le rôle de la morale bienséante, qui veut que tout peut être obtenu sans passer par la violence. Après tout, ne vivent-ils pas dans un pays civilisé?
Malgré cette rapide description des personnages, on se rend vite compte qu'ils n'incarnent en aucun cas les caricatures de l'homme immoral et de la femme au sens morale irréprochable. Bien au contraire, si c'est l'impression qu'on ressent au début du film, cette impression va vite disparaître puisqu'on s'aperçoit que les personnages sont bien plus travaillés que ça. Chacun va finalement basculer d'un côté vers l'autre. L'agent Brody va devoir se résoudre à cette méthode de torture, et on s'aperçoit que Jackson n'est pas réellement sans coeur. Tout est bien plus complexe que ce qu'il n'en paraît.
La tension monte au fur et à mesure que le film avance, elle gagne les spectateurs qui se demandent jusqu'où ira Jackson pour parvenir à ses fins, et si surtout il va y arriver. La fin atteint son paroxysme avec un affrontement étonnant et une révélation surprenante.
Ce film nous plonge dans une tension psychologique et nous montre cet inconnu qui est pourtant prisé dans les guerres. Il nous pousse à nous poser cette question: jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour sauver des milliers de vies?
Tout cela est rendu grâce à une réalisation assez épurée, qui manque parfois de punch. Par contre, au lieu de tomber dans une réalisation à la Saw où les tortures plus atroces les unes que les autres sont montrées, Jordan choisit de suggérer ses scènes, renforçant ainsi cette impression de cruauté, impression rendue grâce au super jeu des acteurs.
En aucun cas Jordan ne prend parti dans son film. Il amène ses spectateurs à la frontière de la morale et nous montre les choix qui nous sont proposés, sans pour autant dire lequel est le meilleur. Y'en a-t-il seulement un bon ?
Unthinkable a le mérite de nous dévoiler une vérité quasi-inconnue en étant très efficace.
Présenté comme une préquelle, ce n'est déjà pas du tout le cas puisqu'on l'on jongle entre avant/pendant/après le premier 300, le tout de façon tellement décousu qu'on ne comprend plus très bien comment le temps passe. Alors que le premier opus présentait un scénario qui tenait la route, ici on se retrouve avec du vide. Le propos est inexistant et la guerre entre grecs et perses n'est au final qu'un prétexte pour filmer des hommes torse nus avec énormément d'hémoglobine. On retombe dans cette mode du gore dont le but n'est que montrer quelque chose de choquant (hélas raté tant on a soupé de cet effet cette dernière décennie) sans fond intelligent. Du spectacle pour du spectacle qui aurait pu à la rigueur marcher si le réalisateur n'usait pas toutes les 5 secondes de ce ralenti à la Snyder.
Les scènes de combat ne sont guère convaincantes: brouillonnes, ridicules pour la plupart, on est loin des spartiates et de leur organisation. De plus, qu'elle est l'utilité d'avoir ces combats sur des bateaux, les perses ayant déjà débarqué?
En conclusion, avec un scénario inexistant, des incohérences barbares, des clichés et caricatures de trop on a le cocktail parfait d'une suite ratée pour un film qui n'en avait pas besoin.
Le scénario du film n’est pas exceptionnel et pourrait même tenir sur un post-it. Malgré sa légèreté, il nous propose une idée intéressante, assez bien développée, qui nous plonge dans un huit-clos où l’angoisse et le sadisme sont au rendez-vous. Tandis que le début traîne assez en longueur, et ce malgré une présentation assez succincte des personnages principaux, la suite se révèle un peu plus prenante, réservant même quelques jolies petites surprises.
