Vu huit ans après avoir lu la pièce, dont je n’avais donc que très peu de souvenirs, j’ai immédiatement retrouvé le style. C’est une adaptation parfaite, on retrouve la maladresse calculée des dialogues de Lagarce, les hésitations, les silences. Les acteurs sont impressionnants de justesse, de maîtrise, ça met mal à l’aise à tel point c’est réaliste et délicat la manière dont ils se parlent. C’est bancal mais voulu, maîtrisé, c’est presque théâtral comme interprétation.

Les dessins sont chouettes, mais l’histoire peine à décoller avec de gros problèmes de rythmes qui empêchent d’entrer vraiment dans l’action. Les personnages sont sympathiques mais les dialogues clichés parfois jusqu’à l’incohérence et Mary n’est jamais à l’origine des actions décisives, elle se laisse balader par le scénario que j’ai trouvé bourré de facilités, d’éléments inutiles ou convenus ne servant qu’à faire avancer l’action sans vraiment parvenir à convaincre. Sans compter que les thèmes sont peu et mal exploités et que le retournement de situation est tout sauf surprenant.
Le seul élément du film dont je garde un bon souvenir est le balai, ce qui au final peut être considéré comme une réussite étant donné le titre de l’œuvre dont le film est adapté, “The Little Broomstick”.

J'ai été plutôt déçu par ce film. Ça commençait bien, avec pas mal d'éléments intéressants sur les EMI, l'étude des ondes cérébrales, les effets de l'expérience sur les capacités, la mémoire tout ça...

Et puis tout est parti en cacahuètes avec l'histoire des fantômes et de la honte et de la culpabilité. On ne parle plus du tout de tout ce qu'on a commencé à mettre en avant dans la première partie du film, et on a transformé ça en un film d'horreur sans intérêt dont la justification est vraiment douteuse.

Alors que ça pouvait emmener la narration sur des terrains jusqu'alors inexplorés (en tout cas dans le mainstream), on se sert des EMI comme simplement un moyen de nous servir une N-ième histoire de fantômes, avec plein de moments qui font peur inutilement et on anéantit la réflexion sur la vie après la mort alors que c'est la question soulevée fondamentalement par les EMI et justement par le début du film.

C'est d'autant plus dommage que j'aime bien les acteurs qui jouent dedans, et qui jouent d'ailleurs de manière plutôt convaincante même en VF.

Merveilleux!

Les images sont sublimes, la musique excellente (et je ne parle pas que du titre de Sia) et le film a beau ressembler à un documentaire, on n'en est pas moins pris par l'action qui s'y déroule.

Je suis admiratif devant Aisholpan qui arrive à gérer sa vie d'écolière avec sa passion de chasseuse à l'aigle, et son courage face aux épreuves qu'elle doit traverser pour y arriver, sa persévérance à toute épreuves, la rendent époustouflantes.

Un très beau film, que j'ai été surpris de voir parmi la sélection pour enfants en regardant les bandes annonces qui le précédaient.

Mon premier Bollywood, et franchement j'ai adoré. Autant l'histoire en elle-même et ce que ça m'a fait ressentir que découvrir la culture indienne et les codes d'un cinéma complètement différent de celui auquel on est habitués.

Il y a parfois des moments exagérés et des scènes un peu bateau, mais ça fait partie du charme du film et du genre en général je suppose, au moins autant que la profusion de chansons et de danses, qui par ailleurs étaient un régal pour les yeux et les oreilles.

Un film sympa, drôle, j'ai surtout aimé les références musicales multiples: de Crazy Town à Sam Smith en passant par une version orchestrale des Beatles (Golden Slumbers <3) et du Sinatra chanté par une souris!

Ce n'est peut-être pas un chef d'oeuvre, mais c'est tout de même un régal pour les yeux et les oreilles.

