Je suis mitigée... Le scénario est plutôt intéressant et les acteurs s'en sortent bien mais ça reste très superficiel, très grand public. Le problème principal vient sans doute du fait qu'on nous sert une histoire de familles et de sacrifices et que sais-je encore qui date d'il y a des siècles et qui forme la base de la trame principale et on essaye de nous faire un film d'horreur en même temps, tout en ajoutant des moments romantiques/niais qui, au final, auraient pu être remplacés par des scènes où l'on verrait les liens entre les différents personnages, peut-être des flash back du passé et de comment on en est arrivé là. Mais il n'y a rien de tout ça ici. On sent que ça reste en surface et que rien n'est creusé du tout et on ressort du visionnage avec l'impression de ne pas avoir appris grand chose sur aucun des personnages qu'on a suivis, à part peut-être l'héroïne, somme toute assez banale et insignifiante. Quant au grand final... pas du tout épique. Les effets spéciaux sont à revoir et les méchants sont bien stupides et faibles comme il faut. Bref, distrayant quand on s'ennuie et visuellement agréable, il faut l'admettre, mais on regrettera le manque d'originalité et de profondeur.

Il m'aura fallu quelques années pour enfin visionner ce film. Et si je pouvais revenir en arrière et remplacer ce visionnage par un autre, je le ferais. Non pas que Baby Driver soit mauvais mais il ne m'apporte rien, en tant que spectatrice. L'originalité n'est pas au rendez-vous et on aura beau louer les prouesses esthétiques du film, son style et une soundtrack au top, peu importe la beauté d'un film si le scénario est aussi faible et creux.
Ok, en réalité, le début est bien. C'est un peu après le milieu du film que ça part dans tous les sens et qu'on perd tout réalisme. Sans compter les décisions des personnages et les retournements de situation qui peuvent surprendre non pas parce que c'est bien trouvé mais parce que, au contraire, ça n'a aucun sens ! Alors certes, on ne regardera pas Baby Driver pour son réalisme mais on est quand même en droit d'attendre un peu de cohérence et... eh bien, c'est raté. Mais alors, VRAIMENT raté ! Le personnage de Baby n'a pas beaucoup de personnalité, de base (le gars cite quand même des phrases de films quand il parle plutôt que d'utiliser ses propres mots) et on se cache beaucoup derrière son handicap pour expliquer son côté insipide alors que c'est un handicap particulier, en aucun cas lié à son manque cruel de personnalité. Deborah n'a pas plus de caractère puisqu'elle symbolise seulement un échappatoire pour Baby. En l’occurrence, pourquoi lui donner une personnalité, n'est-ce pas ? Les trois comparses principaux, pas grand chose à dire sur eux, surtout vu ce qui se passe dans la dernière partie du film. Et le big bad boss, Doc ? Probablement ma plus grosse déception puisqu'il est traité comme une grande majorité des big bad boss dans ce genre de films (il y a deux scénar' possible, en général : le grand méchant est tellement méchant qu'il bute tout le monde avant d'être liquidé à son tour, ou il change soudainement d'avis pour devenir un gentil).
Bref, je mets ce film dans ma liste et... je l'oublie aussitôt.

Une chose à savoir avant de se lancer : c'est du found footage, ce sont les personnages qui filment avec leur caméra. Et c'est bien fichu, ici. Autant dire qu'ils ont bien utilisé les pouvoirs de télékinésie pour se faciliter la tâche, haha!
À part ça, Chronicle est un bon petit film de science-fiction qui aborde un sujet bien précis : comment des personnes normales réagiraient après l'obtention de pouvoirs surnaturels. Ici, il s'agit en plus de jeunes hommes insouciants. On sait dés le début que ça va mal finir et à cause de qui/quoi. Le film est donc prévisible mais tient la route grâce à des acteurs qui campent bien leur rôle et à un dénouement qui claque particulièrement (ça explose de partout, je vous préviens).
Un film de science-fiction qui change, abordant la question du super-héros qui vire super-vilain (au fond, l'être humain n'est pas fait pour être un super-héros, de toute façon), le found footage n'est pas désagréable et le scénario tient bien la route. À voir, pour les curieux!

