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Description ajoutée par cdv25 2013-12-19T23:27:11+01:00

Synopsis

Le Président des États-Unis nomme un juge de la Cour Suprême de l'Ohio, Robert Wakefiel, à la tête de la lutte antidrogue. Cependant, ce conservateur découvre que sa propre fille, Caroline, est toxicomane.

A San Diego, Helena Ayala mène une vie paisible avec son riche mari Carlos. Mais celui-ci est arrêté, accusé d'être un puissant caïd de la région. Du jour au lendemain, Helena se retrouve sans le sou. La seule façon d'assurer l'avenir de l'enfant qu'elle porte en elle, c'est d'écouler à son tour le stock de poudre blanche.

Les agents infiltrés de la Drug Enforcement Administration, Montel Gordon et Ray Castro, appréhendent le trafiquant Eduardo Ruiz, un subalterne de Carlos qui promet de témoigner contre lui à la Cour. Les deux officiers sont chargés de sa protection.

Au Mexique, le policier Javier Rodriguez travaille sous les ordres du général Salaza. Confronté à la tentation de l'argent, Javier résiste, mais la corruption le conduit à une situation intenable.

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Classement en cinéthèque - 75 spectateurs

Commentaire le plus apprécié

Vu aussi

Sans aucun doute un bon film, meilleur qu'Ocean's Eleven du même réalisateur. Cependant, je le mets dans la même liste que ce dernier car c'est la première fois qu'un film me déplait autant sur la forme et non sur le fond, qui est traité de manière intelligente, brutale et réaliste.

A commencer par la réalisation épileptique, qui a fini par me donner mal au crâne. Steven Soderbergh est très compétent en la matière et je ne comprends pas pourquoi ce film a été tourné de cette manière-là. Chaque plan, chaque mouvement de caméra ne cessait de trembler, parfois imperceptiblement, parfois brusquement, il n'empêche que dans tous les cas, j'ai détesté ça. J'ai eu plusieurs fois envie de faire pause pour me concentrer et essayer de faire abstraction de cet aspect mais je n'y suis pas parvenue, le résultat étant bien trop désagréable. Et puis qu'est-ce que c'est que ces filtres? L'utilisation de filtres bleu foncé et jaune m'a achevée, j'ai eu en horreur cette façon de faire. J'aime quand les couleurs sont authentiques, lumineuses et sombres, mais certainement pas filtrées par des tons saturés, que l'on retrouve à l'identique sur l'affiche. J'ai trouvé ça d'une laideur inqualifiable. Heureusement pour moi, ce n'est pas tout le film qui est comme ça, seulement quelques séquences précises, mais si le réalisateur avait voulu les démarquer du reste, il aurait pu s'y prendre autrement.

Mettons de côté ce plan technique qui m'a fait mauvaise impression et venons-en aux qualités du film, qui sont nombreuses et en supériorité par rapport à quelques défauts que j'ai pu remarquer. Tout d'abord, l'histoire est d'une complexité, c'est effarant. Le scénario n'est pas très difficile à comprendre, ce qui l'est en revanche est le fait qu'il soit divisé en quatre parties superposées les unes sur les autres, et qu'il contient énormément d'éléments. Il faut dire aussi que chaque partie doit être parfaitement traitée et pour cela, il faut prendre le temps de poser l'intrigue principale puis les secondaires, de mettre en scène chaque personnage et de les développer un minimum, puis de résoudre chaque énigme. Sans oublier le fait que les parties sont subtilement reliées entre elles et que rien n'est laissé au hasard. Absolument tout est à prendre compte, chaque indice est indispensable. La partie qui m'a le plus intéressée est celle de Javier Rodriguez, qui travaille pour Salaza avec son pote Manolo. Ces deux personnages sont assez stéréotypés mais restent intéressants, comme pratiquement tous les autres du film.

Salaza est un gros caïd qui n'a qu'une idée en tête : faire tomber le cartel de Tijuana et pour cela, il serait prêt à tout, même à commettre les pires bassesses. Ses sbirs ne sont pas très futés et le suivent sans réellement réfléchir aux conséquences, et l'autre personnage qui m'a intéressée bien qu'on ne la voit peu à l'écran est Ana, la copine de Manolo. Je trouve dommage le fait que l'on soit passé si vite dessus, car aborder les dangers du trafic de drogue à travers ses yeux aurait pu ouvrir le champ d'horizon du film, qui reste cantonné à la résolution de ses enquêtes. Je ne pense pas que le film soit superficiel, au contraire, mais je ne pense pas non plus qu'il ait creusé très profondément tous ses enjeux. Il faut dire qu'il y en a tellement, c'est déjà un exploit que le réalisateur ait pu en faire un condensé de 2h20. La seconde partie qui concerne au plus près Michael Douglas, père de famille et à la tête de la lutte antidrogue, se révèle touchante car lui qui se bat contre ce fléau, se retrouve exposé lorsqu'il se rend compte que sa fille a été frappée par ce cercle vicieux.

