Commentaires de films faits par Lili-Prune
Répliques de films par Lili-Prune
Commentaires de films appréciés par Lili-Prune
Répliques de films appréciées par Lili-Prune
Verdict : Eh bien, si ça manque peut-être un peu de "pétillant", elle reste tout à fait honorable, sans (trop) basculer ni dans le kitsch, ni dans le gnian gnian.
Découvrir une traduction différente de celle du livre était intéressant (la « frambouille » devenue « frétibulle », etc.)
Commençons par LE point fort et la plus grande réussite du film : le BGG lui-même. Réalisé pour moitié en images de synthèse et pour moitié en prise de vue réelle, il est crédible mais surtout, vraiment craquant, drôle et adorable, je n'aurais jamais pu imaginer qu'il me plairait autant. La scène où il se cache dans Londres au début est captivante et constitue sûrement la moment où le spectateur se retrouve réellement plongé dans l'histoire. Par la suite, on découvre le BGG de plus près, c'est amusant et touchant.
A côté de lui, j'ai moins apprécié Sophie et je lui ai trouvé un jeu un peu artificiel.
Visuellement, à peu près tout m'a ravie : l'arrivée au pays des géants (je me demandais comment le « passage » d'un monde à l'autre serait transcris à l'écran), le schnockombre répugnant à souhait, la caverne du BGG et ses bocaux à rêves, les affreux géants anthropophages dormant sous leurs couvertures d'herbe, tout m'a beaucoup plu.
J'aurais aimé que l'on voie davantage le BGG préparer les rêves et les raconter, comme dans le livre.
Une petite liste des divergences par rapport au livre :
- dans l'histoire originale, le BGG n'a pas déjà été ami avec un autre enfant
- cette histoire de « rêve de Sophie » qui illustrerait son désir le plus cher, un ajout assez mystérieux à mes yeux et dont je ne vois pas vraiment l'intérêt
Enfin, détail majeur : dans le livre, le BGG transporte Sophie dans ses oreilles ! Je ne suis pas gênée de cette modification mais l'accent aurait pu être mis davantage sur l'ouïe extraordinaire du BGG, qui est source d'une conversation sérieuse entre Sophie et lui à propos de la souffrance des êtres vivants. C'est d'ailleurs le principal reproche que je ferais à ce film : sous son air fantasque et joyeux, le livre recelait des thèmes plus sérieux, la violence des hommes notamment. Cela est totalement passé sous silence dans le film, qui ne conserve que la partie merveilleuse. Or chez Roald Dahl, elle est d'autant plus marquante qu'elle côtoie la cruauté et la violence. Dommage.
Une bonne adaptation néanmoins, très belle et divertissante.
Certes, elle se base sur des ficelles sur lesquelles il ne vaut mieux pas se questionner : ah bon, il suffit d'une fausse moustache et d'une perruque pour que Will prenne sa belle pour un homme ? Que vient faire la reine dans un théâtre visiblement populaire ? Etc.
Mais en définitive, ce film m'a laissé une impalpable et indescriptible impression, comme une forme de persistance rétinienne, une curiosité à l'égard de Shakespeare et l'impérieuse envie de relire des parties de son œuvre !
D'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié les différents personnages d'une façon générale. Ils sont tous très humains et sympathiques, du prêtre à l'amie en fauteuil roulant en passant bien sûr par l'assistante sexuelle, mais aussi par son mari.
Ce n'est pas seulement un film sur un homme handicapé qui veut avoir une vie amoureuse et sexuelle, c'est aussi un film qui nous parle des gens en général, et de la façon dont leurs existences s'entremêlent.
Mais pour en revenir au sujet de base, j'ai trouvé que le film offrait une vision très saine de l'amour et du sexe, avec une touche d'humour.
Bref, un chouette film qui transmet un beau message.
A part ça j'ai beaucoup apprécié le film, dans lequel on retrouve tout ce qui fait le charme de l'univers d'Ankama, à savoir : des personnages caricaturaux mais très drôles et sympathiques, un humour franc, parfois politiquement incorrect, des designs et une animation épatante, et un scénario qui tient la route.
Il peut être vu aussi bien par des fans de Dofus, Wakfu et autre, que par des spectateurs non initiés, et il est vraiment dommage qu'on n'en ait pas davantage parlé car je suis sûr qu'il aurait su séduire le grand public.
Un bon moment !
Il suffit de lire le synopsis du film pour se sentir captivé : une société dans laquelle être célibataire serait un crime ? Et où l'on changerait les récalcitrants en animaux ? Voilà qui est intriguant.
Et effectivement, la première partie du film met en scène un univers surprenant, cruel et drôle d'une façon profondément cynique. Les détails ne manquent pas pour intriguer et horrifier à la fois le spectateur.