Bien filmé et avec de belles images, le film reste cependant moyen et ne marquera clairement pas les esprits. Le scénario n'est pas approfondi, la trame principale est assez vide et l'histoire en elle-même n'est ni passionnante, ni surprenante. Un passe-temps plutôt sympa en l'occurence si c'est votre style de films mais si vous passez à côté, vous n'aurez rien à regretter. Et, pour info, si vous venez (comme moi) pour les soldats robotiques qu'on voit partout sur les affiches, sachez simplement qu'on les voit à peine et qu'ils n'ont presque aucune importance dans l'histoire. S'ils sont mis en avant ainsi en dehors du film, c'est pour faire venir le public.

Premier contact, c'est le genre de film qui fascine et qui interroge. Entre les images superbes et la musique choisie avec soin, il donnerait presque l'impression d'être dans un rêve éveillé. Avec, en prime, le genre de fin qui rend mélancolique. Même si je reste un peu sur ma faim concernant les aliens, dont la motivation reste floue, je pense qu'au fond, ce film n'est pas tellement centré sur eux que sur le langage et la manière dont il nous fait appréhender le monde qui nous entoure et notre propre vie.

Ce film est, pour moi, décevant. L'idée de base est bonne et, visuellement, c'est une pépite. Mais pour le scénario, on repassera. Entre les héros clichés, les facilités scénaristiques pour faire avancer l'histoire (on va même jusqu'à donner une sorte de super-pouvoir à l'un des personnages)

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Je parle bien sûr de l'adolescente coréenne et sa clairvoyance à deux francs cinquante, qui n'a aucune raison d'être si ce n'est de permettre à Curtis de faire son choix à la fin, parce que, sans ça, le gars aurait pris le contrôle du train et tout serait redevenu comme avant, ou presque, l'absence de logique par moment et, surtout, cette fin bâclée et évasive au possible, je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est quand même dommage parce que ça commençait bien et qu'il y avait un sacré potentiel. Mais Snowpiercer est avant tout du grand spectacle, c'est beau, il y a de l'action, on en met plein les yeux. Ça s'arrête là. Tout reste en surface et on ne peut s'empêcher de se dire que c'est bien dommage.

Ce n'est pas le film d'horreur le plus original qui soit et les motivations des personnages, l'origine du jeu et compagnie, sont assez bancales et convenus. Mais les acteurs sont bons (j'avais adoré l'actrice principale dans The Babysitter et son personnage est tout aussi perché ici) et l'humour noir est au rendez-vous. C'est sanglant, parfois cocasse et la fin n'est pas décevante, ce qui est pour moi un bon point; il est très facile d'être déçu quand on assiste au dénouement d'un film d'horreur. Ici, la fin est une vraie fin et on a en plus une petite touche d'humour bien sentie.
Si vous voulez voir un film d'horreur sans prise de tête et fun, ça vaut le coup!

En temps normal, j'aurais dit "encore une comédie française de m*rde" mais là, bah, je ne sais pas si c'est parce que je suis une jeune nana célibataire un peu déprimée qui a juste besoin d'un petit divertissement "pour fille" sans prise de tête, mais j'ai aimé. Je ne le re-regarderais jamais mais là, maintenant, tout de suite, ça m'a fait du bien. Alors oui, je rejoins les autres sur le fait que c'est prévisible mais franchement, il y a tellement de moments cocasses et de répliques bien senties que je m'en bats les c*******, pardonnez-moi l'expression. C'est bien un film qui met de bonne humeur. Je l'oublierais bien vite mais il a tenu ses promesses: il m'a apporté un peu de joie. Rien que pour ça, je ne regrette pas de l'avoir vu.

Impossible de ne pas comparer ce film à Get Out. J'avais beaucoup aimé celui-ci bien que le scénario soit tiré par les cheveux et qu'il mérite quelques éclaircissements. Us est quant à lui plutôt décevant à mon goût. Je ne doute pas qu'il y ait un message derrière ce film mais c'est loin d'être très clair et si l'on met ça de côté, en tant que divertissement ça fait bien passer le temps tout en étant trop improbable pour être crédible. Les réactions des personnages sont parfois comiques alors que la logique voudrait que, dans une telle situation, on ne prenne pas les choses à la légère. Les scènes de bagarre sont plutôt réjouissantes mais pas autant que dans Get out. Et cette "révélation" finale, c'est du vu et revu. Dommage.

