Commentaires sur ses livres

Un portrait de laissés pour compte américains qui contraste avec leurs lieux de vie colorés. Un enchantement pour les yeux et le coeur puisque l'émotion gagne peu à peu le spectateur. Dommage que la durée du film (1h50) nous fasse bien ressentir le maigre scénario qui transcrit une situation plutôt qu'une histoire.

Mikey Saber, star du Porno, revient dans son village natale. Il y retrouve son ex-femme et ex-belle mére qui vont l'héberger le temps qu'il se remette en route financièrement Et il va croiser une jeune fille qu'il verrait bien démarrer dans le milieu du porno...

Red Rocket adopte le style de Sean Baker : un conte qui sera probablement joyeux et plein de paillettes si, en arriére plan, on ne détectait pas un monde dégueulasse et des personnages qui tentent d'y survivre tant bien que mieux en essayant de faire de leur vie un rêve alors qu'elle en est assez loin. L'affiche pop et tendant vers la comédie est alors sacrément trompeuse, le film se montrant plus souvent doux-amer plutôt que franchement joyeux. Porté par un excellent Simon Rex, bien aidé aussi par Suzanna Son entre autre, Red Rocket est film avec un grain intéressant et un rythme suffisamment enlevé pour convaincre qu'il a fait les bons choix du début à la fin de ses 2h...

Un joli film à hauteur d'enfant. La pauvreté, les différentes stratégies de la mère pour gagner de l'argent sont suggérées : on voit ce que voit Moonee en comprenant bien plus. Il se passe très peu de choses, comme un été qui s'étire sans fin et sans but, ce qui est l'objet de ce film.

Un film comme j'aime. Une ambiance et une atmosphère très "bling-bling", colorée et folle qui cache une réalité plus triste. J'ai aimé le jeu d'acteurs, la morosité et la triste condition qui se cache derrière ces motels multicolores. Un film différent, mélange de "Mommy" et de "Lala Land" (ça ne regarde que moi)..

Filmé avec un iPhone ce film se résume surtout par sa dynamique. Acteurs, musique, mise en scène, tout contribue au rythme infernal. Même si l'on reste septique face aux premières scènes, on se laisse vite prendre au jeu. A noter que, malgré son interdiction au moins de 12 ans, des scènes ne sont pas à mettre sous tous les yeux.