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Christopher and his kind



Description ajoutée par Gallearde 2014-09-10T19:11:11+02:00

Synopsis

À Los Angeles, en 1976, Christopher Isherwood, célèbre écrivain, commence à rédiger ses mémoires. S'ensuit un flashback qui nous ramènera en 1931, au moment où Christopher se prépare à quitter l'Angleterre pour l'Allemagne. Il y fréquentera les célèbres cabarets berlinois, fera la connaissance de son ami W. H. Auden, se liera à des personnalités hors normes, tels Wilfrid Laudauer, un juif qui observe la montée du nazisme avec inquiétude, et la belle Jean Ross, qui lui inspirera l'un de ses personnages les plus marquants - celui de Sally Bowles. Bien sûr, il rencontrera son premier grand amour, un jeune éboueur allemand à la beauté trouble, Heinz.

Mais l'ombre d'Hitler continue à s'étendre lentement sur Berlin qui profite de ses derniers moments d'insouciance.

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Classement en cinéthèque - 11 spectateurs

Commentaire le plus apprécié

Argent

J'ai regardé Christopher and His Kind deux fois de suite parce que je le visionnais en VO sans sous-titres, histoire d'allier l'utile à l'agréable en approfondissant ma compréhension orale de la langue anglaise que je n'apprécie pourtant pas plus que cela, et je dois avouer que lorsque je regarde un film plus d'une fois dans un intervalle de temps aussi court signifie forcément que je l'ai bien aimé voire beaucoup, car ils se comptent sur les doigts d'une main. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant devant ce film et je réitérerais l'expérience avec plaisir en me posant devant une troisième fois si l’envie m’en prenait subitement, parce qu’il est tout simplement très sympathique. Je ne dis pas qu’il s’agit du meilleur film du genre et encore moins du film du siècle, mais je l’ai apprécié notamment parce qu’il est objectivement bon. Je ne sais pas s’il traite ses thèmes à la perfection car je n’ai pas encore vu assez de films du genre pour en parler et l’affirmer haut et fort, mais je pense qu’il est bien fait et nous montre l’essentiel de ce qu’il souhaite nous délivrer en tant que message, si message il y a.

La réalisation est sobre mais inspirée au travers de ses lents mouvements de caméra, ses plans tantôt penchés tantôt alignés, et ses très jolies images. Le visuel classieux m’a beaucoup plu et bien que le film soit parsemé de scènes de sexe, elles sont courtes, loin d’être crues et évitent (je n’en suis plus si sûre) un côté racoleur de mauvais goût, mais aussi franchement hilarantes car il y a toujours un petit détail lors de l’acte d’amour qui ajoute une touche comique aux séquences torrides (ex : le chapeau qui tourne en équilibre sur un pic, le lit qui tremble, etc…). Vous ne pouvez pas savoir combien j’ai ri devant mais pas du tout parce que je me moquais ou les trouvais ridicules, mais bien parce que Christopher et son premier amant sont eux aussi éclatés de rire tandis que le voisin du dessus chante à tue-tête pour ne pas les entendre crier. Véridique. Par conséquent, la réalisation est un des atouts indéniables de ce film car elle le rythme en coupant certaines scènes pour toujours se contenter du strict minimum en la matière, et je pense que c’est une bonne chose.

On pourrait alors s’imaginer que le film ne va pas tout à fait au bout de son idée, qu’il n’atteint pas ses objectifs ou n’aurait pas d’enjeux particuliers, mais ce n’est pas entièrement vrai car il tient ses promesses. En fait, je ne sais pas, je me suis laissée embarquer par le récit énoncé de Christopher Isherwood, auquel je me suis beaucoup attachée pendant mes deux visionnages consécutifs. En effet, le scénario du film n’est pas très travaillé et pour cause, il n’est pas réellement critiquable puisqu’il se base sur celui du roman éponyme, que je n’ai pas lu. Cependant, si l’intrigue du roman souffre de cette faiblesse également, il est donc logique qu’elle soit présente dans le film si le film suit le roman à la lettre, ce qui n’est pas foncièrement un défaut en soi. Il est évident que le scénario aurait pu subir des modifications afin d’être mieux adapté ou au contraire s’éloigner de celui du livre pour être plus complet, mais cet aspect ne m’a pas dérangée plus que cela puisque j’ai adhéré à l’ensemble.