The Wailing aurait pu devenir l'un de mes films d'horreur préférés. Au début, j'étais sûre que ce serait le cas. Très peu de jump scares, une ambiance extrêmement dérangeante et un jeu d'acteur très bon... Visuellement, c'est tellement bien travaillé que c'en est d'autant plus décevant de voir que le scénario est aussi bancal. C'est simple, la seule façon qu'on a trouvé pour le faire avancer, c'est de nous donner un personnage principal complètement débile (et détestable), de faire agir ce dernier et ceux qui l'entourent d'une manière parfois complètement illogique et de nous faire croire que personne ne se bouge le cul alors que tout le monde tombe comme des mouches dans le village. Un événement de cette ampleur aurait tôt fait d'attirer les curieux, de faire réagir la police (à moins qu'ils ne soient tous des incompétents ignorants et aveugles comme on nous les peint ici), de susciter une enquête quelle qu'elle soit, bref, d'avoir des conséquences. Or, alors que des morts reviennent à la vie et que des gens se font massacrer par leur propre famille, personne ne réagit. Bien sûr, si c'était le cas, je suppose que le scénario ne serait plus le même et qu'il serait résolu en deux fois moins de temps. Mais, franchement, qu'on ne me sorte pas des trucs du genre

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des flics découvrent que le vieux Japonais fait la collection des photos des morts du village et pratique des rituels chez lui, et leur réaction est de s'excuser du dérangement et de repartir tranquillement chez eux sans appeler leurs collègues sur les lieux pour arrêter ce vieux dingue, ou quand Hyo Jin, la fille du héros, poignarde une grand-mère, les flics n'en ont rien à carrer et la laissent chez elle sans aucun compte à rendre... Seulement deux exemples ici, mais ils décrédibilisent déjà pas mal le scénario. Puis, qu'on essaye de nous faire croire que le shaman du début est en fait un méchant alors qu'il n'a juste aucune raison de l'être et que ça n'ajoute strictement rien à l'histoire, si ce n'est une sorte de cliffhanger en carton, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Il est aussi important de mentionner qu'on ressort de ce film avec de nombreuses questions, toutes sans réponse, et la fin ouverte, bien que sinistre à souhait, ne fait que rendre le tout encore plus confus. C'est un choix, qu'on aime ou pas, mais je ne peux m'empêcher de me demander si la(les) personne(s)ayant créer le scénario savai(en)t où elle(s) allai(en)t ou si le seul but était de créer une histoire de fantômes, de démons et de rituels sataniques, sans chercher à lier tout ça proprement et à leur donner un sens...

Un film 100% français, sans originalité, avec des couples qui se tapent dessus pour des raisons qu'on connaît déjà en commençant le visionnage, mais ces mêmes couples finissent toujours par se réconcilier même quand ça ne devrait pas être le cas. Quand on a vu une comédie dramatique française, on les a toutes vues. En plus, la morale derrière celles-ci n'est pas du tout saine!

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On montre sans arrêt des couples qui se font cocus les uns les autres dans nos comédies mais qui finissent toujours par se rabibocher plus ou moins. À croire que ce n'est pas grave de tromper la personne qu'on aime et que celle-ci nous pardonnera toujours. De toute façon, si ça se trouve, elle aussi baise un pote derrière notre dos. Désolée d'être vulgaire mais ce n'est pas comme si le sujet était abordé délicatement pour commencer! Je n'en peux plus de cette façon qu'on a de traiter l'amour, la relation de couple, la confiance envers autrui. Oui, c'est une comédie, mais c'est toujours pareil et là, pour le coup, chacun de ces couples est défectueux et subit le même traitement, à quelques variations près. Au bout d'un moment, ça saoule.

Oui, c'est un thriller, oui, il y a de l'humour. Happy Birthdead (ou Happy Death Day, en VO) est avant tout un bon petit film bien fun, où on rit, où on stresse, et où on se pose mille questions sur l'identité du tueur de Tree. Ça peut être n'importe qui et suivre Tree alors qu'elle devient folle à force de revivre 100 fois le jour de sa mort, avec diverses variations, est un vrai plaisir. Cette nana est complètement barrée d'ailleurs et ça rend le film encore plus fun. On a quand même le droit à des moments touchants, qui apportent un peu plus de substance à son personnage.
Le petit défaut, c'est le choix fait pour l'avancement de l'histoire. Parfois, Tree fait des choses débiles et signe elle-même son arrêt de mort à cause de ça, et c'est parfois un peu bâclé aussi. Je pense notamment au dénouement, à la fois bâclé et trop facile...

