Le personnage culte de John McClane ne peut pas à lui tout seul sauver le film de la gamelle. Dès le départ, on sait qui va (et ne va pas) y passer, l'histoire est rocambolesque, et les personnages, que ce soient les méchants ou les filcs, sont trop faibles. Les scènes d'action sont répétitives, sans invention ni originalité. Un film de plus à ajouter à la liste des suites "Il ne fallait pas".

Un film dont la saveur tient surtout à son duo incongru, à un Mel Gibson bad-ass et à pas mal de répliques très marrantes. L'intrigue n'a rien de grandiose ou de révolutionnaire, mais c'est un film qui distrait très bien son spectateur et qui me donne envie de voir les suites.

J'ai vu cette version juste après avoir lu le livre, et j'ai trouvé que Joan Fontaine et surtout Orson Welles collent assez bien aux rôles même si ils auraient pu être moins languissants et plus passionnés. J'ai aussi aimé le fait qu'il y ait une ambiance ombrageuse qui manque à certaines versions. Malheureusement le film n'est pas exempt de défauts: si les actions majeures sont retranscrites, tout passe trop vite, ce n'est pas assez fluide ni assez approfondi pour pouvoir apprécier toute la dimension humaine de cette histoire.

J'ai eu du mal à encaisser l'étirement du temps, j'ai plusieurs fois regardé l'heure alors que d'habitude je ne le fais jamais au ciné. L'enchaînement des séquences qui sont des dialogues sur le sens de la vie est assez pesant. Mais la vraie réussite, ce sont les trois derniers quarts d'heure, où tous ces discours trouvent une très belle cohérence d'où naît la mélancolie. C'est ainsi qu'apparaît un film très intéressant traitant des projets inaboutis des hommes, de leurs illusions, de tout ce qu'ils ne disent ou ne font pas, du dégoût de l'existence qui résulte de tout ça et de leur vie qui tourne en rond. Autant de thématiques très évocatrices au cœur de décors (et d'images) splendides.

J'ai eu peur au début car j'ai anticipé un film plat avec des relations amoureuses que je voyais au départ comme assez bâclées, avec beaucoup de mises sous silence. De plus, j'avais du mal avec le personnage de Catherine. Mais au fur et à mesure, le film révèle sa grâce en dépeignant le côté insaisissable et imprévisible de l'amour (et de l'amitié), la réflexion portée sur l'histoire de ces personnages en errance amoureuse est très juste. En dépassant l'aspect superficiel de ce triangle, on parvient à toucher du doigt une thématique universelle.

Un film intrigant, assez captivant. L'intrigue est assez classique mais je n'ai pas su deviner l'issue du film avant un bon moment car les indices ne sont donnés que subtilement tout au long des 1h28. Le personnage de Laura est très mystérieux et saisit parfaitement l'attention du spectateur. J'ai apprécié ce film pour son obscurité vivace, son très beau visuel et le soin qui a été apporté à sa création.

Je n'ai pas trop vu où l'on voulait en venir avec ce film, pour moi le sujet est insuffisant. J'ai trouvé "Les Valseuses" assez pauvre malgré ses personnages intéressants (surtout celui de Jeanne Moreau) et son ton irrévérencieux. Le film avance au gré des aventures de ses héros, pour se terminer, comme celles-ci, nulle part et partout à la fois. Cet éparpillement m'a fait assez vite perdre le fil, et la variation sur le thème de la sexualité est omniprésente au point que ça en devienne très agaçant.

Un film incroyable, avec beaucoup de tension, et il est d'autant plus éprouvant qu'il s'agit d'une histoire vraie. Les attentats du 11 Septembre sont vécus de l'intérieur mais aussi un peu en retrait (centres de contrôle), avec toute l'émotion et l'effarement qu'ils provoquent. J'aime le fait que ça ne tombe jamais dans de la sensiblerie facile et que le film monte en puissance progressivement jusqu'à ces dernières minutes suffocantes et tragiques où l'instinct de vivre prend le dessus sur tout. Un film qui saisit à la gorge et fait réfléchir.

Comment dire? Il y a certains aspects du film qui m'ont beaucoup plu: une relation complexe entre deux personnages qui évolue de façon très intéressante et un certain charme visuel. Mais d'un autre côté, je n'ai pas pu aimer ce film, et j'ai du mal à comprendre pourquoi, c'est pour cela que mon commentaire ne sera pas très constructif. Disons que je n'ai jamais été transportée par le film, jamais vraiment émerveillée ou émue, au final cette histoire d'amour est bien construite, est intelligente, mais elle ne me parle pas, j'en reste très loin. Je pense aussi que les ambiances sont trop exacerbées, les contrastes (et les décalages) m'ont dérangée. Je suis passée à côté de ce film.