Je pense que ce film est du style qui passe ou qui casse : ou on adore et passe un très bon moment devant, ou on déteste et s’ennuie, jusqu’à vouloir le couper et ne pas le terminer. Tout est une question de ressenti par rapport à l’ambiance du film et ses personnages. En effet, si le scénario du film n’est donc pas spécialement travaillé, je le répète, et qu'il se contente de nous narrer l’histoire débridée du romancier Christopher Isherwood lorsqu’il était en Allemagne, à Berlin, peu de temps avant le début de la Seconde Guerre Mondiale, la palette de personnages qu’il propose est en revanche intéressante : vivant à la capitale, jeune homme gay qui s’assume et écrivain, Christopher n’a pas d’attache et papillonne au gré de ses envies d’un point à un autre sans jamais se poser de question, jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre de Gerald dans le train, un homme extravagant aux activités que l’on devine aisément illégales, mais qui restent un pan de sa personne que l’on ne nous dévoile pas comme pour ne pas que le spectateur soit désenchanté de la vision insolite et drôle mais tempérée de ce petit bonhomme, qu’il conserve alors du début à la fin, et de Jean Ross, actrice et chanteuse à la voix magnifique, chaleureuse, excentrique et rêveuse, qui deviendra par la suite l’une de ses plus proches amis. Tout comme Gerald, il s’agit d’un personnage sûr de lui, haut en couleurs et vivant, auquel on s’attache bien vite et dont les chansons entrecoupent le film et le rythment à la fois. Le jeune Heinz qui arrive par la suite est touchant, sa relation avec sa famille est abordée, notamment celle qu’il entretient avec son grand frère, puis son amour pour Christopher va peu à peu changer sa vie et celle de l’écrivain. Sans oublier l'ami allemand de Christopher et Wilfrid Laudauer.

En fait, après réflexion, rien de bien intéressant n’est à retirer de ce film, l’histoire étant d’un point de vue objectif banale, déjà vue et ainsi de suite malgré le fait qu’elle se base sur des faits réels, mais sincèrement, je ne sais pas ce qui s’est passé pour que je m'y accroche à ce point. De plus, si le film s’inscrit dans la période nazie, il ne nous le montre qu’au travers des inquiétudes du personnage de Laudauer et de deux-trois scènes révoltantes, ce qui n’est pas assez pour lui permettre de se reposer sur un contexte historique solide, et sa forme reste classique pour un biopic, dans le sens où il s’agit du vieux Christopher Isherwood qui relate ses souvenirs dans un journal, faisant un bond en arrière avant de se dérouler chronologiquement sans que l’on ne soit perdu dans une narration pas le moins du monde alambiquée. L’avantage de ce mode de fonctionnement peu original est que l’on ne peut se plaindre d’une non compréhension du film, mais l’inconvénient est que le résultat s’avère plat et non mis en relief comme on aurait pu l’espérer. Si la narration avait été un peu plus décousue, il est certain que le film n’aurait pu qu’en bénéficier. Et il faut bien avouer que la voix off n'est pas ma tasse de thé et demeure, au-delà de mon opinion personnelle, une facilité scénaristique condamnable si l'on veut être pointilleux car loin d'être nécessaire ici.

Bref, je crois que mon commentaire ne sert strictement à rien au final, car j’ai bien conscience de ne pas être objective en critiquant ce film bourré de défauts mais qui m’a transportée durant mes deux visionnages. L’émotion prime avant tout et c’est peut-être ce pourquoi je l’ai autant apprécié. D’ailleurs, je viens de remarquer qu’il s’agit en réalité d’un téléfilm. En somme, peu importe son format, il n’en reste pas moins que j’ai passé un très bon moment devant.

PS : j’ai écrit plus haut que ce film m’a permis de m’améliorer en anglais, mais j’ai oublié de préciser que ce fut aussi le cas en allemand. Et la bande-son est très jolie !

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Eparm12 2016-02-25T10:52:51+01:00
Argent

J'ai regardé Christopher and His Kind deux fois de suite parce que je le visionnais en VO sans sous-titres, histoire d'allier l'utile à l'agréable en approfondissant ma compréhension orale de la langue anglaise que je n'apprécie pourtant pas plus que cela, et je dois avouer que lorsque je regarde un film plus d'une fois dans un intervalle de temps aussi court signifie forcément que je l'ai bien aimé voire beaucoup, car ils se comptent sur les doigts d'une main. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant devant ce film et je réitérerais l'expérience avec plaisir en me posant devant une troisième fois si l’envie m’en prenait subitement, parce qu’il est tout simplement très sympathique. Je ne dis pas qu’il s’agit du meilleur film du genre et encore moins du film du siècle, mais je l’ai apprécié notamment parce qu’il est objectivement bon. Je ne sais pas s’il traite ses thèmes à la perfection car je n’ai pas encore vu assez de films du genre pour en parler et l’affirmer haut et fort, mais je pense qu’il est bien fait et nous montre l’essentiel de ce qu’il souhaite nous délivrer en tant que message, si message il y a.

La réalisation est sobre mais inspirée au travers de ses lents mouvements de caméra, ses plans tantôt penchés tantôt alignés, et ses très jolies images. Le visuel classieux m’a beaucoup plu et bien que le film soit parsemé de scènes de sexe, elles sont courtes, loin d’être crues et évitent (je n’en suis plus si sûre) un côté racoleur de mauvais goût, mais aussi franchement hilarantes car il y a toujours un petit détail lors de l’acte d’amour qui ajoute une touche comique aux séquences torrides (ex : le chapeau qui tourne en équilibre sur un pic, le lit qui tremble, etc…). Vous ne pouvez pas savoir combien j’ai ri devant mais pas du tout parce que je me moquais ou les trouvais ridicules, mais bien parce que Christopher et son premier amant sont eux aussi éclatés de rire tandis que le voisin du dessus chante à tue-tête pour ne pas les entendre crier. Véridique. Par conséquent, la réalisation est un des atouts indéniables de ce film car elle le rythme en coupant certaines scènes pour toujours se contenter du strict minimum en la matière, et je pense que c’est une bonne chose.

