Commentaires de films faits par Echo-Engoulevent
Répliques de films par Echo-Engoulevent
Commentaires de films appréciés par Echo-Engoulevent
Répliques de films appréciées par Echo-Engoulevent
J'ai du mal à décider dans quelle catégorie le ranger... parce qu'il était vraiment vraiment bien parti. Je lui trouvais une petite touche à la Christopher Nolan, ce côté transcendant/fascinant.
Puis ça s'est gâté, en fait, de façon un peu bête...
J'ai aimé la réalisation, les images époustouflantes, les plans très esthétiques, les sons calibrés comme il faut, le déroulement de l'action tout en lenteur en nous laissant en permanence dans l'expectative. Le suspens m'a tenue en haleine, l'enchaînement des scènes est vraiment réussi, les personnages tiennent la route...
L'aspect scientifique était intéressant, les réflexions diverses sur le langage, celles sur le temps (enfin, les deux aspects principaux du film, en clair). Mais justement, c'est là que, pour moi, ça a dérapé... Je trouve que ça manquait de justifications, que la fin aurait dû être plus focalisée sur les aliens que sur la vie de Louise, qu'on avait totalement comprise grâce aux flashs étalés tout au long du récit. De plus, les quelques répliques échangées entre elle et Ian ont ce petit côté niais qui n'était pas nécessaire...
Ensuite, et c'est peut-être plus personnel, j'ai vraiment du mal quand un élément fantastique - voir dans le futur - vient se mêler à une histoire où l'aspect scientifique prime. Je trouve que tout à coup, ça démystifie toutes les découvertes que les experts ont faites au fur et à mesure...
Et j'ai trouvé aussi que l'écriture des heptapodes, absolument géniale, au passage, manquait elle aussi de justifications, d'explications. Costello explique à Louise qu'ils ont offert aux humains une arme, que cette arme est l'écriture, qu'elle permet de "plier" le temps pour mieux le comprendre (puisqu'il n'est pas linéaire, pour eux) mais on ne comprend pas en quoi ça consiste. Ou du moins, je n'ai pas compris.
Je crois, dans tous les cas et quel que soit mon avis, que c'est de toutes façons un film qui mérite d'être regardé plusieurs fois avant d'être intégré dans son entièreté.
J'ai eu un peu de mal à apprécier les personnages parce que, pour être honnête, les acteurs m'ont tous semblé mauvais (si ce n'est celle qui jouait Graham). Le côté kitsch à mourir pourrait être un peu (voire carrément) rebutant s'il n'était pas aussi assumé, et les clichés se comptent par milliers, mais c'est tout le but.
Pas un film à prendre au sérieux, de quelque manière que ce soit, même s'il possède un fond de véracité...
Pour une fois que Poelvoorde ne me tape pas sur le système...
Comprenez-moi bien, c'est une dystopie, cette histoire, mais on se trouve juste dans cet entre-deux, ce basculement entre le monde tel que nous le connaissons et celui "d'après", celui qu'on voit dans les scénarios catastrophes, le contrôle de la population et tout le toutim.
Les acteurs sont excellents, Ronan est une vraie perle, on est tenus en haleine tout au long du récit, tantôt tremblants, tantôt dans l'expectative, sans trop savoir ce qui va arriver mais sans cesser de le redouter.
Puis les personnages sont au top, j'adore le fait que Daisy ne soit pas une héroïne, pas vraiment, elle a juste de la volonté et c'est tout ce qui la guide, lui permet de tenir debout.
Bref, un très bon film. Je trouve juste que l'histoire d'amour manque un peu d'intérêt : elle n'est pas nécessaire à la quête de Daisy, à sa motivation. Enfin, oui et non. Disons que ç'aurait pu être n'importe quoi d'autre pour la guider, et que la romance n'apporte pas grand-grand-chose au récit.
Comme les poèmes de Paterson : on est tellement perplexe qu'on les lirait, par pure curiosité.
