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Description ajoutée par morrigan 2016-01-20T11:35:00+01:00

Synopsis

Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne. Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, risquant désormais de perdre sa maison.

C'est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir, frappe à leur porte. Il est confiant : il va les sauver. Entouré d'un inspecteur des impôts belge, d'une bonne soeur rouge, de la déléguée CGT, et d'ex-vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l'assemblée générale de LVMH, bien décidé à toucher le coeur de son PDG, Bernard Arnault.

Mais ces David frondeurs pourront-ils l'emporter contre un Goliath milliardaire ?

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Classement en cinéthèque - 69 spectateurs


Bande annonce

Vidéo ajoutée par sylvains7 2016-01-25T15:45:18+01:00

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par sylvains7 2018-01-29T15:36:40+01:00
Or

Un documentaire traitant d'un sujet d'actualité brulant qui sort des sentiers battus. Le réalisateur fait le constat, ne donne pas de solution mais dénonce, souvent de façon comique. Le spectateur se sent vite complice de cette caméra-cachée. Il parvient même à y instaurer un suspens digne d'un thriller psychologique.

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Commentaire ajouté par pwachevski 2017-02-27T21:46:43+01:00
Vu aussi

On sent une forte influence des documentaires de Michael Moore, aussi bien dans le thème traité que dans la forme, notamment dans la présence, parfois excessive, du réalisateur dans son propre film Spoiler(cliquez pour révéler)(était-ce vraiment nécessaire de se déguiser en 'fils Klur' pour discuter avec le représentant de LVMH ? Le vrai fils Klur n'aurait pas pu endosser ce rôle?) Je comprends très bien que ce genre de mise en scène puisse plaire. Je dirais même que le film est assez séduisant. Rythmé, joyeux à sa façon, avec son humour un peu grinçant, qui a au moins le mérite de désamorcer des thèmes pas faciles (suicides des salariés licenciés par exemple). Un film presque feel good, au final. Mais malheureusement, et tout comme pour Michael Moore d'ailleurs, pour ma part je n'y trouve pas mon compte dans ces mises en scène.

Je suis pourtant pas une aficionado du "journalisme neutre", auquel je crois même assez peu : il y a des journaux de droite, il y a des journaux de gauche, donc on peut avoir des documentaires genrés politiquement aussi. Vous vous renseignez 2 secondes sur qui est François Ruffin et vous vous doutez de la couleur politique du film : on le savait dès le départ que François Ruffin est une personne plutôt classée très à gauche, ça n'a jamais été caché. J'ai pas de soucis avec ça et si ça ne me convenait pas, j'étais libre de passer mon chemin. On n'est pas dans une influence insidieuse, on sait très bien à quoi s'en tenir. Mais le traitement scénarisé, j'ai vraiment du mal. ça fait pour moi perdre l'intérêt d'un documentaire, qui doit à mon humble avis montrer une situation sans la déformer ou sans influencer soi-même les évènements. Je fais une comparaison avec le documentaire animalier : si le réalisateur est témoin d'une gazelle se faisant tuer par un lion, il ne lui appartient pas de la sauver, même si on peut trouver ça moche.

Franchement, ça sent beaucoup trop la mise en scène. Le film fait les questions et les réponses. J'étais parfois mal à l'aise, devant la façon qu'à François Ruffin de tourner les questions pour entendre ce qu'il veut entendre. Comme si son film était scénarisé à la virgule près depuis le départ, et si ses intervenants déviaient un peu, il fallait vite les remettre dans le droit chemin. Ça manque de naturel et puis ça oublie une chose essentielle : les intervenants ne sont pas des acteurs et ce n'est pas du cinéma. C'est des vrais gens, avec une vraie vie et de vrais problèmes personnels non négligeables.Spoiler(cliquez pour révéler)Par exemple vers la fin, il demande aux Klur s'ils sont contents de la solution proposée. Ils lui répondent oui. "Ah bah non, on est pas content, on va encore en rajouter une couche." Bon. Ok. Pas suffisant pour le réalisateur uniquement, qui a besoin de se faire mousser, mais le couple avait des prétentions simples, éponger leurs dettes et monsieur voulait retrouver un emploi, et ils étaient satisfait du geste de LVMH puisqu'ils ont obtenu simplement ce qu'ils voulaient.

Je ne parle même pas des non-dits ! Là pour le coup, ce n'est plus les intervenants qui sont manipulés, mais les spectateurs. Et croyez moi que ça me gonfle de me retrouver comme ça dans une position de contre-argument, vraiment Bernard Arnault a pas besoin de moi pour ça et me donnera jamais un de ses millions pour me remercier. Mais les choses sont tellement énormes que je ne vois pas comment me taire. Sans croire naïvement à la fameuse théorie du ruissellement chère au cœur de notre président, on ne peut décemment pas balayer d'un revers de main (invisible) une règle aussi simple que pour délocaliser des emplois, bah faut d'abord les avoir créé. Qui ici a dans sa vie créé autant d'emplois que Bernard Arnault et le groupe LVMH ? Même en comptant que les emplois français du groupe ? Personne. Ou quand on évoque le cas des vendeurs licenciés de la Samaritaine, je suis 1000 fois d'accord que c'est dramatique et qu'il est important de le dénoncer, mais on passe très vite sur le fait qu'on va transformer la chose en hôtel et y retrouver des commerces d'ici quelques années. Je dois vous faire une confidence qui va peut être vous étonner... C'est pas Bernard Arnault avec ses petites mains qui va faire tourner toute la boutique ! Il y aura de nouvelles embauches. Et en France, pas en Pologne.

