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Le Vieil Homme et l'Enfant est un film français coécrit et réalisé par Claude Berri sorti en 1967.
L'histoire se passe en France durant l'Occupation allemande. Elle raconte la vie de Claude Langman dans la famille d'accueil où ses parents l'ont envoyé pour éviter les rafles nazies. La famille d'accueil est un couple de grands-parents : Pépé (Michel Simon) et Mémé (Luce Fabiole). Pépé est un ancien poilu de la Première Guerre. Anticlérical et antisémite, Pépé ne cesse d'accuser les Juifs, les rouges et les maçons d'être la cause de tous les maux de la France. Mais l'arrivée de Claude, auquel ses parents ont formellement interdit de révéler ses origines juives, va quelque peu bouleverser les certitudes de Pépé et révéler l'homme bon qui sommeille en lui.
Le Vieil Homme et l’Enfant est un film semi-autobiographique pour lequel Claude Berri a puisé dans ses souvenirs d’enfance.
Le mardi 18 novembre 1975, sur Antenne 2, le film est diffusé à 20h 40 dans le cadre des Dossiers de l'écran et suivi d'un débat auquel Claude Berri participe, ainsi que Madame Raymonde Letourne qui l'avait hébergé pendant l'Occupation source wiki
Afficher en entierPour échapper à l'angoisse qui les étreint quotidiennement en cette France de 1943, les parents d'un petit garçon juif de 9 ans envoient leur enfant chez les vieux parents d'une voisine compatissante qui vivent à la campagne, près de Grenoble. L'enfant, qui de Claude Langmann est devenu Claude Longuet, sera la joie du vieux couple qui l'héberge jusqu'à la libération de la France. Ce film est la chronique du séjour de ce petit Parisien accueilli par les quolibets des enfants du village, mais tendrement aimé par le vieux ménage, qui se sent rajeuni par sa présence. Pépé est violemment antisémite, et lorsque le petit garçon, attentif, amusé et ému, lui demande quel mal lui ont fait les Juifs, le grand-pêre répond qu'ils ne lui ont rien fait personnellement : « Il ne manquerait plus que ça ! ». Le petit garçon entre dans le jeu de cette situation qu'il domine mieux que les adultes qui l'entourent et goûte la joie de vivre dans cette campagne où arrivent assourdis les bruits et la fureur de la guerre. C'est alors une charmante peinture d'une vie quotidienne faite de joies saines, bucoliques, où le chant des saisons qui se renouvellent, malgré la guerre et la stupidité des hommes, apporte le vrai sens de la vie. Le petit Claude rejoindra son papa et sa maman à l'automne 1945. Par une pluvieuse après-midi, d'une tristesse accordée à leur coeur, Pépé et Mémé auront les yeux pleins de larmes de voir partir leur «petit garçon»...
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