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1954, l'hiver est particulièrement rigoureux et neuf ans après la guerre, la priorité n'est pas au logement. Des sans-abris dorment dans la rue, alors que certains trouvent asile dans la maison de l'abbé Pierre. Ancien député, ancien résistant et créateur des Chiffonniers Bâtisseurs d'Emmaüs, il se consacre aux plus déshérités. Il propose au Sénat le projet de "cités d'urgence" qui le refusera dans la nuit du 3 au 4 janvier. Cette même nuit, un bébé meurt gelé par le froid. Il lance alors un appel poignant à la radio afin de recueillir des dons et le Figaro publie une lettre ouverte.
Un biopic bien réalisé, qui montre bien le combat de l'Abbé Pierre pour les nécessiteux de ce fameux hiver, cette capacité à s'oublier pour les autres, ne pas compter son temps et ses forces pour aider toujours jusqu'à l'appel à la générosité du peuple...
C'est bien fait, agréable à suivre, c'est propre... mais j'aurai aimé un peu plus long pour donner encore plus de valeur à cet homme de bien qui le mérite amplement.
Un film simple, sans chichi, toute en émotion et en sincérité comme l'était l'Abbé Pierre qu'incarne très bien Lambert Wilson d'ailleurs, bravo également aux autres acteurs/trices. C'est avec un tel film que l'on peut se rendre compte de la misère de ceux qui vivent dehors surtout en période de grand froid, on ne peut que s'indigner devant les politiques et les hommes fortunés qui font la sourde oreille ! Il faudrait plus d'hommes et de femmes comme l'Abbé Pierre dans ce monde !
Synopsis
1954, l'hiver est particulièrement rigoureux et neuf ans après la guerre, la priorité n'est pas au logement. Des sans-abris dorment dans la rue, alors que certains trouvent asile dans la maison de l'abbé Pierre. Ancien député, ancien résistant et créateur des Chiffonniers Bâtisseurs d'Emmaüs, il se consacre aux plus déshérités. Il propose au Sénat le projet de "cités d'urgence" qui le refusera dans la nuit du 3 au 4 janvier. Cette même nuit, un bébé meurt gelé par le froid. Il lance alors un appel poignant à la radio afin de recueillir des dons et le Figaro publie une lettre ouverte.
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