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Commentaire de jojotarock

Phantom Thread


Commentaire ajouté par jojotarock 2018-03-05T01:15:11+01:00

Entre esthétique soignée et performances pour la plupart grandiose, le nouveau film de Paul Thomas Anderson, nous emmène dans l'univers de la couture. Univers déjà cousu par d'autres comme Bertrand Bonello et son Saint-Laurent ou encore Le diable s'habille en Prada de David Frankel, le long métrage du réalisateur de There Will Blood établi une nouvelle proximité avec ce monde. Raynold Woodcock patron d'une marque de haute couture ne trouve plus d'inspiration et rencontre Alma, une servante. Une rencontre importante car celle ci deviendra sa muse.

Porté par un très grand Daniel Day Lewis au sommet de son art, le personnage de Woodcock est fascinant de bout en bout. Acteur le plus oscarisé de tous les temps, l'irlandais n'a pas fini de nous éblouir, ici son rôle allie justesse, émotion et grandeur. Cynique, excentrique et strict, son jeu ne cesse de nous faire rire. On ne peut que tomber sous son charme. Malheureusement avec ce film, l'acteur a annoncé qu'il arrêtait sa carrière.

Daniel Day Lewis doit partager l'affiche du film avec une jeune actrice, Vicky Krieps, ayant joué récemment dans le Jeune Karl Marx où elle incarnait la femme du philosophe allemand. Cependant, sa jeunesse et son manque d'expérience se font ressentir à certains moments face à Day Lewis. Ses trop nombreuses scènes où elle laisse éclater ses émotions peuvent rendre son personnage agaçant et ennuyant. Pour un premier grand rôle dans un film attendu, celle ci nous livre une prestation honnête.

Mais la surprise de ce film vient de la prestation de Lesley Manville, incarnant Cyril, la sœur de Woodcock. L'actrice qu'on a vu notamment dans Maléfique avec Angelina Jolie est éblouissante et remarquable. Son rôle cynique, comique ayant toujours le mot juste crève l'écran même face au personnage de Woodcock qu'elle domine. Peu expressive, chacune de ses interventions dérobe toute notre attention.

Le scénario quant à lui est plutôt innovant et regorge de surprises et de retournements. Les dialogues sont toujours aussi bien écrits et souvent proches de l'absurde ou de la punch-line lorsqu'il s'agit de dialogues au tac-o-tac.

L'esthétique du film est assez soignée, beaucoup de séquences contiennent un nombre important de travellings assez lents et toujours bien filmés, ce qui participe à cette idée de film bien cousu, le grain de l'image rappelle celui d'un temps passé et de nombreuses couleurs parsèment le cadre d'Anderson. En opposition à ces travellings assez lents, le réalisateur nous propose un certain ensemble de plans assez tremblants et étranges par leurs points de vue durant ses séquences en voiture, comme si les séquences en voiture, filmés de derrière le capot, ces séquences nous illustrent que ces personnages suivront leurs destins et rien ne se mettra en travers de leurs chemins.

Dernier point, la musique de Jonny Greenwood, guitariste de Radiohead omniprésente tout au long du film. Multi-instrumentaliste, Greenwood passe du piano à des cordes pour nous offrir une composition qui peut sembler un peu trop présente malgré sa grande qualité, la composition de Greenwood s'envole notamment à la fin.

En résumé, Thomas Anderson nous livre un bon film, pas son meilleur loin de là mais brille quand même par son casting et son esthétique, qui cependant aurait pu être mieux réussi.

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