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Tree tue la méchante avant qu'elle la tue, ok. Cela dit, comment a-t-elle justifié ça devant la police? Elles se sont battues dans leur chambre et Lori est passée à travers la fenêtre brisée. Certes, ça peut passer pour un accident si Tree s'y prend bien mais avec les traces de bagarre, ça se voit que Tree a commis le meurtre elle-même (parce que oui, c'est bien un meurtre). Je ne sais pas si les flics sont juste incompétents dans ce film mais j'ai trouvé ça dommage qu'on ne voit même pas ce que la jeune fille a raconté aux flics pour s'en sortir sans problème comme ça. C'est comme si la réal' avait décidé de ne pas se casser la tête vers la fin pour pouvoir nous offrir une Happy End. Sauf que c'est pas très logique. À part ça, je pense que c'est un petit film très sympa (ça aurait été parfait pour Halloween d'ailleurs, avec un sachet de bonbons à portée de main)! Ne vous attendez pas à hurler de peur mais c'est très distrayant quand même.

Va vraiment falloir arrêter de créer des films tirés de Conjuring parce qu'à chaque fois c'est un gros flop. Encore, si c'était fait par le réalisateur de Conjuring, les Annabelle et, à présent, La Nonne, pourraient faire du bon spectacle.
À la place, on a des réal' qui s'approprient des personnages de Conjuring pour faire des films d'horreur basiques d'une médiocrité à faire peur. Ce qui m'agace le plus, c'est qu'on a un clin d'oeil au film de base, avec une mention des Warren, mais que La Nonne est juste une honte dans l'univers Conjuring. Sans rire, les effets spéciaux sont franchement moyens, le démon représenté par la fameuse nonne n'a pas d'identité propre, c'est juste un démon parmi tant d'autres, les personnages n'ont strictement aucune personnalité ni background (à part l'héroïne, qui dit avoir des visions qui lui viennent de Dieu mais là encore on n'en saura pas plus, c'est juste utile pour faire avancer l'histoire) et la trame principale est la même que dans 98% des films d'horreur: on arrive dans un endroit hanté et on se bat contre le démon pour restaurer la paix. Un point c'est tout. Pas d'intrigues parallèles, pas d'évolution des personnages quelle qu'elle soit, rien.
En plus, j'étais contente en voyant Taissa Farmiga, que j'ai toujours aimé dans American Horror Story, et puis c'est la soeur de Vera, qui joue dans Conjuring, mais elle n'était pas convaincante en nonne, bien que ça soit la faute du film lui-même et pas de son talent d'actrice. Et si son personnage n'est pas développé, imaginez ma tête en voyant arriver un beau gosse français-canadien juste là pour jouer le beau gosse français-canadien qui ramène sa touche d'humour dans un film qui n'en a pas besoin, et un prêtre plutôt sympa en arrière-plan dont le rôle est surtout d'accompagner Taissa et de la secourir.
Bon, je m'arrête là. Je vais continuer ma vie en faisant comme si ce film n'existait pas.

...Il y avait de la drogue dans les muffins que j'ai mangés pendant le visionnage ou quoi?
Blague à part, nous sommes apparemment nombreux à ne pas trop comprendre toute l'histoire mais à apprécier l'énorme effort sur les décors, l'ambiance, tout ça. C'est un film canon, un film d'horreur qui ne se base pas sur des screamers basiques pour faire peur. Tout est dans la musique, les images, les jeux d'acteurs. C'est glauque, morbide, dérangeant et la folie des personnages (autant que de l'histoire en elle-même) font qu'on ne peut pas rester indifférent. Bien sûr, c'est lent, le film dure 2 heures et les moments les plus effrayants sont principalement présents à la fin du film donc ça ne plaira pas à tout le monde. Mais, si vous savez apprécier un film dans ses subtilités, vous apprécierez celui-ci.
Cela dit, petit bémol pour la fin un peu kitsch et trop dans le "mindfuck", qui m'a un peu déplu.

