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Liste des répliques
Juste au moment de sa mort je l'ai entendu dire: "Mon Père pardonnez leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font." Et au son de sa voix tout esprit de haine m'a abandonné.
Afficher en entierJudah répond à la convocation de Ponce Pilate et se rend au Palais, encore bouleversé de ce qu’il a découvert dans la Vallée des Lépreux.
- Judah : Tu m’as fait appeler ?
- Ponce Pilate : J’ai l’espoir d’apporter une heureuse conclusion à ta victoire. J’ai reçu pour toi un message du Consul, ton père.
- Judah : J’honore Arrius.
- Ponce Pilate : Et tu peux t’honorer toi aussi : on a fait de toi un citoyen de Rome. (Grand silence) N’en es-tu pas reconnaissant ?
- Judah : Je reviens à l’instant de la Vallée du Désespoir... Où ma mère et ma sœur attendent la fin de leur martyre effroyable... Par ordre de Rome ! Des lépreuses ! À qui il ne reste aucune espérance.
- Ponce Pilate : J’ai appris la nouvelle. Ce fut une faute majeure. Nous la déplorons tous.
- Judah : Leur chair est la mienne seigneur Pilate. La lèpre qui les ronge est le sceau de Rome !
- Ponce Pilate : Messala est mort. Sa faute a été chèrement payée.
- Judah : Ce n’est pas lui qu’il faut accuser. Je le connaissais. Bien ! Avant que la cruauté de Rome n’entre dans ses veines. Rome a détruit Messala aussi cruellement qu’elle a détruit ma famille.
- Ponce Pilate : Partout où il y a grandeur, grandeur du souverain, du pouvoir, et même de la pensée et des passions, l’erreur elle-aussi est grande. L’homme progresse également par ses fautes. Mais Rome s’est déclaré prête à associer ta vie à sa grandeur et à sa fortune.
- Judah : Il y a d’autres voix que la sienne.
- Ponce Pilate : Oui, par exemple celle d’Arrius qui t’attend toujours à Rome. Il te dirait, si je peux parler à sa place, de ne pas te laisser crucifier au nom de rancunes déjà périmées ou d’une impossible loyauté. Il n’y a pas de liberté totale en ce monde. L’homme apprend à connaître le monde où il vit. Et à l’heure présente, le monde c’est Rome ! Le jeune Arrius, j’en suis persuadé, l’aura compris.
- Judah : Je suis Judah Ben-Hur.
Afficher en entierDans la Vallée des Lépreux, Judah surprend Esther venue ravitailler Miriam et Tirzah. Comprenant qu’elle lui a menti quant à l’existence misérable de ses parentes, Judah s’emporte mais accepte de rester caché. Puis, quand elles sont reparties vers leur sombre destin, Esther fait face :
- Esther : Elles sont parties... Retournons à présent.
- Judah : Retourner... ? Vers quoi ?
- Esther : Le seul réconfort qu’il leur reste, c’est de penser que ta mémoire les revoit comme autrefois... Et que tu suis ton destin.
Afficher en entierAprès avoir gagné la course de chars, Judah monte à la tribune pour recevoir son prix des mains de Ponce Pilate :
- Ponce Pilate : Une grande et belle victoire ! Te voilà devenu le seul dieu de ces gens. Pour ce seul instant... Permets-nous de te rendre hommage. J’offre cette couronne à leur dieu !
Il coiffe alors Judah de la couronne de laurier. Puis :
- Ponce Pilate : Bientôt je te ferai chercher. J’ai reçu un message de Rome. Je te souhaite longue vie jeune Arrius ! Aie le bon sens de la vivre !
Afficher en entierJudah, s’adressant aux chevaux :
- Mes loyaux compagnons. Si les hommes pouvaient être comme vous...
Un premier cheval l’interrompt :
- Hé ! N’oublie pas Altaïr : il y a neuf tours d’arène à faire.
Il se dirige alors vers Aldébaran :
- Aldébaran...
Mais il est à nouveau interrompu par Rigel :
- Hé ! Rigel ! Tu entends toi aussi ? Il y a neuf vies à vivre !
Revenant à Aldébaran :
- Mon rapide coursier... On ne peut remporter la victoire au premier tour Aldébaran. On ne peut gagner la course qu’au dernier. Et on ne gagne pas tout seul ! Il faut penser aux autres.
Terminant par Antarès :
- Tranquille Antarès. Solide comme un roc. Nous nous appuierons sur toi.
Afficher en entierSous la tente du Cheikh llderim, discussion entre Judah, Balthazar et Ilderim :
- Judah : Je dois traiter Messala à ma façon.
- Balthazar : Et ta façon est de le tuer. Je vois cette chose terrible dans ton regard, Judah Ben-Hur, mais quoi que Messala ait pu te faire autrefois, tu n’as pas le droit de lui ôter la vie. Il sera inévitablement puni.
- Judah : Je ne crois pas aux miracles.
- Balthazar : Mais l’Existence est un miracle. Pourquoi n’acceptes-tu pas la justice de Dieu ? Tu ne crois pas aux miracles Judah. Écoute. Dieu cependant m’a parlé dans les ténèbres et une étoile m’a conduit à un village appelé Bethléem où j’ai trouvé un enfant nouveau-né dans une humble crèche. Et Dieu vivait en cet enfant. Aujourd’hui, l’Enfant est devenu Homme et Il doit être prêt à accomplir Sa tâche. C’est pourquoi je suis revenu ici : je veux être à Ses côtés quand Il paraîtra parmi nous. Il est arrivé. Ce soir, il a vu le crépuscule comme nous. Il se peut qu’Il soit sous le porche d’une maison ou sur une colline. Il se peut qu’Il soit un berger, un marchand ou bien un pêcheur. Mais Il est venu. Et toutes nos existences à présent porteront Son empreinte. Tant de chemins mènent à Dieu mon fils... Qu’au moins le tien ne soit pas trop difficile. Il est temps d’aller dormir. Bonne nuit.
Balthazar prend congé.
- Ilderim : Balthazar est un brave homme. Mais jusqu’à ce que les hommes soient pareils à lui, il est préférable de fourbir nos épées.
- Judah : Et de s’en tenir à nos décisions. C’est pourquoi je pars.
Afficher en entierSous la tente du Cheikh Ilderim, après le repas, ce dernier dit bonsoir à ses chevaux :
- Ilderim : Venez mes enfants, venez.
Voyant les bêtes hésiter, il se retourne alors vers Judah :
- Ilderim : Les inconnus les intimident.
Retournant à ses chevaux :
- Ilderim : Venez, venez, n’ayez pas peur. Approchez. Ah ! Les voilà mes enfants ! Ils sont les descendants des coursiers arabes des premiers Pharaons et chacun porte le nom d’une étoile. Te voilà Antarès. Tu es le moins rapide et pourtant tu cours sans jamais te lasser. Quoi ? Oui, oui je t’aime toi aussi ! Ah mon bel Antarès ! Et toi Rigel ? Nous avons bien soupé tous les deux et la vie est belle. Là mon beau Rigel.
Le troisième cheval baille alors :
- Ilderim : Ah ! Hahaha ! Oui tu as envie de dormir ? Tu as fini ta journée ! Woah ! Oui, tu vas pouvoir aller dormir dans un instant. Bonne nuit, bonne nuit mon trésor.
Le dernier cheval le pousse doucement :
- Ilderim : Hé ! Sois sage Aldébaran ! Non, je ne t’ai pas oublié. Non ! Tu es le plus rapide mais tu dois être sage.
- Judah : Jamais je n’ai vu d’aussi beaux chevaux ! Même à Rome !
- Ilderim : Ah si tu voyais leur mère Mira... J’ai hésité à l’amener de peur que mon peuple ne souffre de son absence.
Afficher en entierQuintus Arrius demande à voir Judah afin de lui faire une offre :
- Arrius : Le combat est mon métier et mon plaisir et, à mes heures de repos, je m’amuse à former et à entraîner des hommes de combat. J’ai certainement les meilleurs gladiateurs et conducteurs de chars de Rome. Voudrais-tu devenir l’un d’eux ?
- Judah : Et mourir ton esclave ?
- Arrius : Préfères-tu vivre enchaîné au banc de cette galère ?
- Judah : Ne crois pas que je resterai toujours ici.
- Arrius : Non ? Que ferais-tu si jamais tu t’échappais ?
- Judah : Deux femmes ont été condamnées avec moi, ma mère et ma sœur, et pourtant elles étaient innocentes ! Jamais je ne renoncerai...
- Arrius : Je t’en prie, ne me dis pas que tu étais innocent !
- Judah : Est-ce que cela servirait à quelque chose de le répéter ?
- Arrius : Non ! Maintenant, étudie mon offre avec soin. Tant que nous serons victorieux, tu ne pourras pas t’évader. Si nous sommes vaincus, tu couleras avec ce navire, enchaîné à ton aviron.
- Judah : Je ne croirais jamais que Dieu m’a gardé vivant pendant ces trois années pour que je meure enchaîné.
- Arrius : C’est vraiment une foi étrange et obstinée que celle qui permet à un homme de croire que notre existence a un but. Un homme normal aurait depuis longtemps perdu cette croyance.
- Judah : À ton exemple ? Qu’est-ce qui te l’a fait perdre ?
- Arrius : Retourne à ton banc 41 !
Afficher en entierJudah se retrouve seul avec Esther, peu avant le départ de celle-ci en vue de son mariage.
- Judah : Tu sais... À l’époque pleine de sagesse où régnait Salomon, s’il y avait parmi ses esclaves une fille qui... charmait son regard, il pouvait la choisir entre toutes les autres femmes et la faire sienne. Heureux temps de Salomon...
- Esther : Tout a changé. Et c’est si loin...
- Judah : Si tu n’étais pas fiancée, je te donnerais un baiser d’adieu...
- Esther : Si je n’étais pas fiancée, nous n’aurions pas besoin de nous dire adieu.
Afficher en entierEn posant la main sur la corniche, une tuile s'est détachée. Ce n'est qu'un accident, Messala !
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