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Commentaires de films faits par Ravine

Répliques de films par Ravine

Commentaires de films appréciés par Ravine

Répliques de films appréciées par Ravine

N'ayant pas été une grande fan du premier film, je n'avais pas d'espérance en particulier en allant voir le second opus, si ce n'est un spectacle d'effets spéciaux en 3D avec des thématiques telles que la connexion à la nature, la protection de l'environnement et la lutte entre des races intelligentes.

J'ai trouvé l'intrigue creuse et fade, marquée par le retour du vilain créé dans le précédent film. Il n'y avait pas d'originalité à ce niveau et le fait que le spectateur ait été familiarisé avec le cadre de Pandora a atténué l'effet de surprise qui a été salué par la critique en 2009.

On retrouve les mêmes thématiques abordées au commencement auxquelles s'ajoute l'acceptation de la différence introduit par les enfants de Jack, des métisses qui ont eu du mal à se faire accepter par le peuple des récifs, la relation père-fils, et l'accueil des réfugiés de guerre, on-ne-peut-plus d'actualité.


On sentait bien l'attachement du réalisateur d'en mettre plein la vue avec ce nouveau milieu dans lequel la famille Sully trouve exil au point que j'ai trouvé cela insistant et long ce qui fait traîner l'histoire.

Les effets spéciaux sont au rendez-vous mais au bout de 3h de film ont tendance à devenir étourdissants plus qu'impressionnants.
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date : 29-06-2015
Atonement est sans conteste un des films les plus forts émotionnellement qu'il m'ait été donné de voir.
Il s'agit en effet là de la mise en scène magistrale d'une intrigue dramatique relative à des thèmes aussi divers que l'amour, la guerre, la trahison, la souffrance, le pardon...
De telle manière que chaque personnage véhicule des sentiments forts, mais des sentiments qu'ils ne peuvent exprimer, frustrés par les circonstances étranges qui ont bouleversé leur existence.
Ce n'est pas tant la vision naïve qu'une enfant inexpérimentée a des sentiments et des actes des adultes que sa jalousie qui a entraîné l'acte impardonnable, celui d'une fausse accusation envers un jeune homme innocent, bon et passionné.
Ce n'est qu'en grandissant que Briony reconnait l'ampleur de son erreur et l'impact que cela a causé à deux personnes qui lui sont chères. Cet acte a rendu impossible tout amour entre Cecilia et Robbie qui pourtant n'aspiraient qu'à vivre leur rêve.
Cela a précipité leur existence dans la tourmente de la guerre qui a achevé de les séparer.
Briony portera tout au long de sa vie le fardeau de la faute immense qu'elle a commise. Elle ne pourra expier sa faute car la lâcheté l'empêchera de faire face aux amants.
La terrible souffrance qu'elle a causée la marquera à jamais sans possibilité de retour ou de rachat.
Ce film est donc axé sur la puissance des sentiments et l'impact qu'ils ont sur le cours de l'existence.
Briony ne pourra apaiser sa souffrance que par la force de son imagination à travers laquelle elle donnera la chance qu'elle a si insidieusement enlevé à Cecilia et Robbie.
La leçon est terrible et indélébile. Les acteurs jouent merveilleusement bien le rôle de ces personnages à la fois passionnés et tourmentés par la tragédie qui les a si cruellement frappés.
Un film remarquable, très émouvant qui montre qu'il ne faut aller contre ce qui doit naturellement s'imposer.
A voir et à revoir.
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date : 21-04-2018
Un film magnifiquement bien réalisé aussi bien au niveau du jeu des acteurs, de l'enchaînement des scènes que des effets spéciaux. Le conte de Charles Perrault a été fidèlement repris dans cette nouvelle réalisation de Cendrillon à quelques détails près qui viennent donner du réalisme à l'histoire. Parmi eux, les premières scènes du film sur l'enfance de Cendrillon, sa relation avec ses parents et surtout avec sa mère qui lui a transmis les deux qualités qui ont fait de Cendrillon ce qu'elle est aujourd'hui : une personne bienveillante et courageuse, capable de faire preuve de bonté envers tout être y compris envers ceux qui ne la méritent pas. Il y a également le fait que sa relation avec le prince ait commencé par une rencontre totalement fortuite et qu'elle ne l'ait pas reconnu en tant que membre de la famille royale. Ainsi, Cendrillon est tombée amoureuse de Kit non pas parce qu'il est prince, mais pour ce qu'il est, une jeune homme honnête, bon et modeste, « un apprenti qui n'a pas fini d'apprendre », de sorte que le couple qu'ils forment est original. Il ne s'agit en effet pas d'une princesse qui épouse un prince mais davantage d'une roturière qui épouse un monarque inexpérimenté. Cette nuance pouvant paraître sans importance est cependant mise en avant dans cette réalisation, ce qui donne à la relation de Cendrillon et de Kit une tournure intéressante et authentique, plus réaliste que celle que l'on découvre dans le conte de fées de Charles Perrault.
La connexion intense entre les deux personnages était aussi bien mise en scène par Lily James et Richard Madden, que cela soit le jour de leur rencontre dans la forêt, que lors de la valse spectaculaire et pleine de grâce dans le palais royal. Où qu'ils soient et quelque soit le contexte, ils semblent être faits l'unpour l'autre. Le romantisme propre au conte est bien présent et magnifié avec beaucoup de talent.
