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1944. Les Allemands battent en retraite devant l'avance des alliés. Le colonel Franz von Waldheim, grand amateur d'art, fait vider le musée du Jeu de Paume et affréter un train spécial qui emmènera des centaines de toiles de maîtres en Allemagne... La Résistance, alertée par l'intermédiaire de mademoiselle Villard, la conservatrice, reçoit l'ordre de stopper le train. Responsable du réseau de l'Est, l'ingénieur Labiche considère qu'il est plus important de s'occuper des trains de munitions. Il charge Papa Boule, un vieux mécanicien de retarder le convoi...
Afficher en entierEn juillet 1944, le colonel von Waldheim fait évacuer les tableaux de maîtres de la Galerie nationale du Jeu de Paume pour les envoyer en Allemagne. Paul Labiche, un cheminot résistant, est chargé de conduire le train transportant ces objets d'art. Avec l'aide de ses compagnons résistants, il va chercher à faire en sorte que le train et les tableaux n'arrivent jamais à destination.
Une des scènes les plus spectaculaires de ce film reconstitue le bombardement des installations de la gare de Vaires-sur-Marne.
Grâce à l'aide des cheminots et de la Résistance, le train sera dérouté afin de ne jamais parvenir en Allemagne et cela notamment par le maquillage des plaques de gare. L'opération commence par le nom de la station de Rémilly affichée sur un château d'eau au bord de la voie. Immédiatement après le passage du train, la banderole est détachée par les résistants et dévoile le nom de Pont-à-Mousson. Commercy devient Saint-Avold grâce à un changement des plaques (deux faux soldats allemands sont présents sur le quai et communiquent un renseignement à Labiche). On peut lire Commercy sur la plaque de la lanterne du chef de gare. Le train est ensuite censé passer la frontière franco-allemande et se retrouver en gare de Deux-Ponts (affichée sous son nom allemand, Zweibrücken) , en réalité, après enlèvement du panneau, c'est Vitry-le-François puis le train se retrouve à Rive-Reine (un ouvrier de la voie masque le nom de la gare en posant sa veste sur le panneau indicateur).
De sabotages en sabotages, le train est bloqué en pleine campagne en raison du déraillement de la locomotive provoqué par Labiche. De guerre lasse, les soldats profitent du passage d'un convoi de camions allemands fuyant l'avance alliée, pour embarquer en abandonnant tous les tableaux au bord de la voie mais avant cela tous les otages sont exécutés. Les soldats allemands en fuite refusent de charger les tableaux à bord des camions, Von Waldheim reste seul au bord de la route.
C'est le moment des ultimes retrouvailles entre le colonel Von Waldheim et Labiche. Le colonel explique à Labiche qu'il n'est qu'une brute qui ne comprendra jamais rien à l'art et lui demande pourquoi il a fait tout ça. Labiche se retourne pour jeter un coup d’œil aux cadavres des otages gisant sur le talus de la voie et abat le colonel d'une rafale de mitraillette puis il s'éloigne sur la route.
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