On assiste là à un drame familial difficile, la mère aussi se retrouve impliquée, leur mariage vacille, leur fille s'abandonne entièrement, bref, encore une conséquence désastreuse qu'ont les trafics de drogue sur les jeunes. Parce que dans chaque partie, on mesure l'impact qu'ont les trafics de drogue sur des associés et deux familles, comment cela peut détruire des vies et agir sur l'entourage de chacun. Cela concerne aussi la partie de Helena et de son mari Carlos, inculpé pour trafic de drogue alors qu'ils ont un fils. La quatrième partie est moins axée sur ces problématiques, son fil rouge est véritablement celui de l'enquête et est étroitement lié à l'histoire de Carlos, car les deux flics principaux ont appréhendé Eduardo Ruiz, un subalterne de Carlos mais aussi un homme dangereux, car il prévoit de témoigner contre son employeur à la Cour. Tout s'imbrique parfaitement et logiquement, on nous dévoile les magouilles qui consistent à abattre le témoin ou liquider la drogue pour être blanchi. Il est évident qu'il vaut mieux suivre ce film du début à la fin si l'on veut être sûr de bien tout comprendre.

Moi-même, après seulement un visionnage, je ne suis pas certaine d'avoir pu tout resituer dans le bon contexte. Seulement voilà, je ne compte pas revoir ce film. Bien que le fond soit ultra complexe et intéressant, et que les acteurs soient très bons, Michael Douglas le premier (à noter une petite apparition agréable de Salma Hayek), je n'ai pas réussi à me passionner pour l'ensemble et surtout, la réalisation m'a insupportée. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi Steven Soderbergh a eu l'oscar du meilleur réalisateur pour ce film. La bande-son n'est que peu présente et aurait pu aider à la conservation du suspens. En conclusion, je m'attendais à mieux et si vous voulez voir un film sur les ravages de la drogue, regardez plutôt Requiem For a Dream. Ce film est déjà assez costaud, Requiem For a Dream côtoie la strate suprérieure.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par 50shadesofmovies 2017-12-05T11:51:53+01:00
Vu aussi

Long, trèèèèès long, beaucoup de scénes de dialogues qui finissent par ennuyer considérablement le téléspectateur. Je suis d'accord avec "Eparm12" j'ai également été déstabilisé par l'utilisation des filtres de couleurs et par la façon dont le film a été filmé à certains moments, si dans certains autres longs métrages cet effet peut faire ressembler à un reportage sur le terrain ici c'est complétement raté -_- Par contre rien à redire à la prestation des nombreux grands acteurs(trices) qui jouent dans ce film, en particulier Michael Douglas, Catherine Zeta Jones ou encore Don Cheadle pour ne citer qu'eux.

Peut être à revoir avec l'esprit reposé et en ayant du temps devant soi, car à la base ce n'est pas un mauvais film mais le scénario n'est pas évident à suivre du tout.

Note : 05/10

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Commentaire ajouté par Eparm12 2015-07-09T12:32:47+02:00
Vu aussi

Sans aucun doute un bon film, meilleur qu'Ocean's Eleven du même réalisateur. Cependant, je le mets dans la même liste que ce dernier car c'est la première fois qu'un film me déplait autant sur la forme et non sur le fond, qui est traité de manière intelligente, brutale et réaliste.

A commencer par la réalisation épileptique, qui a fini par me donner mal au crâne. Steven Soderbergh est très compétent en la matière et je ne comprends pas pourquoi ce film a été tourné de cette manière-là. Chaque plan, chaque mouvement de caméra ne cessait de trembler, parfois imperceptiblement, parfois brusquement, il n'empêche que dans tous les cas, j'ai détesté ça. J'ai eu plusieurs fois envie de faire pause pour me concentrer et essayer de faire abstraction de cet aspect mais je n'y suis pas parvenue, le résultat étant bien trop désagréable. Et puis qu'est-ce que c'est que ces filtres? L'utilisation de filtres bleu foncé et jaune m'a achevée, j'ai eu en horreur cette façon de faire. J'aime quand les couleurs sont authentiques, lumineuses et sombres, mais certainement pas filtrées par des tons saturés, que l'on retrouve à l'identique sur l'affiche. J'ai trouvé ça d'une laideur inqualifiable. Heureusement pour moi, ce n'est pas tout le film qui est comme ça, seulement quelques séquences précises, mais si le réalisateur avait voulu les démarquer du reste, il aurait pu s'y prendre autrement.

