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Commentaire de Cellophane

Moi, Daniel Blake


Commentaire ajouté par Cellophane 2016-11-18T10:49:29+01:00

Comme toujours chez Ken Loach, les personnages sont crédibles et attachants. On se laisse emmener dans l’histoire le plus simplement du monde grâce à l’humanité de ces gens : ils ont des réactions simples, des vies parfaitement ordinaires – même si elle bascule, ils vivent comme tout le monde, mangent, réparent, parlent… - des sentiments, des moments de désespoir. Bref, ils sont particulièrement humains et on a vite fait de tomber en empathie. D’autant que la vie n’est simple ni pour Dan ni Katie. Et tout cela est très crédible. Mais deux choses m’ont gêné pour entrer vraiment en pleine empathie avec eux. D’abord, le fait que tout fait très robotisé, presque futuriste : les gens du pôle emploi sont vraiment TOUS (sauf une) des pourritures insensibles. Je veux bien qu’ils fassent leur boulot et appliquent des règles débiles à la virgule prêt mais il n’y en a pas un que ça gêne, qui soit désolé, compatissant. On a une sorte d’extrême : tous les robots insensibles d’un côté, la fille particulièrement attentionnée de l’autre. J’aurais préféré qu’ils appliquent les règles en se montrant navré, on est désolé, on comprend mais on ne peut pas faire autrement. A moins que ça ne soit vraiment comme ça en Angleterre, je ne sais pas… Mais ce côté froid, rigide, clinique, m’a empêché d’y trouver une certaines réalité (qu’en tout cas, je n’ai pas trouvé en France où les administrations ont un reste d’humanité pour le moment). Le second, c’est le détachement global du film, clinique, là aussi. Katie, elle, souffre de sa situation, pleure de ne pouvoir nourrir ses enfants. Par la suite, les extrêmes dans lesquels elle tombe et sur lesquels on passe finalement aussi pudiquement que rapidement (juste une scène, un peu rapide), ça ne semble pas beaucoup l’émouvoir. Pas plus que Dan qui trouve tout cela désespérant mais c’est tout. Un détachement qui m’a empêché de compatir pleinement. Alors si j’ai été un peu insensible, ce n’est pas le cas des autres personnes dans la salle qui ont toutes pleuré ou presque parce que oui, le film reste bien fait, parce que cette réalité existe, qu’elle est terrible et que Ken Loach la montre bien. C’est un bon film qui aurait gagné, à mon avis, à être un peu plus sentimental.

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