Une sorte d'OVNI parmi les films d'horreur actuels, It follows est plus un thriller psychologique fantastique qu'un film d'horreur pur et dur. Très peu de jump scare, voire aucun, une créature jamais vue jusqu'à maintenant et dont on ne sait que très peu de choses et une fin qui n'en est pas vraiment une, c'est un film à voir pour ceux qui veulent autre chose que des fantômes démoniaques et des histoires de possession (à noter que j'adore ça mais ça fait toujours du bien, un peu de renouveau).
La soundtrack m'a énormément fait penser à la série Stranger Things, avec son côté un peu rétro et elle rend l'atmosphère dérangeante.
Ce film a un côté glauque et le "It" qui suit les personnages est tellement bizarre qu'on n'aurait presque l'impression de devenir dingue avec eux.
Le seul bémol serait l'idiotie des personnages à certains moments, surtout à la fin, avec la scène dans la piscine... Je n'ai pas pu m'empêcher de me dire qu'"il faut vraiment être c*n, quand même". Ça aurait pu finir en bain de sang.
Quoi qu'il en soit, c'est un film à regarder rien que pour son originalité et tout le travail pour créer l'atmosphère. En revanche, sachez d'avance que pour installer cette ambiance, le film prend bien son temps alors ne vous attendez pas à beaucoup d'action et des morts en pagaille.

Des acteurs qui prennent leur rôle au sérieux, de beaux costumes et un décor superbe, mais une histoire basique, un vilain fantôme dont j'avais deviné l'identité dés le début (sans rire, peut-être que je regarde trop de films d'horreur mais c'était évident!) et quelques jump scares consistant en des personnes maquillées à la va-vite pour donner l'effet de "fantômes en décomposition". Aucune originalité, aucune surprise, un film franchement pas effrayant pour un sou. Avec un travail aussi important sur l'ambiance et les décors, ça aurait pu être plus marquant et surtout plus prenant. Dommage.

Si un film d'horreur tellement blindé de suspense que vous passez tout le visionnage à vous demander ce qui va bien pouvoir se passer vous tente, alors celui-ci vaut le coup d'oeil!
L'idée est super originale mais a quand même quelques failles selon moi. Peu importe à quel point on essaye d'être silencieux, je ne crois pas que ce soit possible de l'être autant que la famille dans ce film.

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En parlant d'être silencieux, je me suis demandée pourquoi, dans la dernière partie du film, les créatures se mettent soudainement à chasser les personnages alors que ceux-ci ne font pas de bruit (je pense à la scène avec le garçon à côté des maïs, après qu'il ait tiré les fusées, ou à celle un peu plus tard, quand le père se prend un coup fatal de la bête qui, pour quelque raison que ce soit, l'attendait bien sagement au-dessus de lui). [/spoiler]
Le gros problème reste sans aucun doute [spoiler]l'accouchement, que bien d'autres spectateurs ont mentionné dans les commentaires. C'est plutôt irréaliste et expédié à la va-vite, sûrement parce que si on était dans la réalité, il est clair que l'accouchement n'aurait pas eu une bonne fin, que ce soit pour la mère comme pour le bébé.
Et le dénouement du film fait très théâtral, je n'ai pas trop compris ce qui s'est passé, on aurait dit que l'espace de quelques secondes il passait de film d'horreur à film d'action sci-fi.
Cela dit, je critique mais je pense sincèrement que ce film est original et que ce serait dommage de le rater.

Along with the Gods fait partie de ces films qui se reposent beaucoup sur des effets spéciaux et ceux-ci, plutôt que de se fondre dans le décor, sont là principalement pour en mettre plein la vue aux spectateurs. C'est du divertissement à l'état pur, du grand spectacle, et dans beaucoup de cas ça a parfois tendance à n'être que ça. Ce qui permet à Along with the Gods de se distinguer, c'est la dimension dramatique de l'histoire. De plus, les personnages ne sont ni bons ni mauvais, ils font des choix discutables et ont parfois des pensées très sombres. J'ai beaucoup aimé cet aspect-là du film mais un peu moins à la fin avec ces scènes de larmoiement excessif où on tente de toucher les cordes sensibles des spectateurs, avec aussi peu de subtilité que si quelqu'un se mettait à éplucher un oignon en plein devant nos visages. Et, pour en revenir aux effets spéciaux, la fin du film en regorge tellement que c'en était parfois exagéré.
Bon, critiques négatives à part, le jeu d'acteurs était dans l'ensemble plus que correct et l'histoire en elle-même est super intéressante. Rien que pour ça, ça vaut le coup d'oeil!