Ce thriller ne m'a pas vraiment emballée, il manque un vrai suspens et un attachement plus fort aux personnages. Ce qui est intéressant, c'est de voir un hors-la-loi amateur, qui fait des erreurs, fait face aux imprévus, et ne sait pas comment s'y prendre. De fait la mise en place est très longue, c'est même l'aspect le plus important du film, mais du coup le spectateur reste dans la contemplation sans jamais être pris dans l'action. Un film qui manque de sursaut et parfois de rythme.

Une très belle réussite et une vraie surprise pour moi! Le film ne se contente pas de nous livrer une magnifique histoire d'amour et de famille, mais il prend le parti de nous ouvrir sur la vie des personnages, de s'introduire dans leur quotidien pour mieux nous dévoiler leurs états d'âmes (ceux de Zach). Résultat? Un lien immédiat se forme entre le spectateur et ces personnages, et on est touché au cœur. Je suis sûre que je vais le revoir plein de fois!

Un film qui marque surtout pour

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sa fin choquante et très romantique à la fois, qui déchire le cœur et m'a beaucoup surprise, car elle se différencie vraiment du reste du film qui est assez doux. L'histoire d'amour est jolie mais ni très intense ni passionnante. Les personnages auraient pu être plus construits et plus aboutis psychologiquement. Mais le film vaut le détour car il a une atmosphère à part, tantôt tendre et tantôt inquiétante.

Je trouve qu'il se dégage une grande mélancolie de ce film touchant et captivant. Mike

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ne peut trouver d'échappatoire à son existence quand bien même il pense trouver sa part de bonheur. River Phoenix est un acteur incroyable, transfiguré dans ce rôle, il m'a véritablement éblouie, et Keanu Reeves a un côté rebelle et sauvage intrigant. Je réalise que les films de Gus Van Sant parviennent presque toujours à me parler d'une manière différente, ce sont des voyages émotionnels. "My own private Idaho" pousse à l'échappée et à chercher un nouveau souffle.

Un film avec un personnage féminin fort et acharné interprété avec talent par Julia Roberts (Oscar mérité!). Cette affaire d'empoisonnement d'eau aurait très vite pu être ennuyeuse, mais en abordant l'aspect humain sans jamais verser dans le sentimentalisme facile, cette histoire devient très intéressante. Un film touchant, enlevé, rythmé, une vraie réussite.

Un film impossible à définir, insondable et déroutant. J'ai aimé le fait qu'il pousse le spectateur à l'exploration, j'ai eu une sorte de connexion étrange avec le film par moments, et à d'autres je l'ai totalement rejeté. Un visionnage ambivalent pour moi. Denis Lavant est incroyable par sa capacité à se métamorphoser. Une chose m'a surprise, c'est que le film possède aussi des touches de véritables émotions comme

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la scène du vieillard mourant et celle avec Kylie Minogue. Enfin bon, comme tous les spectateurs, "Holy Motors" m'a perdue. C'est un film qui s'interprète au lieu de se comprendre, ce qui est à la fois une qualité et parfois un défaut.

"Manhattan" est un film à l'esthétique sublime et un hommage vibrant à la ville de New-York, on a envie d'y courir! Les personnages sont très humains, très vrais, et c'est pourquoi on les accompagne agréablement pendant 1h30. Bon, j'ai parfois l'impression que Woody Allen aime bien se filmer et s'écouter parler et c'est un peu agaçant, mais il doué, impossible de ne pas s'en rendre compte.

Ce film dispose de décors splendides et d'une rencontre très intéressante entre Harrer et le dalaï-lama. D'un point de vue culturel et au niveau visuel, le film est très réussi. Par contre, quand le film s'éloigne à la fin des personnages pour devenir plus politique et traiter de la guerre (conflit Chine/Tibet), il se met à traîner en longueur. Je regrette cet essoufflement, parce que le film avait de nombreux atouts pour être parfait.

Tous les ingrédients sont réunis pour ce film que j'adore, à commencer par une touchante histoire de famille et une magnifique histoire d'amour. Tout cela ne vire jamais au kitsch ou à l'excès, au contraire tout est dans la sobriété, la nuance, la délicatesse. Au final, un film splendide comme il y en a trop peu.