Cependant, comme le dit PowLeen, passée un certain point, on attend quelque chose qui n'arrive pas : une explication, des événements qui viendraient changer la donne ou surenchérir, bref, quelque chose ! Mais non, si la petite société des célibataires qui se cachent dans la nature semblait prometteuse, elle ne donnera aucun intérêt supplémentaire à l'histoire. La fin est étonnante elle aussi, mais à mes yeux largement insuffisante.
Je trouve donc que ce film a gâché un excellent potentiel, c'est dommage !
Découpé en 3 parties, il se déroule successivement en 1999, 2014 et 2025, et nous fait partager la vie de différents personnages (Tao, ses deux prétendants, et Daole - "Dollar" - , le fils qu'elle aura finalement avec l'un d'eux) ainsi que les relations qui les unissent.
L'histoire est relativement simple mais les émotions sont retranscrites avec une puissance qui ne peut pas laisser le spectateur de marbre : la joie de vivre et l'insouciance de la jeune Tao, ses désillusions de femme mûre, sa souffrance d'être séparée de son fils, la soif de liberté de Dollar et sa quête identitaire qui l'attirera irrésistiblement vers sa professeure de Chinois...
La dernière partie est celle qui m'a le plus touchée. On y sent le lien profond qui unit Dollar à sa mère alors qu'ils ne se sont quasiment jamais connus.
La dernière séquence du film m'a fait pleurer à chaudes larmes et m'a laissé dans la tête la musique inoubliable des Pet Shop Boys.
Je ne pourrais pas dire si c'est un film triste ou joyeux, en tout cas il en dit long sur le temps qui passe et les liens qui peuvent unir les être humains.
Parlons-en, de ces marionnettes, qui sont toutes plus fantaisistes les unes que les autres : du squelette d'oiseau aux petits bonshommes en papier, en passant par ce diablotin sorti d'une bouteille et ces créatures qui sont des verres cassés, elles nous plongent dans un petit monde imaginaire, celui rêvé (ou deviné ?) par un enfant alité. L'histoire est assez sommaire, mais soutenue par une musique éloquente du début à la fin du film.
Ensuite, effectivement, ce film n'est PAS pour les enfants ; le film d'animation a malheureusement cette réputation qui lui colle à la peau (en France tout du moins, car au Japon par exemple, il y a une vraie culture du film d'animation pour adultes), mais rappelons qu'animation ne signifie pas forcément "film pour jeune public".
Comme Lizezelie, j'ai adoré ce film mais je sais que je ne le reverrais pas sans un peu d'hésitation, car il n'est pas tout rose et vous chamboule gentiment. Pourtant, je le recommande chaleureusement car c'est une petite perle, tant d'un point de vue technique que scénaristique.
Les images sont léchées (la magie de la stop-motion !), pleines de petits détails amusants, de clins d'œil. L'histoire... l'histoire est très belle, entre humour, mélancolie et optimisme ; elle aborde des thèmes sensibles en évidant tout mélo-dramatisme grâce à une mise en scène légère.
A voir ! (mais pas avec vos enfants)
Pour ce qui est de l'histoire, elle est intéressante mais j'ai été surprise par les écarts qu'elle se permet par rapport à la réalité. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus documentaire, alors que ce film a les pieds en plein dans le fantastique. Ce n'est pas déplaisant, mais du coup j'aimerais bien savoir quelle part de réalité historique il comporte.
Mon seul regret est le manque de caractère d'Adama, personnage qui aurait pu être bien plus attachant s'il n'était pas aussi lisse.
Eh bien pour ma part, j'ai beaucoup apprécié ce film ! Il est indéniablement étrange et surprenant, mais je l'ai surtout trouvé très, très beau.
La compartimentation variable de l'écran pourrait paraître surfaite, mais elle s'accorde bien avec l'aspect sophistiqué de l'esthétique du film, où la calligraphie joue le rôle principal et où le noir et blanc se mélange à la couleur.
Quant à l'histoire de cette jeune femme passionnée qui cherche à retrouver son père (et à le venger) à travers la calligraphie, je l'ai trouvée saisissante.
Pour ce qui est des corps nus, leur présence ne m'a pas choquée ; je trouve qu'ils ont tout à fait leur place dans ce film étant donné l'importance accordée à la sensualité et à l'aspect physique des choses (la « liste des choses qui font battre le cœur »). En effet, le film parle avant tout aux sens, et j'ai trouvé un certain envoûtement au mélange des images et musiques.
Ce film est donc tout à fait unique, original et hypnotisant. Il vaut le détour !
Cependant, même si c'est parfois un peu kitsch, on retrouve une bonne part de la magie du roman de Neil Gaiman, que j'avais adoré. C'est à la fois sombre, étonnant, beau et drôle (voire loufoque, avec le personnage du Captain), bref, un bon moment !