Mais l’intérêt du film ne passe pas par ces scènes, mais bien par ses personnages. Le héros, loin d’être le bon petit samaritain que l’on rencontre habituellement, est un escroc en proie au doute au vu de la situation. Lui-même pris par le temps, il hésite entre partir ou sauver les habitants. Ses actes sont dictés par son propre rapport à la réalité de ce qui se passe, ce qui le rend plus humain que les éventuels preux chevaliers toujours promptes à sauter à la gorge du tueur pour sauver la vierge effarouchée. L’autre personnage intéressant n’est autre que le tueur lui-même. Vrai psychopathe, on ne connaît rien de lui : ni son nom, ni sa voix, ni son visage. Il n’a aucune identité propre, ce qui le rend extrêmement effrayant. De ce fait, il est au même niveau qu’un Jason ou Michael Myers, dont la seule présence suffit à faire frissonner, caractérisé lui aussi par un masque mais également par ses yeux qui luisent d’une intensité inquiétante. Pas la peine de lui chercher une raison pour les meurtres : il assouvit, en bon psychopathe, ses propres envies de jouer avec des humains.
A travers une réalisation classique, on découvre un assez bon film, qui se laisse regarder sans pour autant qu’on puisse crier au film révolutionnaire. Même s’il y a de bons points, il connaît quelques longueurs, notamment au début, et une fin plutôt décevante qui laisse présager une suite (The Collection). On peut également voir à travers ce film une version plus morbide et gore de Maman j’ai raté l’avion. Malgré ça il reste assez divertissant, surtout pour les fans de tortionnaires.
Ce qui apparait comme un jeu inoffensif va vite se transformer en un effroyable cauchemar. La compagnie du jeu s’immisce rapidement dans la vie d’Orton et cette intrusion marque le début de l’enfer pour le héros. Que se passe-t-il ? Qui est cette compagnie ? Que veut-elle ? Telles sont les questions qu’il se pose, tout comme le spectateur. Car le tour de force de Fincher ici est bien de mettre le spectateur au même niveau qu’Orton, sans lui donner aucune indication sur ce qui est en train de se passer. La frontière entre le jeu et la réalité semble disparaître, comme le laisse supposer l’affiche du film et l’image du puzzle qui entache le visage d’Orton. Cela passe par différents niveaux dans le film : d’abord une intrusion de domicile, avec l’apparition d’un clown pour sonner le début du jeu, et on enchaine avec des scènes qui montent en tension. Orton se retrouve à courir pour sa vie, dépassé par les évènements. Chaque nouveau personnage rencontré se transforme en potentiel ennemi, la paranoïa gagne le héros, tout comme le spectateur.
L’atmosphère devient plus oppressante alors que la fin arrive, et le final que nous offre Fincher est renversant par la conclusion donnée et inattendue.
La tension qui habite ce film est parfaitement rendue par la photographie très gothique, qui n’est pas sans rappeler Se7en. Cette image noire et glauque prédomine tout le long, donnant l’impression de danger qui parcourt la ville de San Francisco et qui poursuit Orton.
Quant à Michael Douglas, le rôle lui convient parfaitement : un personnage qui ne sourit pas, est un tant soit peu antipathique : il incarne tout à fait cet homme irritant au possible.
Le seul vrai bémol provient de la bande son. L’utilisation du piano rend un effet loin d’accompagner un thriller ; trop calme, elle pèse parfois dans les scènes importantes.
A travers la manipulation qui règne en maître dans le film, on a affaire à une métaphore sur le cinéma : ce dernier doit constamment innover afin d’amuser la populace, au risque de la perdre dans les méandres de l’ennui.
The Game est un très bon film, qui malgré quelques défauts, parvient à divertir en amenant le spectateur à sa suite.
L’exercice de réalisation est réussi et l’on se retrouve plongé dans cette décennie. Dur de croire que le film a été réalisé en 2010 tant Ti West a porté un souci du détail jusque dans le grain de l’image et dans les titre et générique du film. Les décors eux-mêmes sont représentatifs d’une époque aujourd’hui révolue mais qui continue à en faire rêver certains. Adieu voitures derniers cris à la jante éclatante, téléphones portables, MP3, habits à moitié absents pour les filles. Place ici au bon vieux walkman, aux jeans presque pattes d’éléphant, à la vieille voiture cabossée ainsi qu’aux téléphones publics. Tout est là pour nous emmener dans les années 80.