Ce film, c'est la vie, tout simplement. La vie simple, sans fioritures, sans rêves démesurés, sans aventure. Peut-être un peu triste ? Oui, mais ça dépend comment on la prend.
Dommage, parce qu'il a un fond intéressant et que les acteurs sont vraiment bons. Malheureusement, c'est contrebalancé par une impression de superficialité tout du long (pas au niveau du contenu, mais de la réalisation).
De plus, l'histoire s'enchaîne de façon bizarre et peu naturelle... Dans le sens où, bien que l'on ai deviné depuis le début la relation ambigüe d'Ellen et Dickens, c'est seulement dû au cadrage et à quelques mises en scènes, aucunement aux interactions entre les personnages.
Je pense entre autre à la scène où la mère d'Ellen met en garde Dickens vis-à-vis de sa fille : évidemment que cette dernière éprouve de l'admiration pour l'écrivain mais jusqu'à cette instant, cela ne semble pas être réciproque. Or, une fois passé cet avertissement, c'est clair dans la tête du spectateur autant que dans celle des personnages que la relation va avoir lieu. Mais on n'a pas l'impression qu'ils y avaient songé auparavant... On ne les sent pas tomber amoureux.
En fait, c'est une sorte de romance qui se veut historique et qui, du coup, ne s'assume pas totalement ; un peu comme si le réalisateur ne voulait pas risquer d'empiéter sur les faits, de romancer le récit, d'imaginer de quoi combler les vides. Autant l'intention est louable, autant ça ne fonctionne pas vraiment à l'écran...
En conclusion, Ralph Fiennes me semble être meilleur acteur que réalisateur.
J'ai l'impression que le film a duré toute mon après-midi (dans le bon sens, je crois que j'y ai sincèrement laissé un petit morceau de ma vie) et, en sortant du cinéma, j'ai eu un choc en me retrouvant dans une ville du vingt-et-unième siècle et pas dans la Londres bombardée des années 40'.
Alors, par où commencer...
D'abord c'est un film pour tous les amoureux du cinéma. Franchement, difficile de ne pas avoir envie de faire partie de ce genre de productions, une fois que l'on a vu l'envers du décor...
Ensuite, les personnages sont succulents. Tellement vivants, tellement réels... On s'y attache terriblement, leurs relations sont délicatement enivrantes, toutes de tendresse et de réalisme. L'histoire d'amour entre Catrin Cole et Buckley est touchante sans être larmoyante ni niaise pour autant, ça faisait longtemps qu'une romance ne m'avait pas transportée comme cela (alors que ce n'est même pas le sujet principal du film !).
De plus, le contexte historique qui, à force d'être utilisé, en devient presque banal, prend ici une dimension intéressante. J'ai apprécié le regard qu'il y a sur la mort, le côté horrible mais qui n'empêche pas la vie de continuer.
L'histoire est relativement inintéressante et même si les personnages sont hauts en couleur, ils ne suffisent pas à porter l'affaire.
Je me souviens que pendant une période, je dessinais tout le temps le type à tête de grelot qui apparait à un moment donné.
Je me rappelle que l'animation était assez dégueulasse et que l'histoire m'a définitivement dégoûtée des vêtements en fourrure.
Maintenant, c'est un sentiment d'enfant, il faudrait que je le visionne à nouveau pour relativiser. A moins avis, il doit être intéressant, peut-être pas pour un jeune public, néanmoins.
Disons que sans le minuscule côté sf, l'histoire en soi n'a rien de particulier et on pourrait avoir plus ou moins le même récit, au niveau de l'histoire d'amour, sans l'aspect fantastique.
Après, les acteurs sont géniaux, et c'est ce qui fait en très grande partie la réussite. J'adore le stoïcisme du personnage d'Adaline, ce qui la rend étonnamment super-attachante. Blake Lively joue extrêmement bien.
Néanmoins, comme l'ont mentionné d'autres, la fin est franchement prévisible, mais ça ne gâche pas le film. On ne le regarde pas exactement pour ça, puis ça fait du bien, comme fin, au fond.