C'était génial de voir un film dans le monde d'Harry Potter avec des personnages adultes et donc sans les limites de l'école par rapport à l'usage de la magie ou au transplanage. Retrouver les sorts qu'on connaît si bien est un gros plus, comme découvrir le monde des sorciers à une autre époque et sur un autre continent (non-maj? really America, can't you do ONE THING right?)

Mais le meilleur du film c'était vraiment d'avoir un personnage principal de Poufsouffle. C'est un truc qui m'a mis dans la joie tout du long!

Par contre pour le coup, pour un film sur les créatures magiques moi je m'attendais justement à MOINS de combats de sorciers et trucs politiques et à encore plus de créatures, peut-être un film d'exploration plus qu'un film d'action (ou un mocumentary? ce serait stylé non?)

Sinon, enfin un film d'action où on voit la réparation des dégâts à la fin après le kaboom, c'est hyper rafraîchissant et l'image est sublime. (J'étais réticent avec la 3D mais ça en valait vraiment la peine pour une fois.)

Le seul petit bémol pour moi c'était le caméo final

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de Johnny Depp en Grindelvald. Graves était sublime tout du long (j'ai même deviné très tôt sa véritable identité) mais Depp est trop fou mais pas de la bonne manière pour le personnage, ça gâche un peu le gravitas de la scène et ça fait surjoué après la prestation magistrale de Colin Farrell. J'aurais préféré un autre acteur pour le jouer, là il est trop lui pour qu'on discerne le personnage sous les traits trop familiers...mais bon, on l'a vu une minute à peine, peut-être qu'il se rattrapera par la suite!

Je n'arrive pas à décider si j'ai aimé ce film ou pas...

D'habitude j'aime pas trop les films d'horreur, mais la j'ai adoré. À la base je l'ai regardé parce que Joss Whedon, et j'ai pas été déçu! Les dialogues, les touches d'humour et les répliques sublimes, les personnages complexes, et cette realisation... Le début est un peu cliché c'est vrai,

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avec le palmarès de monstres présenté en seconde partie on pourrait se dire qu'[/spoiler]ils auraient pu faire un effort d'originalité—I mean, zombies?—mais quelque part la surprise de la fin n'en est que plus grande!

Niveau références j'ai pas vraiment capté vu que je m'y connais pas trop, mais points bonus pour le suspense, j'avais pas du tout vu où ils voulaient en venir. Aussi, des points supplémentaires pour les acteurs récurrents de Whedon: Fran Krans aka Marty (Topher dans Dollhouse), Amy Acker aka Lin (Fred dans Angel et doctor Saunders dans Dollhouse) et Tom Lenk aka l'interne (Andrew dans Buffy the Vampire Slayer).

J'ai pas eu peur sinon, [spoiler]j'ai même un peu éclaté de rire à la mort de Kurt mais c'est pas mal violent quand-même. Et personnellement la fin en elle-même ne m'a pas déçu mais j'aurais bien aimé voir ce que sa donnait quand-même.

La réalisation est géniale, j'ai adoré les effets spéciaux à la jeu vidéo comme dans les comics. Aussi, les dialogues étaient les mêmes, surtout au début.

J'ai cependant été déçu par la direction que prenait petit à petit le film: j'aurais aimé qu'il montre plus, ou peut-être pas les mêmes choses. La jalousie des ex de Scott et l'histoire de tromperie auraient pu être moins présentes pour laisser la place à d'autres choses plus intéressantes. Et la fin du comics est tellement profonde, on y perd tellement avec la phrase cheezy de Knives!

Dans l'ensemble, je trouve que la tentative de résumer une histoire de 6 volumes en un scénario de 2 heures a un résultat moyen.

Aussi, le choix des acteurs ne m'a pas toujours paru pertinent, surtout celui de Scott: je l'imaginais pas du tout comme ça après avoir lu les comics, et je trouve que Michael Sera ne vas pas du tout avec le personnage; ou alors je n'aime pas son interprétation, qui le rend plus naïf et enfantin que nihiliste et procrastinant.

