Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré
sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités
pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous
limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez
également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du
cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités
spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le
bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers
cinématographique.
Hubert Minel (Xavier Dolan), seize ans, déteste sa mère, Chantale (Anne Dorval), à en avoir des ulcères. Les goûts et la personnalité de cette dernière l'horripilent, tout comme son ignorance crasse. Au-delà des irritantes surfaces, il y a aussi la manipulation et la culpabilisation, mécanismes chers à sa génitrice.
Nostalgique d'une enfance heureuse, Hubert cherche à reconquérir sa mère, inspiré par les discours philosophiques de son amant, Antonin (François Arnaud), ou encore par les conseils de Julie (Suzanne Clément), une enseignante en quête de liberté. Et pourtant, chaque initiative confirme l'existence du gouffre qui les sépare.
La route menant aux retrouvailles sera jalonnée d'obstacles et d'épreuves typiques et atypiques du passage à l'âge adulte : expériences illicites, ébauches d'amitiés, explorations artistiques, confidences brutales et ostracisme.
Au premier coup d'œil, ce film peut sembler franchement prétentieux (un film plus ou moins autobiographique à 19 ans quoi...), mais j'ai été très agréablement surprise au final. Je trouve qu'on y a instauré un ton extrêmement juste, qui nous fait très vite oublier cet aspect.
On traite le sujet des relations conflictuelles parent/enfant. Mais pas seulement ! Ce film m'a vraiment bluffé par son intelligence, car le réalisateur n'a pas choisit de traiter son sujet de façon facile et superficielle. Au contraire, il a eu l'ambition d'évoquer cette problématique dans sa globalité (Par exemple : peut on être une femme et ne pas vouloir d'enfant ? C'est pas forcément ce à quoi on pense en premier et pourtant ça peut expliquer beaucoup de chose) et je suis forcée d'avouer qu'il a fait ça extrêmement bien.
Je pourrais juste regretter que les scènes de conflit mère/fils soient parfois trop dans l'excès. Ce genre de scènes était inévitable vu le sujet, mais ça parait presque grossier en comparaison avec le reste du film. En plus, leur caractère excessif fait qu'on ne s'y reconnait pas toujours.
En plus d'être intelligent, ce film provoque pas mal d'émotion. Je pense notamment aux scènes en noir et blanc, seul face à la caméra, qui m'ont vraiment touché par la justesse des interrogations et des termes choisis. Le personnage du professeur est également intéressant de ce point de vue là.
Sur la forme, j'ai totalement adhéré aussi. La BO est franchement sympathique et d'un point de vu esthétique, ce film est assez magnifique. Enfin, c'est surement une affaire de gout, mais j'ai trouvé les décors très beaux. Il est dans tout les cas indéniable qu'il y a une vraie recherche pour créer une photo et des décors intéressants. Les cadrages et prise de vue sont précis, et rendent vraiment le film percutant.
J'avais, de prime abord, peur que le thème de l'homosexualité soit de trop dans le film, car le lien avec les relations parent/enfant n'est pas franchement direct ou évident. Finalement non, parce que, mise a part la réaction un peu choquée de la mère quand elle l'apprend, ce n'est pas traité d'une manière différente que si ça avait été un amour hétérosexuel. Du coup, ce n'est même pas vraiment un thème du le film, mais juste une donnée comme une autre de l'histoire, ça ne présente aucun enjeux et n'alourdit en rien l'ensemble. Spoiler(cliquez pour révéler)(J'ai juste pas compris si l'agression du personnage d'Hubert vers la fin du film était lié ou non à son homosexualité. Enfin, même si c'est le cas, ça ne vient pas alourdir le film)
Ce film ne satisfait pas juste l'envie des spectateurs, leur soif d'un déroulement ou d'une fin qu'ils avaient imaginé, Xavier Dolan semble torturer la catharsis, avec un génie que je n'ai trouvé nulle part ailleurs.
Sa façon de filmer est excellente et chaque film est une découverte. Il y a une partie vraie et une partie de fiction de la vie de Xavier Dolan dans cette oeuvre; les relations entre êtres humains c'est vraiment son fort. On ressent toutes sortes d'émotions dans ce film. Il y a pas mal d'interrogations et de dialogues entre des personnes aux opinions opposés, les plans, les musiques, les acteurs et leurs personnages sont interprétés à la perfection. Il n'y a pas besoin d'action dans ses films juste de la justesse et une indéniable intelligence dans les dialogues, c'est ce qui rend ces derniers si particuliers.
Un film surprenant et absolument bluffant. Avec une maîtrise artistique exceptionnel (au niveau des cadrages et des jeux de lumières entre autre) Xavier Dolan nous expose dans toute sa violence la relation mère/fils ainsi que le chemin, semé d'embûche, pour apprendre à devenir adulte et à trouver sa place dans la société. J'ai beaucoup apprécié les dialogues et la musique qui apporte une nouvelle dimension au film (il paraît que c'est sa marque de fabrique...). C'est le genre de film où tout semble pensé et rien laissé au hasard : une véritable œuvre d'art.... à voir !
Je découvre Xavier Dolan en tant que réalisateur, très surprise. Il est vraiment talentueux, et réussi avec brio ce premier film à seulement 19 ans ! J'avoue avoir eu un peu de mal à accrocher à ce style assez particulier, mais je ne nie pas que c'est un beau film, mélange d'amour et de haine. Ça me donne envie de regarder Mommy, film du même réalisateur dont on m'a aussi dit le plus grand bien.
Je n'ai vu que trois films de Xavier Dolan et celui-ci est mon favori. J'ai du mal à me souvenir de toutes les scènes mais l'une d'entre elles me restera gravée : lorsque le héros casse de rage des objets dans la maison, il s'arrête instantanément en pensant à sa mère et la musique s'y accorde parfaitement.
J'adore J'ai tué ma mère. Xavier Dolan fait vraiment des merveilles quand il s'y met sérieusement. S'il peut paraître très prétentieux, on s'y fait vite et cette prétention n'est au final pas bien dérangeante en comparaison de l'expérience que s'avère être le film. Très juste, très bien écrit et magnifiquement bien filmé, J'ai tué ma mère est un de mes films préférés.
Synopsis
Hubert Minel (Xavier Dolan), seize ans, déteste sa mère, Chantale (Anne Dorval), à en avoir des ulcères. Les goûts et la personnalité de cette dernière l'horripilent, tout comme son ignorance crasse. Au-delà des irritantes surfaces, il y a aussi la manipulation et la culpabilisation, mécanismes chers à sa génitrice.
Nostalgique d'une enfance heureuse, Hubert cherche à reconquérir sa mère, inspiré par les discours philosophiques de son amant, Antonin (François Arnaud), ou encore par les conseils de Julie (Suzanne Clément), une enseignante en quête de liberté. Et pourtant, chaque initiative confirme l'existence du gouffre qui les sépare.
La route menant aux retrouvailles sera jalonnée d'obstacles et d'épreuves typiques et atypiques du passage à l'âge adulte : expériences illicites, ébauches d'amitiés, explorations artistiques, confidences brutales et ostracisme.
Source : wikipedia
Afficher en entier