Bien trop classique sur la forme, mais absolument touchant lorsqu'il dépeint le rapport tumultueux qu'entretient Maurice avec son homosexualité, et ses relations avec

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Clive puis Alec. J'ai aimé voir comment deux homosexuels prennent deux postures totalement différentes vis-à-vis de la société qui les rejette: l'un se réfrène et se fond dans la masse tandis que l'autre, incapable de se renier, vivra son amour caché. "Maurice" est un film d'une sincérité très appréciable.

Un film vraiment pas mal avec un Dustin Hoffman toujours au top dans le rôle d'un personnage assez décalé. "Le Lauréat" a un univers, une ambiance à part et je pense que la musique et le thème plutôt surprenant pour son époque y sont pour quelque chose. La fin est à la fois amusante et déroutante. C'est un film qui ne ressemble qu'à lui.

Je dois dire que je craignais vraiment que cet opus soit un "chat noir" de la saga pour les fans car il est plus politique et que le concept de l'arène disparaît. J'étais aussi très dubitative sur le fait de séparer le troisième tome en deux films, et surtout, j'avais été très déçue par le deuxième volet. Et bien tout ce que je reprochais à "L'Embrasement" est ici gommé et "La Révolte Partie 1" a ravivé ma foi en la saga cinématographique. J'ai trouvé le deuxième trop asphyxié, celui-ci prend le temps de respirer, de délier ses scènes et ses intrigues. Le deuxième était trop formaté "action à l'hollywoodienne", celui-ci se rapproche davantage de l'intimisme du premier, et de l'exploration psychologique. Enfin, le deuxième était étouffé par le livre original, celui-ci s'en détache en s'éloignant du point de vue de Katniss et en nous montrant des scènes inexistantes dans le livre, comme

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le sauvetage des tributs au Capitole[/spoiler]. Et surtout, "La Révolte" est incontestablement le volet le plus émouvant de toute la saga (si on omet peut-être [spoiler]la mort de Rue dans le 1[/spoiler]). J'ai été bouleversée par "L'Arbre du Pendu", et mon cœur volait en mille morceaux à chaque apparition de Peeta. D'ailleurs, j'avais très peur [spoiler]que sa folie soit totalement bâclée, peu inspirée ni crédible, et ce n'est pas du tout le cas. La scène d'étranglement a stupéfié le public, et les yeux de Katniss dans la scène suivante ont choqué tout le monde. C'était vraiment saisissant. L'aspect politique est intéressant en ce qui concerne l'usage de la propagande et l'instauration de la Terreur par le Capitole. Je comprends pourquoi tout le monde n'aimera pas cet opus, on peut lui reprocher un ton monocorde et le fait que toutes les scènes ne sont pas inoubliables. N'empêche que je l'ai aimé, j'ai pris un plaisir incroyable devant ce film. Et je frémis d'impatience et de tristesse en pensant à la deuxième partie à venir.

Mon deuxième Almodovar après "Etreintes brisées", et un deuxième bon film. Je suis scotchée par le scénario brillantissime, cette manière tortueuse qu'il a d'évoquer ensemble la réalité et le cinéma et de les mélanger, et par la performance de Gael Garcia Bernal, le meilleur rôle que je lui aie vu. C'est vraiment un film troublant et sinueux, passionnant et inventif.

La musique est géniale, les paysages sont superbes, les personnages cools. Malgré cela le film ne m'a pas passionnée les 3/4 du temps. Heureusement émerge lentement une réflexion sur la liberté, et on voit le regard que porte la société américaine, tantôt violent tantôt fasciné, sur ces marginaux en errance. Et leur mal-être finit par éclater dans une des scènes finales au cimetière, où le montage nerveux est très perturbant. Cette séquence m'a suffoquée, de même que la scène finale, qui est malheureusement parfaitement logique au vu de ce que le film avait proposé précédemment. Donc "Easy Rider" n'est pas très accessible et pas toujours palpitant, mais il mérite quand même qu'on s'y attarde.

J'ai été la première étonnée d'aimer ce film! Ce genre d'humour me paraît habituellement très très très lourdingue et stupide, mais je ne sais pas pourquoi, dans ce film, ça passe bien. Il y a vraiment des choses bien trouvées, d'autres sont inutiles soit, mais sinon l'humour est bien placé, un peu fou, et ça défrise! J'aime ce film sans doute malgré moi, mais bon quand c'est fun, c'est fun, pourquoi bouder son plaisir?

Un film sympathique à regarder, même si le contexte historique est trop peu exploité, on passe un moment agréable à suivre les tribulations de Fernandel et Marguerite. Certains passages sont assez amusants, d'autres vraiment jolis. Pas le film du siècle, pas de révolution ou d'immense originalité, mais une belle rencontre comme le cinéma sait les créer.