J'espérais voir plus de ce dont on fait référence dans la série, comme le lycée en feu ou le fait qu'elle rate le cœur de son premier vampire. Au lieu de ça, les seul trucs en commun sont LA, les pom-pom girls et le nom du lycée.
Un film vraiment mal fait, surtout au niveau de l'image. Les effets spéciaux de la série sont passables, mais le jeu d'acteur compense largement! Là tout est horrible. Ou presque: seule la prestation de Luke Perry sauve ce navet de la pile "pas apprécié".

La musique, la musique, la musique... Lourde, crissante et aïe aïe aïe!!! J'ai rien contre les accompagnements orchestraux en général, je comprends que ça met dans l'atmosphère tragique de l'histoire, mais là c'est trop. C'est juste...trop d'instruments en même temps. (Je parle de la musique du début et de la fin, quand ils chantent ou que c'est la radio, toutes les chansons populaires un peu jazzy c'est sympa).

À part ça l'histoire est bien tragique, bien oppressante, désagréable à souhait (c'est pour ça que c'est si lent) et rappelle un peu Anna Karénine par certains côtés (même la scène de révélation dans la voiture!).

Point fort: d'excellents, de sublimes, d'extraordinaires acteurs (tous anglais, pour un film américain c'est rafraîchissant).

Je rentre du ciné là et j'ai adoré. Wala. Y'a de tout dans ce film: science-fiction, thriller, réflexion philosophique, action, humour... Luc Besson au top!

Ce que j'ai le plus aimé c'est le fait que l'élément de science-fiction soit rendu si vraisemblable que ça en devient presque de la science-non-fiction (même si apparemment l'hypothèse sur laquelle il se fonde qu'on n'utilise que 10% de notre cerveau est fausse).

Non, en fait ce que j'ai le plus aimé dedans c'est Eric Serra. Les sons qu'il nous a balancés, un truc de ouf! Elle colle parfaitement à l'ambiance, la contextualise, je secouais la tête en rythme avec la musique tout en regardant les plus belles scènes! La scène de l'hôpital d'ailleurs m'a fait penser à celle de Leeloo contre les Mangalores pendant que la Diva Plavalaguna chante sur un rythme hop-hop dans le Cinquième Élément, juste pas de la même couleur.

Après je suis pas d'accord avec ceux qui critiquent le fait que ça va trop vite à la fin. Attention: ça veut pas dire que je suis pas d'accord sur le fait que ça va trop vite! Mais c'est pas un problème, au contraire! C'est logique même: les pouvoirs de Lucy se développent de plus en plus vite, il fallait bien suivre le rythme derrière la caméra! Si ça avait été plus lent, j'aurais pas trouvé ça aussi réaliste. Épi faut s'accrocher quoi, pour une fois qu'il y a du rythme dans un film français on va pas se plaindre! :P

J'ai beaucoup accroché le message aussi, et cette fin...

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C'est si *SPOILER* quand elle *SPOILER* et que l'autre se retrouve à *SPOILER* comme ça! Et après quand elle est *SPOILER* et qu'elle donne *SPOILER* au *SPOILER*!

Magnifique.

Une amie me l'avait recommandé. Elle m'a même offert le DVD (en Tunisie, donc en fait ça a pas exactement autant de valeur vu qu'elle peut le ravoir pour l'équivalent d'un euro) mais c'est un de ses films préférés, et moi qui la connais je lui ai dit direct "encore une histoire d'amour?" J'avais pas vu la bande annonce ni lu le synopsis sur CN.

Je l'ai pas vu direct, alors elle m'a encouragé à le voir en me disant que ça me plairait parce que les personnages jouent des rôles dans le film, comme si ils étaient eux-mêmes dans un film.

J'ai adoré.

Trop génial! Un final éblouissant pour une série "shiny", qui aide à se remettre du fait qu'elle ait duré si peu longtemps et ait laissé tant de questions sans réponses. Le scénario est excellent

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même si Wash était pas obligé de mourir, c'étaient juste des larmes inutiles.