Si l’esthétique du film est parfaitement aboutie, il n’en est pas de même du scénario. Ti West, dans sa quête de l’hommage, a voulu reprendre les ficelles des films d’ambiance de l’époque en prenant pour cela le temps de poser l’histoire et de faire monter la pression jusqu’à offrir un final horrifique. Sauf que la sauce ne monte pas et que le résultat est plus que plat. On reprend le bon vieux thème de la baby-sitter qui doit se rendre dans une maison un peu éloignée de la ville afin de garder, non pas un enfant, mais une vieille femme. Changement étrange, mais qui pourrait apporter justement un peu de fraîcheur. Si cela avait été exploité mieux que cela. Le problème, c’est que la mise en place est bien trop longue. Malgré une présentation du début sympathique, l’arrivée dans la maison sonne le début d’un long calvaire pour le spectateur en mal de frissons. Alors que l’on s’attend justement à ce qu’il se passe quelque chose dans cette maison, que l’on joue avec nos nerfs, on ne fait que suivre l’héroïne dans son exploration de la maison. Même si la photographie du film joue sur un clair-obscur, afin de donner une impression d’oppression, on n’est guère touché et on suit les pas de cette jeune fille qui attend sa pizza. En dépit d’une scène dans cette très longue séquence, qui prédit un tournant prochain dans le film, l’ennui s’empare rapidement de nous tellement il ne se passe rien, pas même un petit sursaut. Le dernier quart d’heure tente de changer la donne, avec une partie un peu plus dynamique. On retrouve l’image de l’héroïne combattive, mais la peur n’est toujours pas là. Seule la dernière scène présente une petite surprise, mais c’est tout.
The House of The Devil nous promettait rien que par son titre une histoire intéressante, terrifiante. Le film échoue au final dans sa tentative de faire peur, étant bien loin d’un Rosemary’s Baby. On retiendra cependant, à défaut du scénario, l’intérêt porté à l’esthétisme années 80 qui nous renvoie dans le passé.
En plus de jouer sur le côté vieillissant du héros, le film offre un côté plus que caricatural des autres personnages. Ces derniers, au final peu présents, démontrent du peu d’imagination du scénariste qui use des clichés déjà vus et revus. On retrouve ainsi le beau gosse courageux qui a servi l’armée, la fille téméraire amoureuse du beau gosse, le fou déluré qui contribue au comique du film et l’adjoint mexicain, immigré parfaitement intégré mais toujours feignant et qui ne sert pas à grand-chose. Quant au méchant, c’est le bon mafieux mexicain sans cœur ni âme prêt à tout pour parvenir à ses fins, mais qui est hélas, trop effacé.
The Last Stand, bien que divertissant, semble pourtant se destiner à un public en particulier : les républicains. Il est difficile de passer à côté de l’idée de patriotisme qui se révèle dans le titre même. Mais le film semble également démontrer la nécessité d’avoir une arme chez soi afin de se protéger dans n’importe quelle circonstance. Cela se traduit notamment dans la scène du fermier qui roule sur son tracteur accompagné de son fusil, ou bien celle avec la vieille dame qui n’hésite pas à tirer sur un malfrat. Ainsi, quoi qu’il arrive, il faut être armé et prêt à se défendre et défendre son pays. Heureusement, cette idée s’efface quelque peu face à la réalisation du sud-coréen. Même s’il n’avait pas une totale liberté, on sent la patte de Jee-Woon dans de nombreux plans, en particulier les plus violents et les plus gores, ou encore cette magnifique course poursuite dans un champ de maïs.
En conclusion, The Last Stand est un très bon film d’action qui surfe sur la nostalgie des films des décennies précédents. Caricatural, mal écrit mais à la réalisation quasi impeccable, on est sûr de passer un agréable moment avec Mr Univers si tant est que l’on prend le film pour ce qu’il est : une série B avec de l’action à gogo sans prétention.
