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Commentaire de Eparm12

Les amours imaginaires


Commentaire ajouté par Eparm12 2020-05-26T02:43:44+02:00

Dodo (oui, je me permets, je le connais, toussa), je l’aime beaucoup. Ne me demandez pas pourquoi, je n’ai pas d’argument, juste, il y a des gens que tu sens plus que d’autres, que tu sens trop bien ou que tu ne sens pas du tout, et, Dodo, je le sens beaucoup trop bien. En vrai, j’ai quand même quelques arguments, du genre que j’ai bien aimé Mommy, même si ce film m’a profondément agacée à sa sortie et sur plusieurs mois après tant tout le monde s’extasiait devant et le mettait sur un piédestal. Comme toujours quand il y a une telle hype autour de quelque chose, je fuis sans demander mon reste et j’ai fui Mommy et Dolan durant un bon moment, attendant que la hype retombe, puis j’ai vu Mommy, qui m’a plu. Vous imaginez bien qu’à partir de là, je voulais voir d’autres films de Dodo, mais, pour une obscure raison (sûrement la flemme), je ne l’ai jamais fait jusqu’à ce que quelques-uns de ses films atterrissent sur Netflix. Je me suis donc fait un point d’honneur à les regarder, à commencer par Tom à la Ferme, qui m’a tout simplement bluffée. J’ai beaucoup aimé ce film et c’est pourquoi je me suis dit : « Continuons sur notre lancée et regardons les Amours imaginaires ! » … Franchement, Dodo, tu n’étais pas obligé.

Qu’est-ce que tu nous as fait, là ? Ce n’est pas que je n’ai pas aimé, mais… Non, je n’ai pas aimé, pas du tout, et je n’ai pas hésité une seconde à placer ce film dans ma liste la plus basse parce que c’était long, que je me suis mortellement ennuyée devant et que c’était vide. C’est simple, j’ai passé mon temps à regarder l’heure sur mon téléphone, à me taper une barre devant ou à faire pause pour faire autre chose parce que je n’en pouvais plus. C’est devenu une torture au fil du visionnage parce qu’il n’y a rien d’intéressant dans ce film, si ce n’est la réalisation à mes yeux, et encore. J’ai retrouvé dans une moindre mesure ce que fait Dodo dans Mommy, à savoir des effets de réalisation assez inutiles. Dans Mommy, c’était trop, dans Tom à la Ferme, sa réalisation est parfaite et, dans les Amours Imaginaires, elle se situe entre les deux, mais se rapproche plus de Mommy que de Tom à la Ferme et déjà ça, ça a suffi à me gaver.

Ensuite, l’histoire. Je ne m’attendais à rien, je veux dire, j’ai lu le résumé de Netflix, je me suis dit : « Ok, ce sera un drame, comme presque tous les films de Dodo, sur fond de romance et avec un trio ». Eh bien, je n’ai rien vu de tout ça. Enfin, si, mais qu’en surface, et une surface très très très fine. Spoiler(cliquez pour révéler)Le drame, c’est deux amis qui tombent amoureux du même gars et finissent avec le cœur brisé, mais ça, non seulement on s’en doute dès le début, donc aucun suspense, mais je ne me suis pas sentie une seconde touchée ou intéressée par cette histoire, qui était montrée à l’écran d’une manière à laquelle je n’ai pas adhéré : des scènes coupées, sans liant entre elles, en sachant que les coupures sont brusques, et qui s’étirent et ne m’ont absolument pas passionnée, avec en prime des séquences de gens en dehors de l’histoire qui dissertent sur la vie, l’amour, blablabla. Pour faire écho à l’histoire du film, il y avait d’autres moyens plus subtils et surtout beaucoup moins chiants, je suis sûre.

La romance, on ne l’a qu’à moitié, dans le sens où oui, elle est là et il y a un certain équilibre accordé aux duos Francis/Nicolas et Marie/Nicolas et on sent d’ailleurs la volonté de Dodo de s'attarder sur les deux côtés, mais je n’ai eu d’empathie pour personne tant les personnages sont creux et semblent même être des caricatures : entre le hipster BG, la meuf vintage version Audrey Hepburn du pauvre et le « bellâtre » version Boucle d’or prince Disney comme elle l’appelle au tout début du film, il n’y a de place pour rien ni personne d’autre. Francis m’a quelques fois sortie de mon ennui en piquant mon intérêt, mais Marie est antipathique et Nicolas inintéressant au possible. Ils n’ont pas de consistance, d’épaisseur, quelque chose qui leur donne de la profondeur et c’est très gênant pour un film qui est censé être une sorte de drame romantique.

Cerise sur le gâteau, l’acteur n’est pas forcément convaincant : il ne joue pas mal, il ne faut pas abuser, mais il est fade, cependant, son personnage fait qu’il n’avait pas non plus trente-six mille possibilités de jeu. Dodo se débrouille bien, mais il n’est pas aussi bluffant que dans Tom à la Ferme, où il est extraordinaire, ou dans la Chanson de l’éléphant, un film qui m’a marquée, ainsi que sa prestation. L’interprète de Marie, quant à elle, est très bien, expressive et juste. Ah mais, au fait, ils ne sont pas aidés par les dialogues, les cocos : parfois longs ou inutiles, qui brassent de l’air et sont souvent too much, soit des tirades pseudo-poétiques sur le sens de la vie, de quoi faire rouler des yeux, sans oublier le nombre de cigarettes fumées. Je n’ai pas compté, mais j’aurais dû, parce que c’est impressionnant, frôlant même le ridicule.

Bref, tout ça pour dire qu’entre le rythme agonisant, des gens sortis de nulle part qui racontent leur vie, mais dont on se fout royalement, le survol des thèmes abordés, des personnages vides, des dialogues prétentieux et la cigarette, je désespérais et j’en suis ressortie extrêmement déçue, mais ô combien soulagée que ce soit terminé.

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