La marâtre et ses deux filles hystériques et arrivistes sont bien incarnées et ce qui est intéressant, c'est de comprendre parfaitement les raisons de l'animosité de la belle-mère envers Cendrillon ainsi que la manière dont elle a peu à peu mis à l'écart la jeune fille indésirable : en l'obligeant à faire les corvées toute la journée, en la reléguant dans le grenier sombre et venteux de la maison et en refusant sa présence à table et en l'affublant de ce sobriquet qui la réduit à une souillon toujours couverte de cendres. Paradoxalement, la marâtre se permet de donner des ordres à Cendrillon dans la maison même de celle-ci.
Les scènes de l'appartion de la bonne fée un peu excentrique qui teste la bonté de la jeune fille avant de l'aider étaient également un moment fort de l'histoire. Voir Cendrillon partir dans un carrosse d'or tiré par des chevaux blancs et vêtue d'une somptueuse robe était satisfaisant car on sait à quel point elle mérite de se rendre au bal. J'ai adoré la scène des douze coups de minuit et la course-poursuite de l'attelage de Cendrillon par la garde royale. La frustration liée à l'anonymat de la jeune fille qui a dansé avec le prince et semble être la seule à susciter son intérêt ainsi que la nécessité pour le prince de se marier avec une princesse et non une roturière ancrent l'histoire dans la réalité.
Un film splendide à tout point de vue avec des costumes, des décors et des musiques magnifiques de circonstance. Kenneth Branagh signe-là une autre réalisation à la hauteur de ses talents.
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date : 18-01-2019
Un film artistiquement bien mené tant sur le plan du jeu des acteurs, que de la mise en scène, des effets visuels subtils, des décors, des costumes ainsi que la musique dont l'anachronisme s'incorpore parfaitement au cadre de l'histoire car remise aux goûts des fêtes décadentes des années 1920.
Une histoire d'amour poignante et fièvreuse qui démontre ce que la puissance d'un amour peut faire accomplir. En réalité, ce n'est pas tant l'amour que portait Gatsby à Daisy qui importait mais bien sa philosophie de vie qui était d'aller toujours plus haut et de ne jamais renoncer. Il avait sciemment décidé de faire graviter son existence autour de Daisy car il avait l'intime conviction que l'aimer et tout faire pour elle lui permettraient de rendre son existence aussi montante et flamboyante qu'une étoile filante. Il en a résulté la fixation obsessionnelle de Gatsby à vouloir revivre le passé car avoir perdu Daisy était ce qu'il voulait changer pour que tout soit parfait.
Ce qui est paradoxal, c'est qu'à trop vouloir vivre ce qui relève du rêve et non de la réalité, Gatsby a fini par être victime des circonstances ce qui a écourté son existence qui fut finalement aussi brève que le passage de cette même étoile filante.
Cela, le film l'a parfaitement fait comprendre par une réalisation excellente qui fait retenir le nom de Baz Lurhmann.
Regarder ce film est un véritable plaisir visuel et émotionnel alors même que c'est une des histoires les plus tragiques qui soit. C'est sans doute cela qui a rendu la fin si percutante et triste. L'adaptation est très fidèle au livre et les rares écarts par rapport à l'oeuvre de Fitzgerald sont justifiés pour satisfaire des effets visuels du film.
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date : 20-06-2020
Un film bien orchestré qui joue sur le symbolisme tant du point de vue des prises de vue que du message même de l'histoire et ce en vue de dénoncer les inégalités sociales en Corée du Sud. Pour ce faire, le réalisateur n'a pas hésité à jouer sur les stéréotypes au point que cela en devient caricatural pour le spectateur.
Les acteurs sont brillants et incarnent à la perfection leur rôle au point qu'ils sont leur personnage et rien d'autre.
Il est amusant de voir les combines mises en place par les enfants de la famille pauvre pour prendre une part active dans la demeure de la famille richissime, jouant sur les défauts d'une famille fortunée : le manque de méfiance, et la propension à régler leur problème en payant.
C'est là tout le sens de l'histoire : dévoiler ce que font les pauvres et les riches pour s'en sortir. Les premiers utilisent la ruse, la manipulation, voire la perfidie et les seconds en dégainant leur chéquier.
Le tout donne lieu à une famille parasite qui s'accroche à une famille fortunée jusqu'à ce qu'évidemment leur ruse soit dévoilée lors d'une tragédie qui craquelle tout leur plan et remet en cause l'intérêt de tout cela. Cependant, quand ils s'en rendent compte, il est déjà trop tard et la famille pauvre se retrouve amputée de ses membres, encore plus honnie par la société qu'elle ne l'était auparavant.
Seul un espoir tenu leur est offert vite tempéré par la chute que nous offre Bong Joon Ho.
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date : 13-06-2020
Un film qui s'apprécie par ses effets spéciaux et par tout ce qui peut rappeler les éléments iconiques du livre mais qui prend néanmoins beaucoup trop de libertés scénaristiques pour que je puisse vraiment l'aimer.
Il est dommage que la personnalité d'Artémis ait été à ce point altérée et l'histoire autant modifiée : initialement, Artémis est un génie du crime qui kidnappe une fée pour rançonner l'or du Peuple, il n'est en aucun cas question d'alliance entre lui et les fées dans le premier tome. Ce qui rendait le début de l'intrigue intéressant a été modifié au profit d'une histoire plus fantaisiste qui a infantilisé l'oeuvre d'Eoin Colfer.
Le casting est plutôt bien choisi et encore une fois, les effets spéciaux valent le détour, ce qui n'est pas étonnant de la part de Kenneth Branagh.
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date : 18-12-2022
Un film bien réalisé axé sur l'investigation des abus sexuels commis par Harvey Weistein tout au long de sa carrière et ayant marqué à vie nombre de ses victimes.