Cette comédie est sympathique, mais la réalisation n’aide pas à l’avancée de l’histoire. Elle est trop basique, trop souvent coupée par des matchs de basket qui durent une éternité pour que le plaisir du film soit bien présent. Côté prestation, il n’y a rien à dire sur Michael J. Fox toujours aussi parfait dans ses rôles. On retiendra le maquillage plutôt déluré pour le loup-garou, qui ressemble plus à un gentil toutou qu’à un vrai loup-garou. On est très loin de Hurlements de Joe Dante, mais c’est sûrement la comédie qui veut ça.
Loin d’être exceptionnel, ce film se laisse voir et on passe quand même un bon moment.
C’est alors que débute une seconde partie très dynamique, qui joue énormément sur les quiproquos, donnant des scènes délirantes. On doit notamment ces moments de plaisir à Fogell devenu McLover qui est lancé dans une aventure qui tiendrait presque de l’irréel. Les délires s’enchaînent mêlant stupidité et irresponsabilité. Accompagné de deux policiers qui semblent avoir pris sous leurs ailes le jeune homme, ce dernier se retrouve embarqué dans des situations totalement loufoques qui laissent à penser qu'il est en voie d'apprentissage. En effet les deux policiers ne sont que l'échos des losers, version adulte et ils semblent conduire McLover vers la voie des hommes à travers des scènes qui tiennent du rite initiatique.
Malgré ses scènes farfelues, le film est assez réaliste et intelligent dans sa manière de dépeindre une certaine partie de l'adolescence. Nos trois héros tentent avant tout ici de s'intégrer aux autres, et le seul moyen sera de passer pour le sauveur de la soirée qui ramène l'alcool et par extension de s'envoyer la fille de ses rêves. L'amitié a elle aussi une place importante, puisque celle entre Seth et Evan sera mis à mal durant leurs parcours.
Si Superbad ressemble à un teen movie uniquement basé sur le cul, le film fait malgré tout preuve d'esprit et d'humour acéré qui montre un travail brillant. Lourd, cru, grossier, rien n’échappe au vulgaire de Seth. Malgré une fin un peu trop longue, on passe un agréable moment en compagnie de ces losers qui prouvent que malgré tout, on peut parvenir à son but, ou du moins s’en rapprocher grandement en restant au final naturel. Petite réussite pour les productions Apatow, qui ouvrent un peu plus la porte aux héros/losers tels qu’on pourra les retrouver par exemple dans la série British The Inbetweeners.
On retrouve nos même 3 héros: Sydney, Dewey et Gale qui vont encore une fois être aux prises d'un tueur. Comme pour les précédents, Sydney est encore et toujours visée, Dewey a toujours l'air du petit flic pas doué et Gale tente par tous les moyens d'avoir le scoop du siècle en se lançant elle aussi sur les traces de Ghostface. Sauf que tout le monde a vieillit, et le film prend cet aspect en compte et le retranscrit avec une note de cynisme. L'exemple de Gale est le plus parlant. En effet, elle ressemble parfaitement à ces femmes qui aiment le succès et l'ont touché du doigt avant de connaître la déchéance. Botoxée pour tenter de faire plus jeune, elle est sur le déclin et est prête à tout pour revenir sur le devant de la scène.
L'ironie de Craven ne s'arrête toutefois pas ici. Il se sert des nouvelles technologies pour décortiquer les nouveaux codes du genre, et pour tourner en dérision les suites et remakes de slashers ou films d'horreur dignes de ce nom. Ainsi, il nous offre une des meilleures scènes d'introduction réalisées ces derniers temps dans ce genre. Il utilise la mise en abyme avec brio, menant en bateau le spectateur que nous sommes, se moquant avec malice de nous et de notre tendance à ingurgiter des suites et à en redemander. Il parodie en même temps le début si célèbre du premier Scream, tout en finesse et beauté.
Et puis commence réellement l'histoire du film, nous plongeant dans cette réalité régit par les technologies comme les iphones, les mini caméras qui retransmettent en temps réel ce qu'elles filment. La surprise et l'horreur ne sont pas de mises dans cet opus. Les scènes des meurtres que nous offre Craven se devinent et ne causent pas réellement d'effroi. Ce sont les dialogues qui nous interpellent le plus et qui font la richesse de ce film.
Comme toujours, ce qui prédomine dans ce film c'est: qui est le tueur, ou plutôt les tueurs? Car ils agissent toujours en binôme dans Scream. Ici aussi Craven arrive à nous perdre, nous montrant des personnages suspects, nous faisant élaborer des théories alors que finalement nous sommes loin de la vérité.
C'est ce mélange de genre, allant du slasher à la comédie ironique qui fait que nous accrochons à ce film.
La séquence de fin est à la hauteur de celle du début, et le film se termine sur une réflexion sur notre société bien amer.
Il faut aussi dire qu'Anderson ne fait en aucun cas preuve d'originalité, tant dans sa réalisation qu'au niveau musicale, puisque l'on se retrouve avec un mixe de différents films. La patte du réalisateur n'est pas présente, à part pour les scènes les plus ridicules du film,
On se retrouve avec des mousquetaires qui empruntent à Hulk ou au héros d'Assassins Creed; le duc de Buckingham devient l'opposé du personnage du roman et Orlando Bloom copie un peu trop Johnny Depp en Jack Sparrow. Je passe sur le jeu d'actrice de Milla Jovovich qui ressemble à ce qu'elle fait d'habitude.... comme dans Resident Evil par exemple.
Bref, pour moi rien ne va, du scénario à la réalisation, sauf le jeu de la plupart des acteurs. Cette adaptation est médiocre, brouillonne et sans intérêt.
Ce film réussit à créer son petit effet avec notamment quelques clichés du genre qui fonctionnent à merveille: une grande maison ayant abritée des enfants auparavant et qui se trouve à l'écart, des bruits étranges dans cette immense demeure, une vieille femme bizarre que personne ne connait et qui semble en vouloir à l'enfant. Bayona nous plonge dans l'univers de cette famille avec une technique efficace: des plans larges avec une caméra qui se déplace lentement, prête à montrer aux spectateurs un monstre sorti de l'obscurité, alternée avec une réalisation plus intimiste, en particulier au début pour la présentation des personnages.
L'intrigue se mélange à un jeu de piste qui atteint son apogée à la fin, avec la révélation qui ne peut qu'étonner. Cette fin contraste avec le rythme du film qui monte en adrénaline, mais elle reste largement correcte, nous offrant une réponse des plus plausibles.
Le thème du film se concentre sur la disparition d'un enfant dans une famille, le refus d'abandonner des parents en ne sachant où se trouve leur enfant. Mais c'est surtout la lutte d'une mère prête à croire et tenter l'impossible afin de retrouver l'être aimé. Jusqu'où seriez-vous prêts à aller?? Voilà ce que ce film démontre, avec justesse, en incluant une bonne part d'humanité souvent absente de films d'horreurs ou thrillers.
Cette nouvelle version de Maniac s’éloigne de l’original par bien des points, avec notamment un acteur inattendu dans le rôle de Franck, psychopathe à ses heures perdues puisqu’il s’agit d’Elijah Wood. Chétif, petit, il est l’opposé du premier Franck incarné par Joe Spinell. Ce choix a d’ailleurs fait hurler certaines personnes, en ravissant d’autres. Loin d’être le meilleur rôle de Wood, ce dernier parvient néanmoins à rendre crédible la folie de Franck malgré ses rares apparitions. Le contraste entre son apparence chétive et ses actes l’ancrent dans une réalité trompeuse où le diable revêt le visage d’un ange.