Une petite déception pour moi, qui jusque-là avait vraiment aimé les films de Peter Weir. "Witness" a un scénario, une intrigue policière trop peu fouillés, je dirais même parfois insignifiants, et en tant que thriller, il n'est pas très captivant. C'est davantage le fait que John Book se cache chez les Amish et doit adopter leur culture qui se révèle intéressant. Harrison Ford est toujours aussi merveilleux. Par contre, l'histoire d'amour est surfaite, mais a un dénouement moins conventionnel. Le film me laisse sur ma faim car l'histoire manque clairement de recherche et de foisonnement.

Alors oui, il y a quelques scènes où les effets spéciaux sont surfaits, voire grossiers, comme

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la "vision" de Naomi Watts pendant son opération[/spoiler] et une tension dramatique trop accentuée. Sans ces défauts, le film aurait fini en liste de diamant. Mais selon moi, la puissance émotionnelle de ce film surpasse ses imperfections, et critiquer uniquement la manière dont il est filmé, c'est négliger son propos humain bouleversant. Cette histoire est incroyable, et il y a aussi une évocation d'autres familles, on voit d'autres personnes, [spoiler]qui, elles, n'auront pas la chance de se retrouver. On voit bien que le cas des Bennett fait presque exception, il tient du miracle.[/spoiler] Ce n'est donc pas entièrement un film centré sur cette famille, même si ils ont une place prépondérante. Je salue la performance de Tom Holland, qui joue le rôle de Lucas, et de tous les autres acteurs aussi. J'avoue, je suis à la limite de pleurer pendant la scène [spoiler]des retrouvailles, ce film me bouleverse énormément.

J'ai dû le regarder en deux fois parce qu'il est quand même assez long, et c'est difficile de se raccorder à des dialogues aussi intenses pendant 4 heures. Mais c'est du Shakespeare, alors ça mérite d'être écouté. J'ai trouvé les acteurs géniaux, surtout Kenneth Branagh. Cependant cette version est trop flamboyante à mon goût, je trouve qu'il y a un côté très noir et torturé dans la pièce qui est quasiment absent du film, et c'est dommage car cela altère la capacité tragique de l'histoire.

"Breakfast Club" est l'un des films les plus justes que j'aie jamais vu sur l'adolescence et sur son rapport à la société, à la famille, au milieu scolaire. Le groupe formé par ces 5 personnages totalement différents est passionnant à regarder parce que leurs relations évoluent de façon surprenante et très touchante. Au final je crois qu'on peut se reconnaître dans chacun des protagonistes, et la force du film est de réussir à parler de toutes les adolescences en se focalisant seulement sur cinq d'entre elles. Un grand film.

Comment dire? Un film qui devient très vite lourd, pas très drôle, voire grotesque par moments. Je trouve que c'est vraiment le genre de comédie à fuir, et même les acteurs plutôt bons ne peuvent pas sauver le film du naufrage.

On prend le même principe que le premier et on recommence! De l'action et de la course-poursuite à gogo! Le problème, c'est qu'au-delà de ça, il n'y a pas grand-chose, et l'intrigue laisse sceptique. J'ai peut-être un peu plus aimé que le premier car il était plus sombre, mais je reste sur ma faim concernant cette saga. Pour le moment.

Des prestations superbes de Matthew McConaughey et Jared Leto, très justement récompensées! Ils sont transfigurés et très impressionnants! Cela dit, le film ne m'a pas vraiment convaincue, car j'ai trouvé que le sujet du sida était traité de façon trop "médicale", médicamenteuse, symptomatique. Je veux dire par là qu'on accorde une très grande place à la manière de se soigner physiquement, mais qu'on ne parle pas des blessures psychologiques des patients liées à la maladie (hormis, par touches, en ce qui concerne Woodroof). D'ailleurs je m'attendais à un film davantage dans l'émotion, il y en a à propos du personnage de Rayon, et encore je trouve que

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son décès est expéditif, et il est ensuite totalement oublié. Au final, je ne sais pas de quoi le film a voulu parler. Du sida? Du fait divers? Des personnages surtout? Est-ce une dénonciation du système juridique américain? Ou bien, a-t-on voulu mélanger un peu tout ça, ce qui a donné une histoire assez bancale, car il manque une connexion, et encore plus, il manque une structure, une fluidité. Au début, chaque jour que vit Ron est compté, l'histoire devrait prendre le temps de s'installer, mais au lieu de cela, les ellipses sont tout de suite très nombreuses, et il manque un véritable ancrage, une base solide pour se lier à cette histoire. Heureusement, on trouve un intérêt majeur dans le talent des interprètes principaux.

Un film qui vaut surtout pour son couple improbable, et pour la confrontation de deux univers totalement opposés. J'ai aussi aimé le fait que la rencontre et l'évolution de la relation soient travaillés. Un film empathique, sans prétention et plein de simplicité.