Ajouter un synopsis
Liste des synopsis
Quand la musique des Français de Daft Punk rencontre les dessins japonais de Leiji Matsumuto. Quatre musiciens d'une autre galaxie sont kidnappés par un manager maléfique qui veut en faire le plus grand groupe sur Terre.
Afficher en entierAlbator, vous connaissez ? Daft Punk aussi. Si vous aimez les deux, vous serez fan de ce film. Oui, Interstella 5555, c’est l’ensemble des clips de l’album “Discovery” du groupe, réalisés par Matsumoto, le mangaka phénomène des années 80. Même si l’on n’en a vu la plupart sur TV, le film propose une histoire musicale, sans paroles, uniquement basée sur les 14 pistes de l’album. Let’s groove baby. Personnellement, je n’aime pas Albator. Mais dans ce film, on assiste plutôt à un revival de la série, nettement plus coloré et kitsh, bien sympathique. Visuellement, c’est très beau, on en prend plein les yeux. Mais ce que l’on retiendra le plus, c’est surtout l’incroyable pari d’avoir fait tenir un film de plus d’une heure sans aucunes paroles. Et ca marche ! Il y a un vrai scénario, plutôt bon en plus. On se laisse porter par les deux DJs français avec plaisir, que l’on aime ou pas Daft Punk. Vraiment, c’est une réussite. L’animation est belle : on est sur les bases Albator, bien sûr, mais avec une griffe années 2000. Même si les persos sont toujours difformes, tout est fluide et bien dessiné. Une bonne collaboration, Matsumoto s’est donné à 200% pour le groupe. Plus qu’une simple compilation de clips, Interstella est un ovni du cinéma, un pari qui n’a jamais été relevé jusqu’alors, et qui, on l’espère, restera à la haute place qu’il mérite.
Afficher en entier