Le duo d'actrices Carey Mulligan - Zoe Kazan révèle la complicité de Megan Twohey et de Jodi Kantor au cours de leur laborieuse recherche de témoignages qui corroboreraient les agissements de Weinstein.

Ce film n'est pas uniquement au sujet d'une enquête sur un prédateur sexuel mais rend compte de la dénonciation d'un système entier protégeant les hommes et cautionnant la sexualisation des femmes dans l'industrie cinématographique à des fins professionnelles.

Cet aspect est révélé par l'attachement du réalisateur de montrer les femmes dans leur vie de tous les jours en mettant en scène le quotidien de Megan et de Jodi partagé entre leur vie de famille et leur métier de journaliste.

On sent que Megan et Jodi sont transcendées par cette enquête et que leur condition même de femme est touchée.
Il ne s'agit plus uniquement de rédiger un article sur des faits mais de dévoiler un travers de la société, d'élever une question sociale qui impacte tous les jours la vie des femmes.

Le film a bien su transmettre le mal-être psychologique des victimes, tenues au silence ainsi que la tension permanente des journalistes alimentée par les conséquences qu'une telle investigation peut avoir sur leur vie, notamment le risque d'être tenues au silence par des hommes malveillants, et par l'enjeu de dénoncer pour protéger des générations de femmes.
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Comme toujours, les effets spéciaux sont extrêmement bien faits, on en a plein la vue dès les premières scènes. Mais dans l'ensemble, le film dément l'idée que je me suis faite au visionnage de la bande-annonce : on ne s'attend pas du tout à ce que les choses se passent de cette manière, c'est beaucoup moins simple et binaire que ce que l'on pouvait imaginer de prime abord. Je dirais qu'il s'agit d'une suite aux évènements inattendus et qui est surprenante par cet aspect. On trouve de la légèreté dans le scénario qui se démarque des précédents films plus froids et psychologiques.
Une suite étonnante mais bonne dans sa généralité car captivante du début à la fin.
J'attends que l'histoire prenne plus de maturité dans le prochain film.
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date : 26-01-2018
Un film bref qui se concentre essentiellement sur le mois de mai 1940 de l'élection de Winston Churchill en tant que Premier Ministre britannique jusqu'à son succès pour conquérir les faveurs des chambres et l'opinion publique sur une politique de guerre alors que son propre cabinet priorise les négociations pacifiques avec Hitler, l'Europe étant selon eux perdue.
Churchill est nommé de mauvaise grâce, par dépit et seulement parce qu'il est le seul conservateur à avoir le soutien de l'opposition, et de surcroît dans un contexte historique particulièrement défavorable, à l'heure où l'Europe occidental est sur le point de succomber sous les assauts inlassables des Nazis du IIIème Reich. La priorité de Churchill est de convaincre les chambres d'adopter une politique de guerre, de continuer à lutter et de ne pas céder face à l'invasion nazie. Cependant, il doit faire face à une opposition capable de le destituer et qui considère que seules des négociations pacifiques devraient être entreprises. Finalement soutenu par l'opinion pubique et ses ministres, Churchill fera triompher la guerre pour la paix écartant de vaines négociations.
En tant que film biographique sur ce moment marquant de son existence politique, la prestance physique du personnage, son caractère imposant et ses manières débridées et assumées, notamment sa tendance à boire à toute heure de la journée (à force d'entraînement, manifestement), et à tirer son cigare dans de denses nuages de fumée sont très bien mises en avant, de manière à ce que l'on reconnaisse les principaux traits comportementaux de Churchill. Son absence de pudeur, son franc-parler, sa pugnacité additionnée par ses talents d'orateurs font de lui un brillant politicien qui sait se démarquer par son discernement à voir clair dans le jeu de l'ennemi. N'est-ce pas Churchill qui lors des accord de Munich avait été le seul à ne pas croire dans les intentions pacifiques d'Hitler lorsque celui-ci pour appâter les Alliés avait proposé la paix avant de les envahir sans vergogne ? N'est-ce pas lui qui a alors accusé la naïveté des dirigeants, aveuglé par leur envie obsessionnelle de paix en leur disant qu'entre choisir le déshonneur et la paix, ils avaient choisi le déshonneur et auraient la guerre ?
Churchill est une figure politique qui a su marquer l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale et qui a été mis en scène dans toute son opiniatreté et son naturel par Gary Oldman et Joe Wright.
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date : 25-09-2018
Un film excellent qui démontre ce que peut nous apprendre la vie dure d'une enfance passée à survivre. Une expérience unique allant bien au-delà des connaissances basiques enseignées à l'école.
C'est aussi et surtout une magnifique histoire d'espoir et d'amour.
Slumdog Millionnaire mérite amplement toutes les récompenses décernées !
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date : 20-12-2019
La mise en scène sauve le cynisme et l'arrogance latents qui caractérisent les personnages tant principaux que secondaires.
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date : 19-07-2019
Un très beau film qui se laisse regarder avec captivation. On est aussi charmé par les manières de gentleman de David que Jenny elle-même qui va développer une relation avec lui de laquelle elle tirera une éducation sur la vie. David lui fait découvrir les attraits de la vie mondaine en l'emmenant à des concerts de musique classique, de jazz, en lui faisant déguster des plats dans des restaurants chics et en l'entrainant dans des villes romantiques et de culture telles que Paris ou Oxford.
Jenny va peu à peu prendre goût à ce train de vie si attractif qui lui fait réaliser d'à quel point son existence de lycéenne était fade et sans intérêt. Elle mène une sorte de double vie, écolière le jour et femme mondaine le soir.
L'habilité de David lui a permis non seulement de séduire Jenny, réputée pour son sérieux et son ambition académique mais également ses parents, conservateurs et stricts qui vont se laisser aisément duper par David. Le plus amusant a été la complicité entre David et Jenny pour convaincre les parents de cette dernière de la laisser s'amuser avec lui tout d'abord pour un simple concert puis de façon plus audacieuse pour ce fameux week-end à Oxford.
La différence d'âge entre David et Jenny est la base même de leur relation : c'est en effet grâce à son expérience de la vie, à son charme de séducteur averti que Jenny finira par remettre en cause son avenir et par choisir de vivre une vie palpitante.
Cependant, ce fut sans compter les cachotteries dont David a le secret dissimulées derrière ses apparences de bon parti.

