Cher Cinéphile,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe CineNode
La piel que habito est un film déroutant, Almodóvar choque en délivrant à l’aide d’un témoignage romancé que le corps humain est la plus belle et la plus terrible des œuvres. Jamais le réalisateur n’avait réussi à autant se distancer de son cinéma habituel tout en gardant des thèmes qui lui sont propres.
D’apparence lisse comme la peau dont il est question dedans, il recèle de nombreux secrets. D’une beauté malsaine, le film fascine autant qu’il effare.
Réalisé de manière chirurgicale, le spectateur assiste à l’ambiance froide et lente néanmoins rythmée par des événements sulfureux et révoltants. Le réalisateur allie les plans épurés où ne règnent que diverses teintes de gris aux plans colorés et ensoleillés qu’on lui connaît bien.
Disposant d’une rare violence cachée derrière des scènes calmes et poétiques, ce sont les relations quasi-mystiques entre les personnages qui donnent au film un rythme effréné et particulièrement psychotique lors de sa deuxième partie. Les personnages, épitomés du mystère et du silence, entament un jeu de soumission et de domination mais jamais capitulation n’est obtenue. Toutes ces choses sont disposées dans une ambiance alliant le silence et l’ardeur. On ne sait pas où Almodóvar désire nous transporter mais lorsque les masques tombent et que la vérité est mise à nue, nombreuses sont les questions qui se soulèvent sur la légitimité des actes et des châtiments de chacun.
Véritable ode à l’amour, la folie et la violence, La piel que habito n’en reste pas moins une célébration grandiose de la conscience et des corps.
Afficher en entier