Alors ça, c'est une surprise! Je dois l'avouer, en commençant le visionnage, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et même si la bande-annonce était intriguante, j'avais peur que le scénario soit trop convenu. Quelle plaisir de découvrir que ce n'était pas le cas! Comme écrit dans un autre commentaire, il y a une phrase dans la dernière partie du film qui fait tout basculer. Moi qui m'attendais bêtement à une histoire de possession ou quelque chose comme ça, j'en suis restée bouche bée!
Malgré tout, je dois admettre que le jeu d'acteur était plutôt moyen, les dialogues ne sonnaient pas naturels du tout(du moins dans la version originale) et le problème avec les films "caméra à l'épaule", c'est qu'on a parfois l'impression que le personnage a toujours la caméra au bon moment, voire même qu'il ne sort JAMAIS sans sa caméra, qui semble limite accrochée à sa main. Bien entendu, si c'était plus réaliste on raterait sûrement des moments importants mais là, c'était un chouïa trop flagrant.
Ce film vaut néanmoins le visionnage puisqu'il est très sympa et la fin était étonnamment touchante.

Un film d'une rare originalité. Qu'il s'agisse à la fois d'un thriller et d'un film fantastique est particulièrement intéressant. C'est bien dosé, le suspense est là et en plus de ça il y a un énorme travail sur les images, les effets spéciaux, la musique, bref c'est un vrai plaisir visuellement.
À noter que, selon moi, ça ne fait aucun doute : il faut se lancer dans le visionnage en en sachant le moins possible. Avoir vu la bande annonce est amplement suffisant, d'autant plus que certains résumés ici et là en dévoilent beaucoup trop sur la condition de Thelma et sur l'élément déclencheur de ses crises. Quand on sait déjà de quoi il s'agit, ça casse tout. Au contraire, mieux vaut découvrir toutes les révélations en même temps que Thelma, pour mieux saisir toute la noirceur, voire l'horreur, de la situation.

Pour avoir lu le premier tome de la série Southern Reach, sur laquelle est basé le film, je pense pouvoir dire sans me tromper que la similarité entre le film et le livre est presque inexistante. J'ai entendu dire que le film ne se basait pas que sur le premier tome de la série mais vu que je n'ai pas lu la suite, je ne peux pas le confirmer. Ce qui est sûr, c'est que je n'ai pas réussi à retrouver l'ambiance sombre et dérangeante du livre ici.
En ce qui concerne l'histoire, déjà que le livre m'avait laissé dans une grande confusion mais je n'ai strictement rien pigé au film et je me suis ennuyée. Même si c'est visuellement sympa, ce n'est que très peu développé et totalement tiré par les cheveux. Et au final, même une fois que le film est fini, on n'a pas plus de réponse qu'au début. Quatre mots décrivent ce film parfaitement, des mots que les personnages répètent encore et encore, "Je ne sais pas".

Un nouveau Insidious, ça fait toujours plaisir. Le soucis, c'est que celui-ci s'est révélé assez baclé et j'étais déçue des choix qui ont été faits pour avancer dans l'histoire.

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On ajoute un nouveau personnage psychique pour sauver Élise parce qu'elle n'aurait pas pu se sauver toute seule sinon, le père-fantôme d'Élise se jette sur le monstre pour sauver sa fille, la mère-fantôme apparaît comme par magie quand Élise souffle dans le sifflet et elle a juste à foutre un coup de lampe au méchant pour qu'il soit KO, ... Sans tous ces personnages qui sont là pile au bon moment, Élise ne serait plus de ce monde. Je n'aime pas trop l'idée des gentils fantômes aussi puissants, voire plus, que les entités démoniaques. Qu'ils guident les vivants et les aident un peu, ça me plaît, mais de là à combattre les démons eux aussi, c'est moins mon truc. Je ne sais pas si c'est le changement de réalisateur qui fait ça mais j'ai trouvé cette suite beaucoup moins bien développée que le film précédent. Dommage mais je regarderais les prochains films, qui arriveront sans aucun doute vu la fin qu'on a ici, en espérant que ce sera plus travaillé.

