Ordinary World

On va pas se mentir si on regarde ce film c'est surtout pour Billie Joe.

Il ne dure pas longtemps, c'est un avantage, après y ade bonnes et de mauvaises choses. On s'ennuie un peu, mais c'est pas le pire film que j'ai vu sur la quête de soi/crise de la quarantaine.

Je ne trouve pas que ce soit un looser, juste quelqu'un qui est un peu paumé et qui ne sait po sur quel pied danser. Plus la frustration dû à l'oubli de son anniversaire, le quotidien qui l'ennuie ..... Une vie ordinaire mais avec un passé qui ne l'est pas. Et les regrets qui vont avec.

Il rêve de son passé comme du présent qu'il aimerait avoir, sauf qu'il ne peux pas lâcher sa vie de mari et de père, car ça l'a changé. C'est ce qu'il est aujourd'hui, qu'il le réalise ou pas.

Donc non, il est pas mauvais comme film, mais c'est sûr que niveau comédie on a vu mieux. Je recommande quand même pour le casting ;)

Le titre est à la fois juste et faux. C’est un monde ordinaire parce que, même si Perry pète un peu un plomb, il ne se passe pas grand-chose. C’est son monde ordinaire à lui, les oublis à la maison, avec sa femme, sa fille, son boulot… Il déçoit à peu près tout le monde et ça ne semble inquiéter personne tant c’est quelque chose de banal dans son monde ordinaire. Du coup, on suit un type à qui il n’arrive quasi rien ou en tout cas, à qui ça ne fait rien. Perry passe son temps à se dire « Oh ! Zut » et ça s’arrête là. Tout foire, oh zut et c’est tout. Pour résumer, on suit un looser (parce qu’il ne réussit pas grand-chose) que ça n’émeut pas de tout foirer. Et il faut avouer que c’est un brin fatigant… Là où le titre est faux, c’est que ce n’est pas un monde totalement ordinaire. Le mec normal, un gars de tous les jours, touche son salaire sans rien faire, se permet de claquer des milliers de dollar, détruire une suite d’hôtel (ouais, je spoile pas trop, on le sent arriver à des kilomètres), louper un rencard avec une star et comme tout le reste, ça passe sans que quiconque s’émeuve. « La folle journée de Ferris Buller » ne racontait pas grand-chose non plus mais il y avait de la folie. Ici, ce n’est pas le cas – c’est juste un pauvre type qui nage dans une banalité désastreuse qui donne plus à plaindre qu’à sourire. Pourtant, le chanteur de Green Day a une bonne bouille sympathique mais à la fin, tu as envie de lui mettre des baffes...