Les duos d'acteurs Carey Mulligan-Peter Sarsgaard et Rosamund Pike-Dominic Cooper transmettent bien la relation entre les personnages.
Outre le jeu des acteurs, la musique, les décors, tout contribue à faire du film de Lone Sherfig un plaisir visuel, tout cela adapté du roman biographique de Lynn Barber.
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date : 18-12-2022
Un film captivant avec un casting performant qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
L'histoire est originale ce qui rend le déroulement de l'intrigue imprévisible d'où le suspense constant sans que cela ne traîne en longueur grâce à une réalisation efficace et sans fioritures.
Le jeu d'acteur de l'ensemble du casting contribue à rendre les scènes prenantes et réalistes.

Ralph Fiennes brille par son habituelle habileté à demeurer facialement statique tout en étant d'une expressivité remarquable. Son seul personnage détermine l'atmosphère froide et calculée.
Il démontre par son langage corporel qu'il est le maître dans ce restaurant et sur cette île.

Anya Taylor-Joy incarne son rôle avec charisme et panache, le personnage de Margot ayant un caractère bien trempé, indomptable, perspicace et un sens de la répartie bien senti ce qui semble correspondre aux rôles auxquels Anya est si bien associée.

La manière dont elle a saisi le mode de pensée du Chef lui a permis de le prendre à son propre jeu et de ressortir vivante de cette expérience traumatisante.

Nicholas Hoult incarne un personnage glouton, illuminé par l'art du Chef et son obstination à considérer que tout se passe bien en dépit des tragédies qui se déroulent les unes après les autres au fil des plats donne une touche d'humour bien noire et rend l'atmosphère encore plus glauque lorsque l'on se rend compte de l'emprise mentale que le Chef peut exercer sur ses clients au même titre que sur son personnel.

La réalisation du film est efficace, il n'y a aucun moment de flottement ni d'ennui, les scènes s'enchaînent avec aisance jusqu'à la fin à la fois horrifiante et pleine d'auto-dérision.

Dans le genre thriller psychologique, The Menu est définitivement un film qui devrait faire parler de son réalisateur Mark Mylod.

A voir et à revoir.
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date : 24-08-2020
Commentaire sur la trilogie (parce que, sérieux, c'est une des meilleures qui soit !)

Une série de films très originale, qui reprend la marque de fabrique de Dreamworks connu pour préparer des alliages étonnants.
En effet, quoi de plus surprenant que l'amitié d'un jeune Viking et d'un dragon dans un monde où humains et dragons se livrent une lutte acharnée ?
Voici de quoi parle cette trilogie qui donne une leçon d'humilité et de tolérance : Harold, ce Viking en total déphasage par rapport au reste des siens, a fait de sa différence une force en admettant le premier que les dragons sont des être sensibles et doués d'intelligence qui ne se battent que pour se défendre et peuvent être les meilleurs alliés qui soient. Il est ainsi parvenu à dresser un Furie Nocturne et à établir un lien fort, bien plus fort qu'avec n'importe quel humain, sans doute rendu plus intense par le sceau de l'interdit.
Or, cette amitié engage bien plus qu'Harold et Krokmou. Elle a été le premier pilier de l'alliance entre les hommes et les dragons ce qui a considérablement élargi leur capacité : grâce aux dragons, ils peuvent se défendre, se battre, explorer et aller toujours plus loin.
Grâce à cela, Harold a profondément changé Beurk et est parvenu à se faire une véritable place, non plus comme le fils du chef du village, mais comme le héro et le gardien de la paix de ce côté-ci de la mer.