Un bon film avec un dose de suspense suffisante pour donner envie de savoir ce qui va se passer ensuite. C'est prenant, glauque et bien violent à la fin. À ce propos, même si je ne suis pas forcément fan des scènes où les personnages se tapent dessus, j'ai beaucoup aimé comment ça s'est passé ici (c'est peut-être mon côté sadique qui ressort mais comment ne pas encourager le personnage dans une situation comme celle-ci?). En revanche, je suis déçue de ne pas avoir un véritable dénouement.

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Comment ça s'est passé pour Chris par la suite? Il faut bien que la police soit prévenue à un moment ou un autre, parce que si les corps sont retrouvés et ils le seront ça ne fait aucun doute, les empreintes de Chris seront partout, notamment sur le fusil. Et quel policier croirait une histoire aussi folle que de l'hypnose et de la transplantation de cerveau? Perso, si j'imagine la situation, j'ai comme l'impression que Chris va se retrouver en taule pour homicide puisqu'il n'y aurait aucune preuve de ce qui se passait chez les Armitage. Y a des corps sur la route et dans une voiture, une maison en flamme, un fusil par terre, et il y a les empreintes de Chris partout, que ce soit dans la bagnole, sur le cou de Rose, sur le fusil... Ça va lui retomber dessus.
Je recommande vivement ce film mais il ne s'agit pas d'un film d'horreur, c'est un thriller sanglant et angoissant. N'attendez pas des jump scare et des trucs qui surgissent dans l'obscurité (enfin...).

Autant j'adore Cloverfield et j'aime le re-visionner de temps en temps, autant Cloverfield Paradoxe me laisse presque indifférente. Ce film suit le scénario typique des films de catastrophe/horreur, avec les personnages qui se font éliminer les uns à la suite des autres, et ces mêmes personnages remplissent chacun des rôles "de base" avec le méchant, le type qui passe son temps à râler, le commandant héroïque, etc. Les réactions des personnages sont parfois frustrantes (je pense à Mundy surtout et un peu au commandant). Quant à l'histoire, c'est un peu tiré par les cheveux, comme on pourrait s'y attendre.

Moi, pleurer devant un film d'horreur? Pfff! C'est pas comme si je pouvais m'attacher aux personnages alors que je sais qu'ils vont tous mourir ou presque! Ce serait complètement idiot, hein!? Alors pourquoi je renifle et j'ai les joues mouillées? Nan mais j'ai une poussière dans l'oeil, c'est tout, cherchez pas. Puis j'crois que je couvre un bon rhume. Bon, sur ce, je vais me rouler en boule sous ma couette avec mon paquet de mouchoirs. À cause de mon rhume, bien sûr!

The Shape of Water est présenté comme une sorte de conte de fées mettant en scène une femme de ménage muette et une créature aquatique prisonnière dans un laboratoire. C'est le genre de film que j'aime regarder en grande partie pour admirer son esthétique. Visuellement parlant, c'est plus qu'agréable. En revanche, c'est du côté du scénario que je n'ai pas trouvé mon compte. L'histoire est somme toute assez basique puisqu'il s'agit de dépeindre la "romance" entre Eliza et la créature, deux êtres qui se comprennent à travers les gestes plutôt que la parole puisque ni l'un ni l'autre ne peuvent parler.
Leur rapprochement est immédiat, alors même que l'homme amphibien est censé être sauvage et s'est déjà attaqué à quelqu'un avant qu'Eliza se faufile dans son antre un soir pour lui offrir... un oeuf dur. Et c'est ce petit cadeau qui signe la naissance d'un attachement mutuel un peu trop rapide et qui évoluera à la vitesse de l'éclair.
Et puisqu'il s'agit d'une sorte de conte, on a le droit à un vilain caricatural mais charismatique, une petite course poursuite pour empêcher l'héroïne de sauver Willy- euh pardon, l'homme-poisson, et une fin un peu facile.
Je ne pense pas que je re-visionnerai ce film un jour, mais c'était quand même sympa.