Ne fus-ce que pour cette raison, ce film est à voir. Il remet en place le contexte et nous démontre que sous les atours pompeux se cachent des êtres bas.
Par contre, l'acteur principal m'a agacée, sans que cela ne nuise à l'ensemble, étonnamment. Je crois que son attitude fonctionne bien avec son personnage.
En-dehors de cela, je l'ai trouvé bien, sans qu'il me marque plus que cela. Il était bien fichu esthétiquement, le scénario se tient (du moins au sein de cet épisode) et j'ai bien aimé la touche d'humour, bien qu'elle ne casse pas trois pattes à un canard.
Et puis les aliens ont de la gueule, il n'y a pas à dire.
En fait, j'ai eu l'impression de voir l'épisode d'une série plutôt qu'un film (ce qui ramène à l'origine de la saga) mais ça fonctionne, tout le monde sait qu'il faut connaître le reste pour apprécier les suites à leur juste valeur.
Sinon, que dire, c'est un classique : les chansons sont sympas, les personnages aussi, globalement (même si le sultan me brise les bonbons aussi), Aladdin est attachant de même que le Génie.
Oui, la cohérence du scénario pourrait être remise en question, mais ça ne me choque pas tant que ça : au fond, des enfants ayant grandi dans les jeux vidéos sont beaucoup plus doués à cela que des adultes ayant plein d'expérience ; dés lors, pourquoi ne pas retranscrire cette caractéristique dans un milieu réel ?
Le casting est vraiment bon, Asa Butterfield est génial à chaque fois.
J'ai vaguement senti venir la fin
L'esthétisme est vraiment parfaite et les aliens sont géniaux. J'ai bien aimé le passage du jeu vidéo bien qu'il ne soit pas si utile que ça, au fond, je trouve (disons qu'il y avait moyen de trouver des alternatives pour que ça fonctionne quand même).
Et les personnages sont bien fichus. Ils sont cohérents et loin d'être manichéens sans que l'on tombe dans le cliché pour autant (ce qui a tendance à être le cas dans les films à gros budget).
En clair, je dirais que c'est un bon film de sf qui pourrait même nous faire réfléchir un peu si on a envie de se pencher sur la question mais qui peut également être tout simplement distrayant.
Alors, par où commencer...
Les points positifs : j'ai apprécié l'accent français des acteurs (je l'ai regardé en vo) ainsi que les liens évidents avec la cour française de l'époque. Le casting est excellent, également, donc rien à reprocher de ce côté-là, bien que je trouve qu'Emma Watson joue toujours de la même manière (en clair, je vois Hermione, en permanence, en particulier pour la scène de la bibliothèque) et n'est pas une grande actrice ; elle ferait une meilleure politicienne.
Bon, pour les points positifs, ce sera tout... Ah, une chose en plus : j'ai apprécié qu'ils ajoutent un côté un peu féministe à l'histoire en plus de l'aspect "outsider" de Belle (bien qu'on sente qu'ils l'ont décidé parce que c'est "la mode", en ce moment). De même, étant une méga-grande lectrice de tout ce qui me tombe sous la main, j'ai apprécié qu'ils mettent cela en valeur et que la Bête réagisse de façon un peu narquoise à Shakespeare (comprenez : chers spectateurs, ne restez pas mainstream, et n'hésitez pas à vous cultiver plutôt que de vous contenter de vos classiques !).
Le reste, maintenant.
Comment dire... A quoi sert ce film ? A quoi bon nous faire à peu près exactement la même chose que le dessin animé (au dialogue, voire au plan, près) tout en rajoutant des petits morceaux inutiles (la mort de la mère de Belle, les chansons en plus - trop de chanson tue la chanson -, autant dire que la dernière demi-heure a été particulièrement longue) ?
Ensuite, l'humour est naze. Totalement prévisible. Ils ont omis le fait que c'était un film pour un public ayant grandi avec le dessin animé et le connaissant par coeur ; nous remettre les mêmes vannes, c'est chiant. Le seul truc qui m'a fait gentiment sourire, c'est le trans.