Dans la continuité, on trouve le moyen de faire une pique sur la présence de logements sociaux dans le projet Samaritaine rénové, pour dire qu'il y en a pas assez au gout du réalisateur. On fait juste pause 2 secondes pour réfléchir, citez moi une seule bonne raison pour laquelle Bernard Arnault devrait devenir un bailleur social ? Ah bah oui c'est bien ce que je pensais, il y en a pas, ce n'est ni son métier ni son rôle. Oui, cette fois c'est moi qui fait les questions et les réponses. C'est la juriste en droit public qui vous parle : les logements sociaux, c'est par DÉFINITION l'affaire des personnes publiques. Sauf qu'entre la mauvaise gestion des deniers publics, le fait que l’État laisse aucune marge de manœuvre aux collectivités et les prix immobiliers de la capitale et d'autres grandes villes, elles sont incapables d'assumer cette charge. On a donc inventé un truc magique qui s'appelle la loi SRU, qui permet à la mairie de Paris, aux autres collectivités, et donc indirectement à l’État, de se décharger de son incompétence sur les entrepreneurs privés, en les obligeant à un certain pourcentage de logements sociaux dans ce type de projet. Voilà, maintenant je repose la question, est-ce que c'est Bernard Arnault le nœud du problème ici ?

Prenez de la hauteur : est-ce qu'il n'y avait pas d'autres dysfonctionnements du système à mettre en avant, plutôt que cette opposition débile méchants riches/gentils pauvres ? En plus des logements sociaux nettement insuffisants dont je viens de parler, on évoque à peine comment fonctionne la qualification "made in France", qui permet clairement des abus sur lesquels surfe la marque. On ne parle pas frontalement de la démocratie en entreprise : c'est normal que les Klur doivent devenir actionnaires de la marque pour pouvoir parler à leur patron ? C'est normal que les syndicats (et aussi l’État d'ailleurs...) ne peuvent empêcher les délocalisations d'entreprises qui gagnent pourtant beaucoup d'argent ? Le problème, c'est juste que Bernard Arnault est riche à en crever ou le fait qu'il est le plus haut salaire de son entreprise quand le plus bas est un SMIC : pourquoi il est le seul riche à en crever dans son entreprise quand des centaines de personnes pourraient l'être ? On pourrait parler de démocratie tout court aussi, par exemple du nombre énorme de gens qui ne demandent pas d'aides sociales, auxquelles ils ont droit, parce qu'ils n'y comprennent rien. Ou se demander pourquoi des milliardaires philanthropes comme Bill Gates préfèrent donner des milliards à des fondations et autres structures privées plutôt qu'à l’État via l'impôt. Comment même une personne comme François Ruffin en vient a compter sur Bernard Arnault plutôt que sur l’État pour régler la crise du logement ? Comment au juste on en est venu à vivre dans une société où peu importe combien on gagne, qu'on ait une sensibilité de gauche ou de droite, plus personne ne compte sur l’État pour arranger les choses ? Et de fil en aiguille, on aurait pu parler de modèle économique, de modèle de société en bout de course, et quelles solutions y apporter, que ce soit des rustines façon "emplois verts" ou des projets plus ambitieux comme le revenu universel, la lutte contre l'évasion fiscale, se demander sérieusement comment financer la sécu ou les retraites dans 5 ans, 10 ans, 20 ans... Économiquement et politiquement parlant, c'est des sujets qui sont 1000 fois plus pertinents que les méchants riches. Oui, Bernard Arnaud et les autres multimilliardaires sont des aberrations économiquement parlant, on le sait tous. Mais au lieu de leur taper "bêtement" dessus et leur proposer de siphonner leurs milliards on ne sait trop pourquoi, un peu par principe, et pour faire fonctionner un système qui marche pas, on pourrait pas proposer un nouveau système qui intègre cette anomalie dans son algorithme, pour en tirer le meilleur ? Pendant la guerre froide, malgré les excès des deux camps, on avait au moins l'espoir qu'un autre modèle était possible. Aujourd'hui on a un seul modèle, qui convient a peu près à personne, et on est devenu trop con pour imaginer autre chose.