C'était un peu plus Space Opera que Firefly (la bataille entre les vaisseaux de l'Alliance et ceux des Reapers a duré plus longtemps que l'accumulation de toutes les batailles spatiales de la série, et les musiques du film sont sympa, mais la country et le réalisme du silence spatial m'ont manqué) mais on retrouve l'atmosphère cowboy dans les manières de penser, de parler, d'agir.

Deux heures de plus à intégrer si on compte faire un marathon Firefly. C'est non négociable.

Michael Youn m'a surpris, et agréablement! J'avais peur à cause de ce qu'il fait habituellement, mais là c'était vraiment bien! Contrairement à Jean Réno qui n'est pas décevant, mais qui avait quand-même habitué à mieux. J'avais aussi peur quand j'ai vu que y'avait une histoire de mensonge dans l'intrigue, comme dans tant de films français, mais finalement ça n'a pas pris l'essentiel de l'histoire et c'était plutôt bien fait pour une fois.

Dans l'ensemble une petite comédie qui se laisse avaler, c'est agréable en bouche et pas indigeste.

J'ai souffert de ce film. Tout est sexe, sexe, sexe. Sauf le rôle d'Allen si pris au second degré et toute cette partie de l'histoire, et Benigni est un régal (normal). Y'a que ça que j'ai aimé dans ce film.

Ah, et la beauté de Rome.

Un film intéressant, dessinant à travers ces trois histoires le chemin vers le cœur emprunté par ce Taxi-Cupidon qui part du sentiment amoureux, du coup de foudre, pour arriver à l'amour profond, pensé, certain et inébranlable tout en survolant avec légèreté des thèmes aussi lourds que l'injustice des juristes, les troubles psychiques, le terrorisme et la prostitution. Et une jolie musique italienne qui l'assaisonne à merveille.

Écouter de la musique en allant voir un film au cinéma...est une chose que je n'aurais jamais cru faire. C'est quelque chose que j'ai fait devant ce film.

Je regarde Doctor Who, la série originale, les épisodes perdus et reconstitués à partir de photos: je sais çe que c'est, un film LENT. Mais c'est obligé que ce soit aussi long? Le plus grand intérêt de ce film est qu'il dissuade quiconque de devenir moine, je pense. Et pas à cause de ce qu'il leur arrive à la fin, plutôt à cause de ce qu'il manque de leur arriver pendant tout le reste du film. J'ai vu des documentaires plus intéressants.

Le message, j'ai rien contre au contraire. Le terrorisme c'est mal, l'intolérance religieuse intolérable (j'en sais quelque chose) et pas grand chose à redire du jeu d'acteurs. Pour le reste...

Un film horrible, mais avec un message clair: la science est dangereuse.

Un film sincère et révoltant. Pas dans le sens qui doit être condamné, mais dans le sens qui mène à la révolte. Contre le marché de la santé, un terme qui ne devrait pas exister. Des sociétés s'enrichissant sur le dos de malades...

Des émotions fortes transmises par des acteurs extraordinaires (JARED LETO!!!) et peu de musique, ce qui est inordinaire surtout pour un film de deux heures.

C'est réaliste, c'est poignant, c'est plus fort que la totalité de substances (alcool, drogues, médicaments) métabolisés par les personnages, c'est badabimboum crash bang et même un peu youpla hop et c'est concentré en un peu moins de deux heures. Wala.

C'est le premier Tarantino, et peut-être le meilleur (bon, c'est difficile de dire ça à côté de Pulp Fiction mais wala) à voir absolument, c'est dément.

Un film vertigineux et délirant que je connais par cœur depuis que j'ai cinq ans. C'est le plus fin des films de bourins, profond et en même temps léger, et quelle musique...! Des acteurs explosifs - Gary Oldman plus que le Fhloston Paradise - un univers époustouflant au cœur duquel on retrouve une question extrêmement profonde traitée avec autant de justesse que d'humour : quel est le rapport que l'homme entretient avec le mal ?