C'est dingue parce que Belle est le personnage auquel je m'identifiais le plus, enfant. Et quelque part, sur certains points, ça reste le cas. Mais pourquoi faut-il qu'elle soit si niaise ? Dans le dessin animé, ça passe. Mais quitte à en faire un film, autant lui donner un peu plus de caractère ! Enfin, je vois bien qu'ils ont essayé, mais on se retrouve avec le problème de toutes les grosses franchises : c'est survolé.
J'ai détesté la voix de la Bête. J'ai d'abord détesté qu'ils le fassent chanter, mais en plus son timbre m'horripile. Mais c'est subjectif. Par contre, je le préfère en Bête, comme dans toutes les versions de ce conte. Subjectivement, le prince est carrément moche. Objectivement, je le détesterais même s'il correspondait à mes standards esthétiques, probablement juste parce que c'est de la Bête dont l'on tombe vaguement amoureux tout au long du film, et on n'a pas envie d'un pseudo-apollon m'as-tu-vu soi-disant parfait. J'aimerais encore mieux qu'il ait des caractéristiques particulières.
Et encore à propos de la Bête : elle m'a beaucoup moins touchée que dans le dessin animé. Etonnamment, je l'ai trouvée moins expressive, je crois juste que les images de synthèse étaient trop visibles ou que sais-je, toujours est-il que son visage m'a juste perturbée pendant tout le visionnage.
Bref, c'était mauvais. C'est tout. Désolée pour ceux qui ont aimé mais, finalement, en lisant les commentaires, je constate que les gens aiment ce film pour toutes les raisons qui font que je l'ai détesté : il n'est pas original (oui, vous pouvez appeler cela "fidèle au dessin animé", toujours est-il que ce n'est que du recopiage), il a un bon casting (populaire qui plus est) et une esthétique pas trop dégueulasse pour qui n'y regarde pas de trop près.
Je ne suis pas une fan de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Marvel, ce qui doit expliquer en partie le fait que je n'ai pas particulièrement aimé ce film. Néanmoins, il est très surfait.
Les personnages ne sont pas aboutis du tout (sans parler du fait que je commence à en avoir marre d'entendre Donald Reignoux dans tous les dessins animés, même si ce n'est pas sa faute), chacun d'eux est lancé dans une direction qui n'arrive nulle part. Le scénario est plus que basique, il est même carrément stéréotypé. Le seul passage qui m'a franchement intéressée, c'est le début, avec le combat de robots ou je ne sais trop quoi.
En conclusion, un film distrayant qui se laisse regarder, mais c'est tout.
Et j'ai vraiment vraiment eu du mal avec ce mélange de 2D et de 3D cheap.
Bref, un très très bon dessin-animé avec plus de fond que beaucoup d'entre eux. Dommage qu'il n'ait pas fait plus de bruit.
En résumé, un film sympa sans être renversant pour autant.
Et autant à l'époque que maintenant, je préférais la Bête en Bête plutôt qu'en bellâtre à la fossette au menton !
Puis il y a Gaston, bien sûr. En fait, il s'agit d'un des premiers Disney où les rôles de méchant et de gentils n'étaient pas si manichéens. Enfin, c'est clair que Gaston est détestable dés le début, mais la Bête, bien qu'on comprenne qu'elle est juste socialement incompétente, n'est néanmoins pas très attachante, dans un premier temps.
J'ai pu m'identifier très facilement au personnage de Kristen Stewart, qui positionne notre génération dans un questionnement vis-à-vis de nos relations les uns aux autres, de l'authenticité de celles-ci et des moyens que nous utilisons pour les mettre en place.
Et c'est là tout le sujet du film, au fond : les relations, le contact, la façon dont on s'en sert ou non, la priorité qu'on leur donne ou non, etc. D'une manière ou d'une autre, chaque personnage se retrouve confronté à ces choix, quel que soit son âge ou sa situation.
Bref, c'est un film philosophique mené par de très bons acteurs, avec un fond abyssal invitant à des réflexions qui le sont tout autant. Je le recommande vivement.