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Commentaire de MissFantastique

Le Grand Bleu


Commentaire ajouté par MissFantastique 2021-01-30T16:07:11+01:00

"Il n'y a pas que les dauphins qui ont besoin de sentir qu'ils sont aimés"

Cette phrase résume à elle seule le dilemme cornélien qui se joue tout au long du film, entre la mer et la vie, tiraillé entre deux mondes, il faudra bien choisir.

Ce film est d'une beauté absolue.

Les personnages d'abord, sont tous plus touchants les uns les autres : Enzo Molinari, le bourru et bavard mafieux, pourtant si fragile, incarne les vices de l'humanité et ce qui en fait en aussi le charme, (a-t-on encore besoin de souligner la performance inouïe de Jean Reno ?) Johanna est l'américaine un peu gauche, l'amoureuse éperdue, qui sait que face à la mer elle n'aura jamais sa chance, et puis il y a Jacques Mayol.

Ah Jacques, individu à part, plus à l'aise avec les dauphins que les êtres humains, presque affable, son sourire enfantin dit à la lui seul la beauté et la tristesse infinie de l'existence.

Pris entre deux mondes, il devra choisir : c'est lui qui incarne ce tiraillement entre la mer et la vie.

Ce film a su faire feu de tout bois, de tout ce qui fait du cinéma cet art à part, absolu, en mettant en scène des acteurs excellents, des décors idylliques, des descentes en apnée époustouflantes, des rondes en compagnie des dauphins absolument féériques, le tout plongé dans une atmosphère poétique sublimée par la musique d'Eric Serra.

La mer, la fragilité, la musique, tout s'accorde harmonieusement pour produire un film poétique, où chaque image, chaque plan, chaque vision est une ode à l'existence dans ce qu'elle a de plus beau : la pureté des sentiments humains et la splendeur de la nature.

Sur un peu plus deux heures nous sommes plongés hors du temps.

Sublime, voilà le terme qui convient à l'océan tel qu'il nous est dépeint. Sublime parce qu'à la fois merveilleux et effrayant.

Elle est là toute l'ambivalence de l'océan : la vie s'y déploie autant que la mort.

La mer est comme les sirènes, elle attire à elles les marins, les plongeurs, les apnéistes, elle les fascine, les charme et finalement les envoûte : dans son manteau glacial de ténèbres, ils y trouvent la paix.

On comprend mieux le quasi-mutisme de Jacques.

A quoi bon parler, en effet, quand on a découvert les fonds marins : rien ne peut rivaliser avec la sérénité qui y règne, la béatitude dans laquelle ils vous plongent.

A quoi bon remonter quand on a trouvé la paix ?

Il ne reste plus qu'à y rester pour mourir, apaisé, dans les abysses de cette bouche béante.

Voilà dans quel genre de transe poétique vous plonge le film de Luc Besson, y a-t-il vraiment besoin de rajouter quelque chose ?

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