Au cours de ses aventures, on suit l'évolution impressionnante de son personnage qui passe d'un adolescent malingre en quête de reconnaissance, à un sauveur à la recherche de son identité, puis à un chef idéaliste et enfin un leader expérimenté et réaliste qui a su rendre la liberté aux dragons. Cette évolution se fait en même temps que celle de Krokmou qui défit autant les pronostics en devenant roi et meneur des dragons.

Le caractère de Harold rend les choses encore plus attrayante : au début, il se protège en prenant tout avec dérision et ses commentaires sarcastiques m'ont bien fait rire.

Cette trilogie est une des meilleures animations qui soient : bien plus mature qu'on ne le pense qui interroge sur les conflits de race, la quête d'identité, le leadership dans les moments les plus sombres et enfin l'acceptation de protéger un groupe au-delà de ses intérêts personnels.

How to train your Dragon est une merveilleuse franchise avec des effets visuels et musicaux spectaculaires dont on ne se lasse pas. Cela a surtout de la cohérence (on a bien un début, un milieu et une fin qui s'enchainent bien).

Pour mieux saisir l'évolution des personnages, rien de mieux que de visionner la série de 8 saisons diffusée par Netflix qui révèle ce qu'ont fait Harold et ses amis durant les 5 années qui s'écoulent entre le 1er et le 2nd film.