On pourrait alors s’imaginer que le film ne va pas tout à fait au bout de son idée, qu’il n’atteint pas ses objectifs ou n’aurait pas d’enjeux particuliers, mais ce n’est pas entièrement vrai car il tient ses promesses. En fait, je ne sais pas, je me suis laissée embarquer par le récit énoncé de Christopher Isherwood, auquel je me suis beaucoup attachée pendant mes deux visionnages consécutifs. En effet, le scénario du film n’est pas très travaillé et pour cause, il n’est pas réellement critiquable puisqu’il se base sur celui du roman éponyme, que je n’ai pas lu. Cependant, si l’intrigue du roman souffre de cette faiblesse également, il est donc logique qu’elle soit présente dans le film si le film suit le roman à la lettre, ce qui n’est pas foncièrement un défaut en soi. Il est évident que le scénario aurait pu subir des modifications afin d’être mieux adapté ou au contraire s’éloigner de celui du livre pour être plus complet, mais cet aspect ne m’a pas dérangée plus que cela puisque j’ai adhéré à l’ensemble.

Je pense que ce film est du style qui passe ou qui casse : ou on adore et passe un très bon moment devant, ou on déteste et s’ennuie, jusqu’à vouloir le couper et ne pas le terminer. Tout est une question de ressenti par rapport à l’ambiance du film et ses personnages. En effet, si le scénario du film n’est donc pas spécialement travaillé, je le répète, et qu'il se contente de nous narrer l’histoire débridée du romancier Christopher Isherwood lorsqu’il était en Allemagne, à Berlin, peu de temps avant le début de la Seconde Guerre Mondiale, la palette de personnages qu’il propose est en revanche intéressante : vivant à la capitale, jeune homme gay qui s’assume et écrivain, Christopher n’a pas d’attache et papillonne au gré de ses envies d’un point à un autre sans jamais se poser de question, jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre de Gerald dans le train, un homme extravagant aux activités que l’on devine aisément illégales, mais qui restent un pan de sa personne que l’on ne nous dévoile pas comme pour ne pas que le spectateur soit désenchanté de la vision insolite et drôle mais tempérée de ce petit bonhomme, qu’il conserve alors du début à la fin, et de Jean Ross, actrice et chanteuse à la voix magnifique, chaleureuse, excentrique et rêveuse, qui deviendra par la suite l’une de ses plus proches amis. Tout comme Gerald, il s’agit d’un personnage sûr de lui, haut en couleurs et vivant, auquel on s’attache bien vite et dont les chansons entrecoupent le film et le rythment à la fois. Le jeune Heinz qui arrive par la suite est touchant, sa relation avec sa famille est abordée, notamment celle qu’il entretient avec son grand frère, puis son amour pour Christopher va peu à peu changer sa vie et celle de l’écrivain. Sans oublier l'ami allemand de Christopher et Wilfrid Laudauer.

En fait, après réflexion, rien de bien intéressant n’est à retirer de ce film, l’histoire étant d’un point de vue objectif banale, déjà vue et ainsi de suite malgré le fait qu’elle se base sur des faits réels, mais sincèrement, je ne sais pas ce qui s’est passé pour que je m'y accroche à ce point. De plus, si le film s’inscrit dans la période nazie, il ne nous le montre qu’au travers des inquiétudes du personnage de Laudauer et de deux-trois scènes révoltantes, ce qui n’est pas assez pour lui permettre de se reposer sur un contexte historique solide, et sa forme reste classique pour un biopic, dans le sens où il s’agit du vieux Christopher Isherwood qui relate ses souvenirs dans un journal, faisant un bond en arrière avant de se dérouler chronologiquement sans que l’on ne soit perdu dans une narration pas le moins du monde alambiquée. L’avantage de ce mode de fonctionnement peu original est que l’on ne peut se plaindre d’une non compréhension du film, mais l’inconvénient est que le résultat s’avère plat et non mis en relief comme on aurait pu l’espérer. Si la narration avait été un peu plus décousue, il est certain que le film n’aurait pu qu’en bénéficier. Et il faut bien avouer que la voix off n'est pas ma tasse de thé et demeure, au-delà de mon opinion personnelle, une facilité scénaristique condamnable si l'on veut être pointilleux car loin d'être nécessaire ici.

Bref, je crois que mon commentaire ne sert strictement à rien au final, car j’ai bien conscience de ne pas être objective en critiquant ce film bourré de défauts mais qui m’a transportée durant mes deux visionnages. L’émotion prime avant tout et c’est peut-être ce pourquoi je l’ai autant apprécié. D’ailleurs, je viens de remarquer qu’il s’agit en réalité d’un téléfilm. En somme, peu importe son format, il n’en reste pas moins que j’ai passé un très bon moment devant.

PS : j’ai écrit plus haut que ce film m’a permis de m’améliorer en anglais, mais j’ai oublié de préciser que ce fut aussi le cas en allemand. Et la bande-son est très jolie !

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