Si Gary Cooper est excellent, le film m'a laissée dubitative. Le shérif est une figure classique du grand héros fondamentalement bon capable de se battre seul contre les méchants. Et les femmes sont, comme toujours, pleines de volonté et aimantes. En fait, "Le train sifflera trois fois" manque d'un souffle nouveau par rapport aux autres westerns, je n'ai rien trouvé qui le démarque, à part l'interprétation de Cooper et Grace Kelly, mais ça ne fait pas un film. C'est l'anti-Rio Bravo, où la solidarité permettait de l'emporter. Ici, le shérif devra se débrouiller seul. Et il fait preuve de tant de courage dès le départ

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qu'on ne peut pas imaginer un seul instant qu'il ne s'en sorte pas. Il m'a manqué des surprises, et plus de recherche dans le scénario aussi bien dans l'intrigue que dans les personnages.

Un film assez incroyable avec un Viggo Mortensen au top du top. "A history of violence" traite d'un sujet fort et percutant avec beaucoup d'intensité. J'ai aimé le rythme du film, qui prend son temps pour poser les intrigues, installer ses personnages et les développer psychologiquement. Ils sont pratiquement tous très complexes, et c'est bienvenu. Le film est superbe d'intelligence et de réflexion sur la violence qui nous habite, qui nous fascine autant qu'elle nous révulse, sur la société américaine et la famille. "A history of violence" propose ainsi des tas de pistes d'explorations dans lesquelles on ne se perd jamais, car Cronenberg et sa mise en scène impeccable nous guident tout au long de cette histoire glaçante et saisissante. Un film stupéfiant.

Un film très intéressant sur la révolte de la jeunesse et sur les émotions violentes qui l'habitent. Je comprends totalement pourquoi il a marqué toute une génération, par sa manière de dépeindre avec justesse cet état d'esprit. James Dean est monumental, mais avais-je besoin de le préciser? Quelques faux raccords un peu dérangeants, mais dans l'ensemble, "La Fureur de vivre" est vachement bien fait, et a quelque chose de vraiment fascinant.

L'intro est un peu pompeuse, mais bon vu que je ne connaissais pas du tout le sujet ça m'a quand même bien placée dans le contexte. Je trouve aussi que parfois l'ode à la mixité culturelle est trop appuyée (avec le couple Schlomo-Sara), et que la fin

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est un peu idyllique, le pauvre petit garçon devenu un bon médecin et qui retrouve sa mère par hasard[/spoiler]. Sur la fin d'ailleurs, il y a un enchaînement d'évènements un peu bâclé, de choses qui ont l'air anecdotiques alors qu'elles ne le sont pas du tout, comme [spoiler]quand Schlomo se fait tirer dessus . Des défauts donc, pour "Va, vis et deviens", mais ce film reste profondément humain, un parcours de vie surprenant et assez touchant à suivre.

Si je m'attendais à voir un aussi bon film! Et oui, des grands films d'1h40, ça existe! Je ne sais pas ce qu'il y a avec la mise en scène, mais le film dégage une puissance et une intensité troublantes. En fait, je pense qu'il y a une véritable maîtrise de la caméra, et que dans ce genre de film éprouvant, ça fait une différence énorme. Angoissant, palpitant, intelligent dans ses nuances, très importantes sur un sujet aussi houleux que celui-là, "'71" prend aux tripes et est sans doute l'un des meilleurs films que j'ai vu cette année. Et confirme, après "Les Poings contre les murs" entre autres, que Jack O'Connell est un acteur merveilleux. Il me tarde de le voir dans "Invincible" (Unbroken) d'Angelina Jolie en Janvier prochain.

Je ne peux décemment pas "aimer" ce film. Dès le départ, il y a une sorte de fatalité qui va conduire Bess à la dégradation, à laquelle elle ne peut échapper, et je trouve ça terriblement malsain. Tout s'accumule pour la conduire

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à sa perte, si bien que je n'ai jamais pu avoir le moindre plaisir devant ce film, même pendant les scènes de bonheur du début tant j'anticipais les tragédies qui allaient arriver. Sur la forme, le film est impeccable (la photo en particulier), mais tout sur le fond est repoussant. Je n'ai jamais su si je prenais en pitié ou si je haïssais Bess (Emily Watson est géniale), elle était perdue d'avance pour moi si bien que je n'ai jamais eu la moindre connivence avec elle alors qu'on la suit pendant 2h30. Et je n'ai toujours pas réussi à déterminer la véritable nature du personnage de Jan. "Breaking the waves" est franchement dérangeant et souvent abject. Si on remarque des éléments qui se retrouveront plus tard dans "Dancer in the dark" (personnage plein d'amour qui va être battu par la réalité même s'il cherche à s'en échapper par le rêve), j'ai eu une tristesse immense devant ce film que je n'ai jamais eu devant "Breaking the waves", qui m'a juste apporté de la répulsion tant il aime salir ses personnages.