Bref, je m'emballe peut-être, le film cherchait surement pas à aller aussi loin, mais c'est bien là mon soucis en fait. On survole les choses, et on se se rapproche bien plus du militantisme d'extrême-gauche pas très fut-fut et un peu rance, bloqué dans les années 70-80 sans arriver à se mettre au gout du jour, que du vrai documentaire. Le film n'aurait probablement pas du sortir de la rédaction du journal Fakir, en vrai. La voix de la gauche ou de l'extrême-gauche n'est pas portée par ce genre de film et de personnage, elle est plutôt décrédibilisée par ces derniers. Ça entretient cette image de personnes au discours irréaliste et hors sol, alors qu'il y a pourtant de vrais débats, de vraies questions et de vraies réponses à apporter.

Puis je trouve aussi ce film, finalement pas si couillu que ça. On ne propose RIEN, absolument aucune solution d'économie alternative meilleure, ce qui rend la chose très... Populiste. Il n'y a pas de "théorie" dans ce film. Aucun argument économique fondé, bah oui, trop peu de gens pourraient comprendre ! Pas de solutions, non plus, parce que proposer des kolkhozes ou un parfait égalitarisme, c'est tout de suite moins séduisant (non je suis pas dans le cliché, entre les lignes c'est ce que j'ai compris du film, quand je disais qu'on était resté dans les années 70, c'est un exemple). Là, on est dans le flou, et quand c'est flou il y a un loup, disait une dame de gauche. Ça revient a exploiter la moindre contrariété, la moindre opposition, la moindre colère préexistante. Le gars qui veut juste taper sur son patron sans voir plus loin que le bout de son nez, il est content. L'ado à dreadlock qui appelle à la révolution en écoutant Tryo aussi. Sans oublier le fameux "bobo", oubliant au passage son propre statut de privilégié. On trouve dans le film uniquement ce qu'on a envie d'y trouver. Et ça, c'est juste la règle numéro 1 du discours politique : ne jamais trop en dire, laisser ceux qui nous écoutent interpréter de la façon qui les arrange. Étrange documentaire "anti-système", qui utilise pourtant toutes les ficelles du système.

En revanche, les Klur sont de vraies perles ! Ils sont extrêmement sincères dans leur démarche. Ils n'ont rien à perdre, tout à gagner, ce qui les rend très touchants et finalement vraiment marquants. On sent une envie réelle de les aider de la part du réalisateur, malgré les quelques réserves que j'ai pu avoir sur la formulation des questions. Il les laisse globalement s'exprimer, il les écoute. Ça c'est juste super rare. C'est le genre de personne qu'on entend jamais dans les médias, qui ne sont jamais représentés dans l'espace public.

Après la moquerie n'est malheureusement jamais très loin... Ruffin a beau se présenter comme était de la même classe sociale que les Klur, c'est tellement pas le cas que ça en devient condescendant. Spoiler(cliquez pour révéler)Par exemple, quand il leur apporte des cadeaux pour le représentant de LVMH, avec du pâté et de la bière. On a juste l'impression que Ruffin veut les faire passer pour des gens bien plus idiots qu'ils ne le sont. Ils s'en rendent eux-mêmes compte que c'est des cadeaux ridicules. Ou encore ce moment où il se "déguise en pauvre" qui est assez hallucinant.

Mais bon, malgré ce bémol et même si le moyen est critiquable, on est quand même indéniablement soulagé de les voir s'en sortir. J'ai tout de même une pensée pour tous les autres salariés licenciés d'Ecce, qui n'ont pas eu la même chance. Là encore, on manipule plus ou moins subtilement le spectateur en n'en parlant jamais dans le film ! Vu la publicité faite par ce film, ce genre de geste de la part du groupe LVMH risque de ne plus jamais avoir lieu. Décidément, la victoire sur le grand patron est vraiment trèèèèèèèès loin.

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Commentaire ajouté par Virgile 2017-02-12T16:04:55+01:00
Or

Ce film est excellent. Ruffin met en place avec ses acolytes un plan très malin et très drôle. Ce film est anti-mondialiste mais feel good ce qui est rare. Un très bon moment de sourire.

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Commentaire ajouté par julie07 2017-01-06T20:11:36+01:00
Diamant

Un film qui parle d'un sujet sérieux, qui fait réfléchir en gardant un sens de l'humour assez personnel, à voir !

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Commentaire ajouté par naya511 2016-03-13T16:59:47+01:00
Diamant

Un trop bon film ! qui réchauffe le cœur et qui montre de façon humoristique que ce sont les gros entrepreneur qui garde tous pour eux.

4,2 milliards d'euro par an c'est le salaire du patron de ECCE.

4 200 000 000 ça fait beaucoup de zéro.

Pour être plus clair François Ruffin explique que pour qu'une ouvrière de ECCE gagne cela, (elle gagne 30€ de plus que le smic) il faudrait qu'elle ai travaillé depuis ....

l'âge de feu !!!

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Commentaire ajouté par Cril87 2016-03-06T18:42:06+01:00
Or

Film vraiment bien qui démontre qu'il faut changer de système politique.

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  • France : 2016-02-24 (Français)

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