Autre changement majeur : la réalisation. Pour mieux immerger le spectateur, Khalfoun a choisi un moyen assez particulier en utilisant la vision subjective. Si on est totalement pris au dépourvu dans les premières minutes du film, cette technique, pour aussi intéressante qu’elle soit, finit par lasser et ce pour au moins deux raisons. La première est qu’être totalement immergé dans la peau du tueur peut mettre mal à l’aise voire dégoûter le spectateur qui n’a d’autre échappatoire que celle de vivre et subir la folie du personnage. La seconde est tout simplement que ce procédé empêche le film d’avoir une réelle ambiance stressante et horrifique puisqu’aucun effet de surprise ou de tension n’est possible. Le lieu de l’action contribue également à étouffer un possible sentiment de stress ou peur. On se retrouve dans un Los Angeles pratiquement vide, de jour comme de nuit, qui reste une banale ville sans mystère ou inquiétude.
Du côté du scénario, ça reste basique, linéaire, le tout dans la violence des meurtres. A part une réalisation peut être trop audacieuse, le reste est prévisible, parfois lourd. Les flashbacks qui laissent deviner la cause des maux de Franck ne sont guère intéressants et appauvrissent un récit déjà léger.
Au final, Maniac est étrange, il perturbe mais ne parvient pas à embarquer réellement le spectateur à sa suite. On se retrouve avec un film moyen au potentiel laissé de côté.
C’est ainsi que deux petites filles, disparues depuis 5 ans, vont enfin être retrouvées par hasard dans une cabane dans les bois et vont devoir réapprendre à vivre en société, entourées par leur oncle et son amie Annabel incarnée par Jessica Chastain. Seul problème, c’est qu’il semble que les petites filles ne soient pas vraiment seules, ce qui va apporter son lot de situations inquiétantes et inexplicables.
L’introduction du film est prometteuse : elle lance le spectateur d’emblée dans l’action, à la suite d’un père qui s’enfuit avec ses filles. Des questions sont soulevées tandis que l’on découvre un paysage enneigé magnifique. Dépassé le générique particulier, très bien fait et très intéressant, le film tombe dans le conventionnel, utilisant les techniques classiques pour effrayer le spectateur. Si certaines scènes sont plutôt efficaces, le tout est redondant, guère aidé par un scénario assez faible. En effet ce dernier, en voulant jouer sur l’opposition entre les deux figures féminines incarnées par Annabel et Mamà, finit par seulement se focaliser sur Annabel au détriment des autres protagonistes. Ainsi le personnage de l’oncle disparait une bonne partie du film tandis que le psychiatre, l’autre protagoniste masculin au rôle un peu plus important, est sous traité pour finalement ne donner qu’une image antipathique. Pourtant la présence du psychiatre est intéressante car il représente la raison et le rationnel qui se heurte au paranormal. Entre refus d’accepter les propos des fillettes comme réalité et envie de découvrir ce qu’il en est réellement, ce personnage se perd dans des scènes assez longues pour terminer dans une scène des plus ridicules. Ce sous traitement d’un protagoniste secondaire passerait encore si le personnage de Mamà était lui bien écrit. Cependant ce rôle supposé horrifique reste dans le basique, que ce soit pour son histoire personnelle ou ses tentatives de faire peur, laissant le spectateur dubitatif face à ce fantôme.
Mais la réelle déception provient de la fin : alors que durant tout le film le réalisateur s’est efforcé de nous plonger dans une ambiance de terreur, voilà que l’histoire prend un tournant différent et change de genre pour se transformer en récit fantastique. Si la surprise est réussie, on n’en reste pas moins dépité face à ce changement soudain qui casse un rythme difficilement établi.
Les personnages sont intéressants et variés. Emma Stone nous offre une Olive rafraîchissante de par son originalité. Sa bonne humeur, sa gentillesse, son intelligence et ses répartis en font une ado décalée dans le bon sens du terme.
Le scénario est bon et tient la route (on peut relever quelques trucs un peu gros), avec une narration qui tend à l'auto-réflexion d'Olive. C'est d'ailleurs l'un des points forts du film qui ne perd jamais de vue son propos et reste toujours concentré sur son héroïne.
Avec un sujet intéressant et bien mené et de belles références aux films d'ados de années 80 Easy Girl se laisse regarder avec plaisir.