Mettons de côté ce plan technique qui m'a fait mauvaise impression et venons-en aux qualités du film, qui sont nombreuses et en supériorité par rapport à quelques défauts que j'ai pu remarquer. Tout d'abord, l'histoire est d'une complexité, c'est effarant. Le scénario n'est pas très difficile à comprendre, ce qui l'est en revanche est le fait qu'il soit divisé en quatre parties superposées les unes sur les autres, et qu'il contient énormément d'éléments. Il faut dire aussi que chaque partie doit être parfaitement traitée et pour cela, il faut prendre le temps de poser l'intrigue principale puis les secondaires, de mettre en scène chaque personnage et de les développer un minimum, puis de résoudre chaque énigme. Sans oublier le fait que les parties sont subtilement reliées entre elles et que rien n'est laissé au hasard. Absolument tout est à prendre compte, chaque indice est indispensable. La partie qui m'a le plus intéressée est celle de Javier Rodriguez, qui travaille pour Salaza avec son pote Manolo. Ces deux personnages sont assez stéréotypés mais restent intéressants, comme pratiquement tous les autres du film.

Salaza est un gros caïd qui n'a qu'une idée en tête : faire tomber le cartel de Tijuana et pour cela, il serait prêt à tout, même à commettre les pires bassesses. Ses sbirs ne sont pas très futés et le suivent sans réellement réfléchir aux conséquences, et l'autre personnage qui m'a intéressée bien qu'on ne la voit peu à l'écran est Ana, la copine de Manolo. Je trouve dommage le fait que l'on soit passé si vite dessus, car aborder les dangers du trafic de drogue à travers ses yeux aurait pu ouvrir le champ d'horizon du film, qui reste cantonné à la résolution de ses enquêtes. Je ne pense pas que le film soit superficiel, au contraire, mais je ne pense pas non plus qu'il ait creusé très profondément tous ses enjeux. Il faut dire qu'il y en a tellement, c'est déjà un exploit que le réalisateur ait pu en faire un condensé de 2h20. La seconde partie qui concerne au plus près Michael Douglas, père de famille et à la tête de la lutte antidrogue, se révèle touchante car lui qui se bat contre ce fléau, se retrouve exposé lorsqu'il se rend compte que sa fille a été frappée par ce cercle vicieux.

On assiste là à un drame familial difficile, la mère aussi se retrouve impliquée, leur mariage vacille, leur fille s'abandonne entièrement, bref, encore une conséquence désastreuse qu'ont les trafics de drogue sur les jeunes. Parce que dans chaque partie, on mesure l'impact qu'ont les trafics de drogue sur des associés et deux familles, comment cela peut détruire des vies et agir sur l'entourage de chacun. Cela concerne aussi la partie de Helena et de son mari Carlos, inculpé pour trafic de drogue alors qu'ils ont un fils. La quatrième partie est moins axée sur ces problématiques, son fil rouge est véritablement celui de l'enquête et est étroitement lié à l'histoire de Carlos, car les deux flics principaux ont appréhendé Eduardo Ruiz, un subalterne de Carlos mais aussi un homme dangereux, car il prévoit de témoigner contre son employeur à la Cour. Tout s'imbrique parfaitement et logiquement, on nous dévoile les magouilles qui consistent à abattre le témoin ou liquider la drogue pour être blanchi. Il est évident qu'il vaut mieux suivre ce film du début à la fin si l'on veut être sûr de bien tout comprendre.

Moi-même, après seulement un visionnage, je ne suis pas certaine d'avoir pu tout resituer dans le bon contexte. Seulement voilà, je ne compte pas revoir ce film. Bien que le fond soit ultra complexe et intéressant, et que les acteurs soient très bons, Michael Douglas le premier (à noter une petite apparition agréable de Salma Hayek), je n'ai pas réussi à me passionner pour l'ensemble et surtout, la réalisation m'a insupportée. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi Steven Soderbergh a eu l'oscar du meilleur réalisateur pour ce film. La bande-son n'est que peu présente et aurait pu aider à la conservation du suspens. En conclusion, je m'attendais à mieux et si vous voulez voir un film sur les ravages de la drogue, regardez plutôt Requiem For a Dream. Ce film est déjà assez costaud, Requiem For a Dream côtoie la strate suprérieure.

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Commentaire ajouté par Cellophane 2015-01-01T17:55:36+01:00
Argent

Soderbergh a l'art de la réalisation. Son film (un poil complexe) nous emporte dans des scènes parfois superbes et un suspense vraiment bien réussi.

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Commentaire ajouté par Fabior 2014-08-06T12:35:18+02:00
Or

Le policier est un art aussi, il le faut à la hauteur de la concurrence, il doit se démarquer, Steven y arrive.

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Commentaire ajouté par Palhas 2014-06-15T17:09:03+02:00
Vu aussi

Un film que j'ai eu du mal à suivre

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Date de sortie

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  • France : 2001-03-07 (Français)

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Les chiffres

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