L'épilogue me semble parfait pour clôturer cette série parfaite.
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date : 30-12-2019
Attirée par le film notamment pour les acteurs, je n'ai pas été déçue de l'histoire romantique entre Sae et Kohei fissurée par les affres de la vie mais reconstruite par les vertus du destin.
L'histoire se déroulant entre 1996 et 2006, on perçoit vraiment l'évolution des personnages, surtout celle de Sae qui depuis le petit village de pêcheurs d'Hokkaido d'où elle est originaire, parvient à devenir une jeune femme accomplie travaillant à New York. La rapidité du temps qui passe est bien rendue par les ellipses entre les périodes ce qui fait que l'on redécouvre le personnage dans un autre milieu, plus mature un an plus tard.
Alors que Sae finit par percer et réaliser ses rêves, Kohei subit malheur les uns après les autres et finit par se retrouver de plus en plus isolé. Sae et Kohei n'ont cessé de se croiser et de se recroiser depuis leur rupture, se séparant l'un de l'autre davantage à cause de leurs responsabilités respectives avant de finalement, par un coup du destin bien placé, de se retrouver devant ce fameux cerisier en fleurs si symbolique de l'évolution des personnages, prêts à recommencer une histoire ensemble.
J'ai beaucoup aimé la manière dont le destin se jouait d'eux pour les rapprocher de nouveau (notamment par l'allusion à la maquette du bateau construit pour Sae par Kohei qui a bien dû parcourir le monde). Au final, on s'attend à ce qu'ils finissent ensemble sans savoir comment cela aller se passer, si ce serait devant ce phare, au Canada, ou bien ailleurs mais c'est finalement à Hokkaido, devant le cerisier, là où tout a commencé, que tout finit bien.
Encore une fois, et pour avoir vu Toma Ikuta dans des rôles biens différents, j'ai été impressionnée par son jeu d'acteur si naturel comme s'il était véritablement comme cela dans la réalité et ce qu'importe le personnage qu'il incarne. L'apanage d'un vrai talent d'acteur, manifestement.
La musique dont est inspiré le film, Hanamizuki, est vraiment belle à écouter et concorde bien à l'histoire.
C'est un de ces films que je ne me lasse pas de regarder et qui est plus réaliste que la plupart des films d'amour japonais à l'eau de rose car l'histoire a su confronter les personnages à la dure réalité de la vie.
A voir et à revoir!
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date : 07-09-2019
La trilogie est merveilleuse à regarder, on y retrouve le charme du cinéma des années 50. Les acteurs sont excellents dans leur rôle notamment le casting principal. Romy Schneider incarne vraiment bien la jeune impératrice inexpérimentée et spontanée que le peuple de l'empire aime tant. L'actrice a su démocratiser la célébrité de Sissi au milieu des années 50. Elle passe d'ailleurs très bien à l'écran quand il s'agit d'incarner des personnages historiques dans leurs jeunes années comme la reine Victoria dans "Les jeunes années d'une reine". On retrouve les éléments principaux qui ont marqué la vie de l'impératrice, de son mariage d'amour avec l'empereur François-Joseph, de ses relations tendues avec sa belle-mère, l'archiduchesse Sophie, celles plus privilégiées avec sa famille bavaroise à sa réticence à restreindre son comportement au respect de l'étiquette de Charles Quint au point que Sissi trouvera du répit uniquement en s'exilant en voyage la majeure partie du temps. Il est cependant dommage qu'il ait été passé sous silence le décès de sa fille aînée Sophie qui a manifestement marqué l'impératrice ou la naissance de Rodolphe, l'héritier mâle tant attendu. Mais j'imagine que c'est pour éviter de plomber le romantisme à l'eau de rose des films que ces passages n'ont pas été abordés.
Mais le reste est vraiment beau à voir, les costumes sont magnifiques et concordent bien aux tenues d'époque, sans parler du cadre du château de Schonbrunn et de la Bavière.
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Un film très bien mis en scène, avec des acteurs qui ont su incarner comme ils se le devaient les rôles dévolus dans cette histoire de meurtre quasiment insoluble.
