Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Cinéphile,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.

Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.

Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe CineNode

Films
59 562
Membres
42 354

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode

En préambule, notons que tous les films de Carpenter que j'ai vu m'ont plu. Il a une patte de réalisateur qui sait mettre une ambiance dérangeante dans ses films, créer un sentiment qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Fort de ce postulat, on peut donc considérer que le film Halloween est plutôt bon grâce à Carpenter. En effet, le film met super longtemps à démarrer avec tout un tas de discussions de filles dont on se tape - y compris quand le film a réellement début, vers le tiers, et qu'elles jouent les midinettes à dire qu'elle lui a organisé un rencard, oh ! non, t'as pas fait ça, oh ! si... - ou avec les enfants - je veux faire une citrouille et on lira un livre et tu veux des pop corn et aaaaaah ! Va te coucher ! Il ajoute à cela des tas de plans hyper longs - Laurie Strode qui marche dans la rue, Annie Brackett qui va faire sa lessive... Enfin, il saupoudre le truc de choses peu crédibles (ou alors ça l'était à l'époque...) : la baby sitter qui confie l'enfant à garder à la baby sitter voisine où elle va dormir ; la fille qui s'est fait une tâche (en lâchant quoi pour ceux qui ont vu le film 200 fois ?) et qui décide de se désaper entièrement parce que ouh, c'est très sale ; le shériff qui accepte de recevoir des ordres d'un psy qu'il ne connaît pas du tout... Pourtant, ça fonctionne !!! C'est ça, la magie Carpenter !!! Chez tout autre, ce film aurait été ennuyeux - et c'est probablement ce que Malinn a ressenti - mais ici se distille une angoisse, lentement, insidieusement... Carpenter sait jouer sur les plans longs et dérangeants, les apparitions subtiles du visage du tueur en troisième plan qui, même s'il échappe au spectateur, laisse une impression étrange. Il alterne ses positions de caméra, nous mettant parfois dans la peau du tueur, de la baby sitter, du spectateur impuissant... On s'attend toujours à ce que quelque chose se passe... Ajoutons à cela la musique qu'il a composé lui-même et qu'il sait placer où il faut et quand il faut pour renforcer l'angoisse qu'il veut nous faire partager. Enfin, mettons l'éternelle obscurité de ce genre de film qui nous promet des choses cachées et affreuses partout - tel ce tueurs pouvant surgir à tout moment et qu'on voit aussi peu que le requin de Spielberg, ce qui accentue encore la peur qu'il inspire. Indéniablement, ce film a dû être marquant à son époque même si, dixit wikipedia "de nombreux critiques ont mal accueilli le film... Maintenant, il faut avouer qu'il a presque 35 ans et qu'il s’essouffle un poil. La qualité de jeu des acteurs n'est pas en cause, ils restent très justes, n'en font pas trop et rendent l'histoire d'autant plus crédible qu'ils le sont aussi. Mais au-delà du côté kitsh des années 70/80 qu'on retrouve dans le film, de nombreux autres sont passés par là et l'histoire en paraît quelque peu étirée - tout ce qu'on voit dans le film tiendrait en 30 minutes dans un film actuel. Alors d'accord, c'est cette pesanteur qui donne corps au malaise mais il faut reconnaître que l'objet Slasher a été poli au court du temps. On regardera alors Halloween pour ce qu'il est : un bon film grâce au talent de Carpenter, une pierre angulaire de ce qui s'est fait ensuite. Et on l'aura vu parce qu'il faut l'avoir vu.

Afficher en entier

Répondre à ce commentaire

Réponses au commentaire de Cellophane

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode