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« Les yeux sont le miroir de l'âme » déclare Margareth lorsqu'on lui demande pourquoi elle peint les yeux de ses personnages si grands. Et ses peintures sont toute son âme. C'est donc par conséquent son âme que son mari, Walter Keane, va lui voler en les exposant au monde entier comme étant les siennes. Il s'agit sans doute de l'une des plus grandes arnaques de l'histoire de l'Art, et Tim Burton la retranscrit avec talent. Le duo d'acteurs formé par Amy Adams et Christopher Waltz crève l'écran de par la justesse de leurs interprétations respectives et le spectateur est happé par cette histoire incroyable.

Tim Burton abandonne enfin son univers gothique qui commençait sérieusement à nous lasser. Bien lui en a prit car ce biopic est un film très agréable à suivre. L'interprétation est remarquable, la mise en scène sait se faire oublier et l'on termine le film avec l'envie de voir l'oeuvre complète de l'artiste en question.

Wahou alors là je suis bluffée par ce film. Mon coup de cœur de la semaine vraiment, j'ai tellement été prise par ce biopic. Une histoire que je connaissais pas du tout à la base, merveilleusement joué par les acteurs principaux. J'ai particulièrement apprécié Walter qui est à la fois charmant et manipulateur, on s'y laisse totalement prendre, et on comprend presque pourquoi Margaret s'est laissée enfermée dans le mensonge pendant tant d'années...

Christoph Waltz est incroyable. Si il y a un truc a ressortir de Big Eyes, c'est son édifiante prestation, le charisme qu'il dégage, cette démence révélé progressivement, il est juste parfaitement parfait. Voilà c'est dit.

A part ça, et bien j'ai plutôt apprécié ce film !

Contrairement a la majorité, je retrouve un peu la patte de Burton, certes beauuucoup moins que dans ses autres films, et surement que si je ne savais pas qu'il avait fait le film j'y aurais moins fait attention.

Enfin le fait est que si le film n'est pas des plus Burtonesque, il est vraiment solide, les acteurs sont au tops, estétiquement rien a redire, ça fait du bien de voir un univers en couleur chez Burton.

Le seul soucis étant : Mais que branle Burton?

Ses deux derniers films étaient des ersatz ratés de tout son style, là il nous sort un film bien foutu mais loin de ce qui fait son génie, et il a mis Alice 2 en chantier, et a accepté de réaliser.. Dumbo ? Je sens le pauvre vieux extrêmement blasé, plus disposer a faire des films sans âme mais qui marchent qu'a faire rêver une communauté plus restreinte avec des films dont il avait le secret.

Je suis pas le plus grand fan de Burton, mais j'aime beaucoup son travail sur énormément de film, ça me fait assez de mal de le voir être réduit a ça.

Mais allez voir Big Eyes, c'est vraiment bien fichu.

J'ai bien aimé ce film! En premier lieu, je dois avouer que je suis une très grande fan de Tim Burton et de son univers.

J'ai vu pratiquement tous ses films : ils sont barrés et touchants (Edward aux Mains d'Argent), déjantés (Charlie et la Chocolaterie), frisant parfois le gore (Sweeney Todd) et le merveilleux (Alice au Pays des Merveilles), le tout étant parsemé de touches d'humour qui font mouche. J'admire énormément son travail et lorsque j'ai appris que Big Eyes allait sortir, je me suis dit qu'il fallait absolument que je le vois. C'est enfin chose faite et je peux dire que j'ai bien aimé ce film sans fioritures, qui change de ses autres œuvres. J'ai l'impression qu'il redonne un nouveau souffle à la carrière de ce prestigieux réalisateur et cela fait plaisir à voir.

Contrairement à beaucoup, j'ai retrouvé sa patte burtonesque dans ce film. Les couleurs sont vives, lumineuses, très flashy, et m'ont parfois rappelée celles de Big Fish. Bien sûr, l'ensemble est très bien filmé et c'est très beau à regarder. Inutile de m'appesantir sur les performances des acteurs, qui sont excellentes. Amy Adams, que je n'apprécie pas trop, m'a plus que convaincue ici. Son personnage, Margaret, est d'une naïveté profondément touchante et son évolution tout le long du film est très bien jouée. On nous montre qu'elle gagne progressivement en confiance et qu'elle ose enfin s'affirmer face à son escroc de mari, Walter, pour récupérer ce qui lui revient de droit. De plus, la relation qu'elle entretient avec sa fille Jane est très forte, et plusieurs scènes témoignent de cet amour mutuel qui résistera malgré tout face au mensonge.

Christoph Waltz est extraordinaire, il n'y a pas d'autre mot. Il incarne à merveille son personnage et le rend intriguant, charmeur, beau parleur, puis dément. Son regard et ses expressions faciales veulent tout dire, il n'aurait même pas eu besoin d'ouvrir la bouche pour nous faire comprendre son amour, son indignation, bref voilà un excellent acteur qui s'approprie entièrement son rôle. Le duo puis le duel Adams/Waltz fonctionne à merveille et nous livre leur relation d'abord intime puis froide, qui se poursuivra logiquement jusqu'au divorce. La grande force de ce film réside donc dans ce casting solide, qui s'accompagne de seconds rôles plutôt convaincants.

Après, d'un biopic venant de Tim Burton, j'en attendais quand même un peu plus, peut-être un plus gros poil de décalage, de folie. Toute la séquence du procès est une vraie pépite, les dialogues sont hilarants, j'ai totalement adoré mais il n'y a que cette partie vraiment folle dingue qui semble se démarquer du reste du film, d'après moi. Il y en a une autre que l'on voit dans la bande-annonce qui là aussi aurait pu revenir plus tard, c'est lorsque Margaret est dans le supermarché et croise des gens avec de gros yeux, comme sur ses tableaux. Dommage que l'on soit passé si vite dessus. J'ai aussi noté quelques longueurs, pas vraiment gênantes, mais qui s'étiraient assez pour que je lève les yeux au ciel.

Bref, j'ai bien aimé ce film et je le conseille, surtout si vous êtes fan de Tim Burton. Après, je le recommanderai à n'importe qui car l'histoire est assez loufoque et pas du tout ennuyante pour un biopic, au contraire, le film est rythmé du début à la fin. Allez le voir au cinéma, il est vachement cool.

C'est bouleversant de voir à quel point les choses bougent lentement. L'égalité des sexes c'est pas encore gagné. Ce film montre bien que la femme, il n'y a que 50 ans, n'avait vraiment pas beaucoup de droits et de liberté si elle n'était pas mariée.

Je recherchais la patte Tim Burton dans ce film et l'ai trouvée dans les images, car c'est une histoire vraie et donc le scénario ne devait pas être trop remanié.

J'ai apprécié le juge...

WOW ! Une grande histoire vraie sur l'Art et l'arnaque d'un mari. J'ai adoré. Tim Burton a le don de retranscrire une histoire en un film grandiose. C'est un univers simple et ça prouve que ce réalisateur peut TOUT faire ! J'aurais été si Christopher Waltz était un " gentil ", il a une tête de méchant, c'est sans hésiter ! Et je suis super contente de voir Amy Adams dans un rôle sérieux et innocent

Le début me rappelle beaucoup le quartier d'Edward aux mains d'argent. Des pelouses bien propres sans un brin d'herbe qui dépasse, un grand soleil dans un ciel bien bleu d'une Amérique proprette. Mais on découvre vite ce qui se passe derrière les portes...

Walter Kean alias Christopher Waltz fait vraiment flipper dans le rôle du pervers narcissique voleur d’art. Tout le long du film, on voit qu'il est menteur, égoïste, imbu de lui même... et j'en passe. On a envie de le frapper.

De même qu'on ne peut qu'admirer le combat de Margaret pour ses œuvres.

Un bon film. Et ça change de voir Tim Burton dans un autre contexte.

J'ai trouvé ce film plutôt sympa à regarder et intéressant quand on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie. Cependant je ne vois pas ce film comme un burton. Certes les couleurs sont bien "flash" mais voilà. Après j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, j'ai pensé une ou deux fois, si ça allait bientôt se terminer. Après ça reste une histoire vraiment folle quand on y pense mais la fin fait sourire quand même, un sourire pour cette femme.

Moui... J'ai terminé le film de façon assez mitigé. Que dire ? La reconstitution 1960 est très réussie, les acteurs sont très bons, la réalisation est impeccable et le film se suit bien. Cela permet de découvrir cette dessinatrice de Big Eyes dont j'ignorais totalement l'existent mais c'est justement là le souci : ne la connaissant pas, je n'avais aucun intérêt à suivre un film sur un sujet qui ne m'intéressait pas de prime abord. Et si c'est globalement bien réussi, il m'aurait fallu de petites choses en plus pour que j'adhère vraiment. La relation mère-fille est à peine esquissée et c'est dommage car l'approfondir aurait pu donner de la profondeur aux personnages... Ce qui se passe après le procès n'est même pas abordé et c'est dommage : tout le film mène à ça et ça finit très rapidement, en eau de boudin (regardez "Au nom du père" ! Quelle fin !). Si on voit bien la dégradation des relations durant le film, ce n'est qu'extérieurement : on sait bien ce que ressent le mari mais pour la femme c'est tellement intériorisé qu'on a l'impression de suivre un film sur l'homme... Bref, c'est très bien fait mais il n'y a pas la petite étincelle qui en fait un film formidable - ça fait plutôt excellent documentaire romancé...