Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Cinéphile,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.

Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.

Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe CineNode

Films
59 396
Membres
41 805

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode

Commentaire de Setenkat

Démineurs


Commentaire ajouté par Setenkat 2015-07-19T22:34:56+02:00

Etant dans une période Jeremy Renner, je n'ai pu m’empêcher de regarder aujourd'hui son film incontournable : Démineurs.

WOW. Ce film est vraiment Wow. Les films de guerre, c'est déjà quelque chose que j'aime beaucoup. Mais là, c'est indéniablement plus qu'un simple film de guerre.

Donc le topo, c'est qu'on suit une équipe américaine de déminage en pleine guerre d'Irak, pendant un mois. Le film débute avec la tagline "War is a drug" et à ce moment précis, je me suis dit : ouhlala je le sens mal. Ça va être horriblement banal, encore un truc sans profondeur à la Expendables mais en moins badass (non pas que je critique ce dernier, il assume à fond le côté "baston", mais ce n'est pas ce que je recherchais avec Démineurs) . EH BIEN J'EN AI PRIS PLEIN LA VUE.

C'est un shoot de pure adrénaline ce film. De la pure. (dixit Télérama). Dès la première scène on est en hypertension. Tout est si bien rendu. L'artillerie, les techniques de déminage, l'attente... L'attente, oui. Sur l'affiche, il y a marqué "un suspens insoutenable" : j'ai -enfin- compris ce qu'était ce fameux suspens insoutenable. Le film laisse très peu de répit finalement, on est tendu du début à la fin. Il n'y a pas vraiment de fusillades ou de scènes de ce genre, où ça pète en long en large et en travers. C'est trop ciselé pour ça, et c'est ce qui fait toute la force du long-métrage. La réalisatrice nous offre des scènes absolument dantesques, notamment une de snipers dans le désert...

C'est du concret ce film, du réaliste. On est en Irak pendant deux heures à désamorcer des bombes. Et puis il y a le chef de l'unité. William James. Le film tourne autour de lui. Ce type est une tête-brûlée, qui n'a peur de rien, un fou qui a désactivé 873 bombes. On peut alors se dire (à juste titre) : le clichééé. Eh bien non ! Même pas ! C'est si merveilleusement bien interprété par Jeremy Renner que ce personnage devient juste super profond, voire tragique, parce que c'est une sorte de mutant, un soldat qui s'est adapté à la guerre tellement bien que revenir à la vie normale lui est impossible (cette scène mémorable que je ne puis citer sans spoiler). James est donc un camé aux sensations, le voisinage avec la mort, c'est son trip. C'est un de ces personnages qui marquent pendant longtemps. Le sergent James n'est pas seulement un héros de film superficiel, non, il incarne une certaine réalité.

En fait, ce n'est pas une histoire de manipulations gouvernementales comme on pourrait s'y attendre, et que l'on peut retrouver dans Green Zone, par exemple. Pas du tout, l'action est centré sur cette unité, uniquement. Kathryn Bigelow dépeint trois types, et seulement eux, pas comme des surhommes, non justement. Et elle joue avec nos nerfs, nous frustre, et parvient même à provoquer l'émotion, l'empathie. C'est ça le talent pour moi, franchement. Un des plus beaux (et INTENSES) films de guerre que j'ai pu voir, âpre, surprenant et singulièrement goûteux.

Afficher en entier

Répondre à ce commentaire

Réponses au commentaire de Setenkat

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode