Répliques

"La mer engloutit parfois des navires, mais la vie reprend ses droits et ce qui était épave devient refuge..."

"Peut-on être solidaire pour protéger les océans?"

Doit-on se préparer à vivre dans un monde artificiel où des représentants de chaque espèce seraient conservés dans des parcs animaliers ? Dans des aquariums géants ? Pâle reflet d’une diversité révolue.

Jusqu’aux confins de l’univers connu, la Terre est seule à accueillir la vie. Il n’y a pas de planète de rechange. La Terre ne nous appartient pas, elle est à partager. Là est notre espérance : la diversité des espèces est nécessaire à notre propre existence. Tout est encore possible. Depuis des millions d’années, la nature se renouvelle. Sauvage. Libre.

Combien d’espèces avons-nous fait disparaître ? Combien sont en voie de disparition ? Combien sont menacées ? Si notre indifférence est complice de l’extinction des animaux, jamais la volonté de les protéger n’a été aussi grande.

Pour conquérir de nouveaux territoires, la vie saisit toutes les opportunités, le moindre incident, le hasard. À la faveur d’un orage, sur de frêles esquifs arrachés à la côte, des voyageurs involontaires partent sur les océans, à l’aventure. Ils vont se perdre dans l’immensité ou bien, au gré des vents et des courants, ils apporteront la vie sur d’autres rivages.

Pendant des millions d’années, la vie s’est répandue sur la planète. Et en un temps très bref, le temps d’une vie humaine, les équilibres de la nature, que l’on croyait immuables, ont été bouleversés. Tout s’est accéléré.