Sur un sujet qui ne paraît pas très cinématographique (comment filmer un homme paralysé et ce qu'il ressent sinon en accompagnant les images d'une voix off?), Julian Schnabel tire un univers visuel fascinant et foisonnant directement tiré de l'esprit de son personnage. Un film terriblement triste d'où se dégage une impression de fatalité perturbante dans certaines scènes, par exemple lorsqu'on nous montre des images de Jean-Dominique à plusieurs moments de sa vie pour se terminer sur son visage déformé, que l'on voit vraiment pour la première fois. Forcément, on se projette aussi à la place du personnage ce qui est dérangeant. Et je trouve intéressant que la narration soit un peu perturbée, par exemple on ne nous montre l'attaque de Jean-Dominique qu'à la fin. Mathieu Amalric est saisissant de justesse. "Le scaphandre et le papillon" est un film qui fait mal et émerveille tout à la fois, et en cela on ne peut s'empêcher d'en emporter quelque chose avec soi.

Comme tout le monde, je n'ai pas tout compris, mais franchement je m'en moque royalement, "Interstellar" en met plein la vue, on ouvre grand les yeux pendant ce voyage au-delà de l'espace et du temps. C'est un film grandiose qui touche au cœur de la nature humaine et de leurs émotions. Magistral et pudique. Universel et intimiste à la fois. Nolan est un réalisateur génial. J'ai été transportée pendant ces trois heures qui m'en ont paru deux. Alors pourquoi Est-ce que je ne le mets qu'en liste d'argent? Peut-être parce qu'il est trop grand pour moi, qu'il m'a désarçonnée, perdue parfois dans l'esprit pour me récupérer par son visuel saisissant. Mais je crois que c'est une réaction normale. Mention spéciale au scénario précis et travaillé qui fait la richesse de ce film unique.

Un film d'animation d'une grande qualité, à la fois hilarant et bouleversant d'intensité dans certaines scènes (

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le début, et les retrouvailles Nemo/Marin). Chapeau à Thomas Newman pour la musique incroyable (le morceau "Nemo's Egg" est superbe). Un film d'animation vraiment excellent que je revois encore aujourd'hui avec un plaisir immense.

Bizarrement, je n'ai pas adhéré à ce film. C'est censé être un film d'épouvante, mais il m'a laissé étonnamment indifférente. L'image est belle, j'admets. Mais l'univers ne propose rien de surprenant, c'est un peu sombre mais pas totalement, un peu nauséeux mais pas trop, un peu bucolique mais pas trop. En fait, je trouve que le film manque d'identité, d'une patte visuelle qui attrape le spectateur. Comment Est-ce que j'ose dire ça d'un film de Tim Burton? Je me surprends moi-même. Quant à l'histoire, elle est sympa mais les péripéties ne sont jamais excitantes, angoissantes ou imprévisibles. "Sleepy Hollow" n'entrera donc pas dans la liste de mes Burton favoris.

Un film porté par de très bons acteurs et des personnages forts. Je ne suis pas convaincue par le fait qu'Eddie (Sean Penn) soit déphasé pendant dix ans et qu'il redevienne à peu près lui-même en quelques minutes. Drôle de maladie. Mais sinon, la fin m'a beaucoup plue, parce qu'elle est discutable, et c'est beaucoup plus intéressant que si le scénario avait cédé au coup classique

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"au dernier moment je change d'avis à cause de mes enfants". Un moment, dans la dernière scène, on se demande si le monde d'Eddie est toujours celui de Maureen. Et puis ils se regardent, et c'est là qu'ils se retrouvent.

Il y a du très bon et du très mauvais dans "Armageddon", et j'ai rarement vu un film pareil. Les effets spéciaux sont terriblement kitsch, l'histoire est stéréotypée à souhait (le père qui ne veut pas que sa fille fréquente un gars), hyper-patriotique (les Etats-Unis qui gèrent le sauvetage du monde tout seuls, il y a juste un russe qui s'incruste) et certaines interprétations moyennes (Ben Affleck n'a aucun charme, il m'a accrochée seulement dans la scène de "l'adieu"). La romance est également vaine. Et pourtant, malgré toutes ces très mauvaises choses, je n'ai pas pu détester "Armageddon". Bruce Willis est superbe, la musique est à couper le souffle, et certaines scènes sont d'une intensité ravageuse. Les adieux

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d'Harry sont tellement tristes qu'ils vont me rester en mémoire. Et à la fin, j'ai failli fondre en larmes notamment à cause de Chick et son fils. Je suis en train d'écouter la BO en ce moment et je suis soufflée. Si "Armageddon" n'est pas le meilleur film jamais réalisé, au moins il laisse une trace durable dans l'esprit du spectateur.