Après revisionnage complet, j'ai beaucoup mieux suivi l'histoire et... j'adhère totalement !
Certes, un peu trop d'effets spéciaux ici et là, mais le tout est quand même très bien ficelé, les films 2 et 3 ne perdant que peu en qualité par rapport au premier.
Bref, deux questions essentielles subsistent pour moi :
- Hugo Weaving porte-t-il un dentier ?
- D'où sort cette idée de porter des capes pour faire du kung fu ?
A voir et à revoir !
Les points négatifs :
1) C'est qui cette fille canon, moitié superficielle, moitié engagée dans des causes humanitaire, dont le héros est dingue ? Elle n'a pas vraiment de cohérence à mes yeux.
2) Je n'ai pas non plus aimé la fin du film, que j'ai trouvée bidon.
3) Et SURTOUT, je suis très mal à l'aise à cause de la façon dont la violence est valorisée, comme si c'était une chose épatante que de tuer autant de monde sans sourciller. Je pense surtout au personnage de Hit Girl : il y a un net problème avec cette fille dont la violence est le quotidien et dont le spectateur ne peut pourtant que devenir fan (bah oui, elle a la classe, Chloe Grace Moretz).
Le héros contrebalance ce personnage pendant les trois quarts du film, mais la scène où il mitraille avec son jet-pack de façon ouvertement jouissive m'a beaucoup choquée. Non, tuer n'est pas censé être un acte honorable, et encore moins plaisant.
Ceci mis de côté, c'est un bon film d'action, avec une histoire originale et intéressante.
J'ai déjà vu des méchants réussis, mais celui-là est vraiment excellent. J'ai rarement autant haï un personnage ; c'était presque douloureux de le voir prendre plaisir à son petit stratagème. Malin, sadique, provocateur, on a envie de le voir souffrir !
Par contre, l'ambiance est effectivement captivante, et les images sont superbes. Je suis soufflée que ce film ait si bien vieilli ; il prouve bien qu'un beau film ne prend pas une ride avec l'évolution de la technique et des effets spéciaux.
J'ai bien l'intention de le revoir, avec des sous-titres cette fois !
Ce film a trouvé un juste milieu entre la mélancolie et l'optimisme, aborde des thèmes délicats sans être plombant.
Les personnages sont attachants, et quand je dis "les personnages", c'est quasiment tous, héros et seconds rôles. Celui de la masseuse m'a spécialement touchée, sa façon de privilégier le langage des sens à celui de la parole est très beau à voir à l'écran. (Le corps a d'ailleurs son importance dans ce film. Il est exposé sous toutes ses formes : jeune, vieux, en train de flotter dans l'eau, couvert de boue... On voit rarement des films aussi "charnels")
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de scènes inattendues, drôles, poétiques, absurdes ou oniriques. On ne s'ennuie à aucun moment.
Clairement, la force de ce film ne réside pas dans son scénario, qui est plutôt bidon
En revanche, la réalisation plonge le spectateur au cœur de l'action et ne lui épargne rien du calvaire que vivent les personnages.
Si ce sont des sensations (abominables) que vous recherchez, vous en aurez pour votre argent !
Enfin, pour ce qui est de l'histoire d'amour, elle ne m'a pas gênée plus que ça vu le scénario assez basique. Tenter de sauver quelqu'un qui vous tient à cœur, c'est si absurde que cela ?
Je viens d'arrêter la lecture de ce film au bout d'une heure car je commençais à avoir envie de vomir. Une fois dans la salle de bain, j'ai failli tomber dans les pommes et ai dû m'allonger par terre pour retrouver des forces ! Jamais un film ne m'a causé un tel choc.
Je le continuerai peut-être demain mais dans l'état actuel des choses, j'en suis tout simplement incapable.
L'histoire est captivante : qui poursuit Hanna ? pour quelle
raison ?
Mais ce n'est pas tout ; le film nous plonge également dans des ambiances envoûtantes : scènes irréelles (
Quelques mots sur Saoirse Roman, qui incarne une héroïne hypnotique, entre force et vulnérabilité, insensible sous certains aspects, et pourtant si humaine. Elle donne une force énorme au film, impressionnante par sa force de caractère et émouvante par sa façon de découvrir réellement un monde qu'elle ne connaissait que de loin.
Ce film est un thriller, mais pas seulement. C'est aussi un film qui parle de la vie, de l'amitié, de l'amour paternel, un film que sa bande originale (principalement composée par les Chemical Brothers) contribue à rendre à la fois léger et haletant, un film dont les personnages sont si réels qu'ils touchent au cœur, et un film qui fait voyager loin, très loin !
Je ne m'en suis toujours pas remise, et j'ai hâte de le revoir.