Chaque passager, suspect dans cette affaire, jouera un jeu de rôle pour préserver un secret qui défit tout ce qu'aurait pu imaginer le spectateur et qui a su ébranler l'un des meilleurs détectives du XXème siècle. Cela crée un effet d'abymes : les acteurs incarnent des personnages qui eux-même jouent un rôle bien pensé. Qu'ils aient décidé de changer d'identité, ou qu'ils mentent et nient sur un autre front, il apparait clair que la vérité levée sur chacun d'entre eux révèle un certain potentiel d'implication dans l'affaire. Face à cette multitude de preuves, hétéroclites mais pouvant toutes justifier le meurtre de Ratchett, Hercule Poirot voit ses capacités de déduction et de résolution durement éprouvées. Le dénouement de l'histoire tombe de manière surprenante : la chute est à la fois renversante et bien pensée.
En somme la réalisation bien exécutée d'un chef d'oeuvre de la littérature policière d'époque, le Crime de l'Orient-Express de Kenneth Branagh est un film à ne pas rater !
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date : 27-10-2017
Comme toujours Pixar a fait un merveilleux travail avec cette 3ème édition de Toy Story : la qualité des graphismes est toujours aussi bluffante et l'histoire aussi pleine de rebondissements que les précédentes intrigues.
On retrouve avec délice les bons vieux jouets d'Andy avec leur personnalité, leur répartie absolument hilarante et leur esprit de famille et de loyauté sans faille et attendrissante.
Cette fois-ci, les jouets sont confrontés à une problématique de taille : Andy, devenu un jeune homme trop mature pour s'intéresser à ses jouets, s'en va pour l'université dans quelques jours. Woody, Buzz, Jessie, Rex , Hamm, Rex, Mr et Mme Patate suivis des derniers jouets à avoir survécu aux successives ventes sur le jardin craignent ce que tous les jouets redoutent : le fait de ne plus être utiles à leur proprriétaire, de ne plus être en mesure de leur apporter l'amusement pour lequel ils ont été conçus. On ressent réellement leur désespoir à l'idée de voir Andy s'éloigner d'eux, quand bien même son désintéréssement croissant à leur égard avait été un signe avant-coureur de ce qui allait se produire. Cet attachement des jouets à leur propriétaire était somme toute très humaine. Woody et ses amis vont tout faire pour ne pas être jetés à la poubelle. Alors qu'Andy avait projeté de les mettre au grenier et de n'emmener que Woody à l'université, un malentendu fait qu'ils se retrouvent tous dans un sac poubelle à attendre le passage de la benne à ordures. Blessés et se sentant rejettés par leur propriétaire, ils décident tous unanimement sans consulter Woody, de se mettre dans le carton à destination de la garderie Sunny Side. Or, une fois arrivés, la désillusion s'impose : ils sont manipulés, torturés par des enfants de bas-âges trop immatures pour traiter correctement les jouets. Ces derniers découvrent alors qu'une dictature a été mise en place par l'ours en peluche Lotso afin de garder les nouveaux jouets prisonniers de la salle des chenilles, réservées aux petits enfants, véritables tortionnaires vis-à-vis des jouets tandis que Lotso et sa tribu se réserve le privilège d'être traités comme des rois dans la salle des papillons.
Une véritable stratégie d'évasion est mise en place par les jouets d'Andy pour revenir vers leur propriétaire dont ils découvrent qu'il n'a pas voulu les jeter.
Aidé de Woody venu à leurs rescousses, les jouets parviennent avec la force de l'attachement qui les lie les uns aux autres à échapper à l'emprise de Lotso qui connaîtra une fin bien méritée.
Le dénouement est joyeux mais teinté de nostalgie lors des adieux d'Andy à ses précieux jouets et notamment à Woody, son compagnon le plus fidèle.
Un nouvel horizon s'annonce pour les jouets : faire le bonheur d'un autre enfant.
J'ai adoré ce film qui était sensationnel en tous ses points. Ce que j'ai le plus apprécié est la maturité de l'histoire mais surtout la personnalité de chaque jouet, leur esprit d'entraide familial, le regard qu'ils portent sur le monde, cette synergie entre eux, bref une splendide animation !