J'avais envie de fuir le film en voyant le synopsis, mais la curiosité l'a emporté. C'était finalement moins bête que ce que j'imaginais car le film ose soulever des problèmes intéressants (ex: Est-ce le rôle de l'homme de porter un enfant ou devient-il une femme s'il le fait?), mais malgré cela, pas mal d'inepties subsistent, si bien que ces sujets sont noyés. Noyés dans une marée de comique proprement ridicule (Schwarzenegger travesti c'est quand même quelque chose...) qui tue l'intelligence profonde du film. Au milieu de tout ça, Emma Thompson rayonne, c'est la respiration dans un film plutôt indigeste (qui reste quand même touchant par moments car il traite aussi de la famille).

Un film qui a indéniablement du charme et duquel se dégage une poésie mélancolique, due aux images et à la performance de Jean-Pierre Léaud. Malgré tout, je l'ai trouvé sympathique, mais il n'a pas réussi à m'étonner ou à me saisir. Sa sincérité est louable mais peut-être trop retenue, il m'a manqué des émotions à fleur de peau vraiment percutantes.

Un film que j'ai trouvé très bon et qui en même temps ne m'a pas totalement séduite. Il partait avec un scénario et un univers visuel solide, et il est aussi doté d'acteurs de talent (quelle classe Nicolas Cage!). Mais vers une heure de film, il y a une retombée d'énergie, le rythme s'évapore et l'intrigue se traîne, pendant au moins un quart d'heure ou vingt minutes. Et dans cette mélasse un peu hasardeuse, l'aspect "poursuite par des tueurs" se perd totalement

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et ne reviendra jamais vraiment, car les scènes d'affrontement, de vengeance de la mère, sont en fait inexistantes. Il y a juste un minuscule passage où Willem Dafoe se fait abattre et que Sailor se retrouve en prison pendant 6 ans. En fait on se concentre plus sur la conséquence que sur le duel en lui-même. Et c'est regrettable. La passion de Sailor et Lula est très bien mise en exergue et incluse au milieu d'un regard parfois douloureux, parfois enchanteur sur le monde. Mais ce qu'on nous vend (les persos hyper dangereux qui vont gravement mettre en péril le couple) passe à la trappe, est expédié négligemment. "Sailor et Lula" (ou "Wild at heart", qui est un titre beaucoup plus juste à mon sens) ne va pas jusqu'au bout de ses promesses.

Un très beau film qui arrive à parler à la fois d'art et d'histoire sans que ce mélange soit confus ou lourd. Au contraire, les deux thèmes se nourrissent l'un de l'autre dans un film intelligent, d'où émergent des émotions de toute grâce, à l'image de cette scène

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langoureuse entre Depardieu, stupéfiant, et Deneuve, à la fin. Les personnages jouent un rôle sur scène et dans la vie, toujours pour survivre ou trouver un sens à leur existence. Et nous, spectateur des deux spectacles, ne pouvons qu'être admiratifs.

Un film sinistre et bien mené avec une mise en scène solide et des interprètes particulièrement doués. Quelques improbabilités (le tueur arrêté par de l'eau ou qui se fait toujours avoir un peu facilement) n'entachent pas le pouvoir magnétique de ce film sombre, qui s'achève

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sur une note plus positive et bienvenue. J'aime le personnage de Mrs.Cooper. "La Nuit du chasseur" mérite vraiment d'être vu.

Un grand classique virtuose dont les 3h45 passent très bien, au rythme de péripéties en renouveau constant. Clark Gable en Rhett Butler est superbe. L'histoire est riche en intrigues amoureuses et historiques, et le tout donne une fresque incroyable, souvent cruelle avec ses personnages qui l'ont parfois mérité (Scarlett est insupportable ; mais ça fait d'elle une héroïne vraiment à part). Répliques et scènes mythiques, musique d'anthologie, décors et costumes géniaux, romance d'une complexité incroyable, "Autant en emporte le vent" est un cumulé de bonnes choses. Ce qui ne pouvait donner qu'un film inoubliable.

Un film léger, drôle par moments et qui possède aussi une vraie émotion et porte un regard sensible sur l'existence. Une belle histoire de famille et d'amitié, l'aspect amoureux est par contre trop bancal (j'ai presque cru qu'on allait verser dans du

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"je suis gay mais oh! surprise! je tombe amoureux d'une jolie fille", c'est tout juste évité). Un peu déçue par la fin aussi, qui est certes subtile mais je dirais même trop détournée alors qu'on attend avec impatience la révélation finale, qui n'a finalement pas lieu comme on l'espérait.