En résumé, il y a, à mon goût, trop de gags (de qualité inégale) et pas assez de scénario dans ce film, donc beaucoup moins de subtilité et de profondeur que dans les « Moi, moche et
méchant ».
Cela dit, si l'on considère que le film se revendique fun, bébête et banana, on peut dire qu'il atteint ses objectifs.
Distrayant pour les spectateurs pas trop exigeants !
Un film à voir pour les amateurs de dinosaures et euh... c'est à peu près la seule raison que je vois de le regarder.
Sinon, scénario à l'américaine, on peut dès le début deviner qui mourra et qui survivra, l'histoire est bourrée d'incohérences, et on voit arriver les moments censés être forts depuis des kilomètres avec leurs gros sabots.
Distrayant, mais sans plus. Si vous voulez voir un vrai bon blockbuster, regardez "Mad Max, Fury Road" ! ;)
édition 2015 ]
*******
Je mourais d'impatience de voir ce film, eh bien il était largement à la hauteur de mes attentes.
Tout d'abord, l'histoire est prenante et sort agréablement de l'ordinaire : au XIXème siècle en Russie, la jeune Sacha décidé de partir dans le Grand Nord sur les traces de son grand-père. Quel dépaysement !
Mais le scénario n'est rien comparé à la splendeur des images. Les dessins et les ambiances colorées sont à couper le souffle, on se croirait vraiment sur la banquise, dans le froid glacial du Pôle Nord.
Enfin, tout le film est empreint d'émotions, j'avoue que j'en avais les yeux humides à la fin...
Un chef d'œuvre (et c'est français, ouaiiis !).
Nous suivons en parallèle les aventures d'un prêtre et celles du jeune garçon possédé par un démon, ainsi que toute une galerie de personnages savoureux et très espagnols.
Le scénario est haletant, bourré de cynisme - voire de cruauté - et de gags. Je crois que je n'ai jamais vu de film aussi gore, (heureusement que le sang et les os étaient en pâte à modeler, sinon mon seuil de tolérance aurait été submergé) mais qu'est-ce que j'ai rigolé !
Enfin, du point de vue technique et visuel, les images et l'animation sont très belles.
Un film original, et d'une grande qualité. A voir ! (même si je parie qu'il passera inaperçu en France)
Oui, le scénario est "pour enfants", simpliste et prévisible, mais il reste correct, en tout cas moins pire que ce que je craignais.
Ma seule grosse déception est qu'une fois de plus, la tentative de féminisation est un échec lamentable. Nous avons d'un côté une bandes de femelles caricaturales et secondaires qui s'extasient sur Sohone, le beau gosse de l'histoire, et de l'autre, le personnage de Cire, qui certes a du caractère, mais reste une créature fragile et délicate dont il faut prendre soin (par la force des choses, étant donné sa constitution).
Mais, ces images ! Un régal pour les yeux. Le film est visuellement magnifique et plein de magie. Les personnages tout autant que les décors sont d'une grande finesse, pleins de poésie et de délicatesse. Rien que pour cette raison, le film vaut le détour.
Un beau film pour la jeunesse donc, à condition de compenser à côté avec un bon Miyazaki pour se rappeler que oui, les filles aussi peuvent être super fortes, non mais oh !
La description m'avait séduite. Quand Signe Baumane est arrivée dans la salle, elle a demandé au public en riant « Mais qu'est-ce qui ne va pas chez vous, pour que vous veniez voir un film sur la dépression ? Vous pourriez faire plein d'autres choses à la
place ! ».
Eh bien maintenant que j'ai vu le film, je peux répondre : il aurait été dommage de ne pas le voir, car il était drôle et passionnant. Signe Baumane y raconte donc son histoire, et comment la dépression et le suicide hantent les femmes de sa famille. Elle s'interroge sur elle-même, sujette aux mêmes fantasmes et souffrances, et surtout, se demande si elle peut en sortir grâce à son intelligence et sa volonté.
Contrairement à ce qu'on pourrait craindre, ce film n'est pas du tout plombant, d'une part parce qu'il est traité avec fantaisie (spécialement dans la forme, qui mélange différentes techniques d'animation), et d'autre part parce que la conclusion en est plutôt positive, à l'image du caractère de la réalisatrice.
Alors j'espère de tout cœur que Signe Baumane ne sombrera jamais dans sa dépression et pourra poursuivre son œuvre artistique.
Mais justement, ce film illustre ce qui me révulse et me terrifie le plus chez les humains : leur faculté à recourir à la violence et tout écraser sur leur passage lorsqu'ils y sont poussés. C'est suffisamment douloureux à supporter dans la vie de tous les jours pour que ce film représente une vraie distraction pour moi.
Donc "hilarant"... certainement, si vous avez un humour un peu douteux. Percutant, certainement.