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Un film que j'ai apprécié de par son intrigue romantique, un brin fantastique et mystérieuse.
Cependant, les nombreuses libertés prises sur le livre de Mathias Malzieu, qui a inspiré cette animation, dénaturent quelque peu l'histoire. Des éléments pourtant importants ont été détournés, transformés, voire carrément mis de côté et ce dans le but de simplifier ou de raccourcir le film. Je trouve cela dommage car ces passages, tels que les moments où Jack et Miss Acacia se rapprochent vraiment, ou les évènements qui ont suivi la rupture entre Miss Acacia et Jack, sont en mon sens véritablement importants pour transmettre un tant soit peu la teneur de l'histoire. C'est dans ces moments-là que les émotions sont les plus fortes, également.
Malgré ces détails, le film parvient quand même à reprendre le charme de l'histoire. Le graphisme est remarquable, les personnages et les paysages très beaux et captivants. Les scénarios sont très fidèles aux discours du livre et donnent un éclat discret à l'animation. Les échanges simples, brefs, et pourtant si émotionnels, sont ponctués par de belles chansons qui savent à merveille retranscrire les pensées des personnages, de manière simple et sans fioritures.
Les passages que j'ai trouvés les plus forts sont sans nul doute la rencontre inattendue entre Jack et Miss Acacia, à Edimbourg, et le passage où Miss Acacia découvre que Jack n'est autre que celui dont elle a toujours été éprise. Le flamenco de Miss Acacia est superbe et entrainant !
Bien que ce soit une animation, ce n'est pas forcément destiné aux enfants et celui-ci en particulier : ce film fait référence constamment à la complexité du sentiment amoureux, et ce par le biais de la métaphore d'une horloge-coeur qui ne supporte pas "la charge émotionnelle et physique qu'engendre l'amour". Le film reprend ainsi la subtilité du livre avec succès. Un tel thème n'est pas à la portée de tous les enfants et est plus adapté aux adultes, d'autant plus que la profondeur des émotions et des sentiments qui sont retranscrits sont bien propres à des gens matures et adultes. Chaque parole proférée en témoigne. Jack a beau avoir 10 ans au début du film, il a déjà l'air d'un adulte. La fin est très émouvante et détournée de celle du livre pour rendre la fin plus éclatante, j'imagine.
Bref, une belle animation qui illustre un chef d'oeuvre de la littérature.
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