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Kings of the road



Description ajoutée par marlinette 2017-12-02T23:45:26+01:00

Synopsis

Bruno Winter (Rüdiger Vogler) est un réparateur de projecteurs de cinéma qui sillonne la région frontalière entre l'Allemagne de l'Ouest et l'Allemagne de l'Est avec son grand camion de déménagement dans lequel il vit. Il fait la rencontre de Robert Lander (Hanns Zischler), qui vient de quitter sa femme. Au cours de leur périple, ils font la rencontre d'un homme dont la femme vient de mourir dans un accident de voiture qui était peut-être un suicide, Robert rend visite à son père, Bruno fait la connaissance d'une jeune femme (Lisa Kreuzer), ils font une escapade à moto, et finissent dans un ancien poste de surveillance de la frontière. À la fin, tous les deux ont retrouvé un certain espoir et un désir de changer leur vie.

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Classement en cinéthèque - 7 spectateurs


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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Lyran 2023-10-03T15:26:01+02:00
Vu aussi

Ce film est un road trip, qui peint la vie comme une succession d’histoires, de changements, de mouvements : la vie est un flux, qui s’inscrit dans le temps. À l’image, il y a bien sûr l’omniprésence des moyens de transports. S’ils sont parfois à l’arrêt, la plupart du temps, leur mouvement est appuyé au montage par des effets de transitions, où un plan s’efface pour dévoiler le suivant au rythme du véhicule qui roule.

Bruno et Robert vont ainsi d’une aventure à l’autre, d’une manière qui peut sembler décousue… Cependant, leur relation fait le lien entre les différentes scènes. On la voit éclore de manière organique, avec une économie de parole caractéristique à l’ensemble du film. Entre eux, l’intimité se crée sans qu’ils n’aient besoin de connaître les détails de leurs vies mutuelles, mais par le simple fait qu’ils voyagent ensemble.

Cette intimité se crée également avec le spectateur, témoin de certains détails impudiques de leurs vies, qui découlent simplement d’une relation au corps très terre à terre : on voit les personnages dénudés, se laver, faire leurs besoins, se gratter… tout cela de manière très naturelle, qui étrangement ne met pas mal à l’aise tant c’est amené comme une évidence.

À travers ce voyage, les personnages se cherchent, et cherchent à comprendre comment vivre leur vie. Leur liberté va de pair avec une certaine solitude : Spoiler(cliquez pour révéler)lorsque Robert confronte Bruno sur son absence de relation amoureuse lors de leur échange final, celui-ci admet qu’il se sent seul, même avec une femme.

Ce manque relationnel présent chez les deux protagonistes explique sans doute pourquoi ils acceptent aussi facilement de faire route ensemble, malgré leurs divergences de caractère. Toutefois, la solitude ne leur est pas exclusive : tous les autres personnages qu’ils rencontrent, dans ces paysages dépeuplés, sont seuls. L'exception, ce sont les enfants, qui eux, évoluent souvent par groupe et apparaissent régulièrement tout au long du film.

Contrairement aux adultes qui se compliquent la vie, les enfants ne se posent pas de questions ; la plupart du temps, on les voit jouer. Ils s’amusent de peu : des bateaux en papier, des adultes qui font les clowns… Quelque part, en étant ensemble et en explorant leur passé, Bruno et Robert retombent en enfance : ils chantent, rient, font des bêtises et se lient d’amitié avec une facilité juvénile. Mais ils sont cependant des adultes, avec des sentiments complexes et des blocages qui finissent par ressurgir.

Spoiler(cliquez pour révéler)Je me suis tout de même interrogée sur le rapport de Robert à ces enfants. De sa première scène, où on le voit faire signe à une fillette de monter dans sa voiture, à sa présentation en tant que « genre de pédiatre », il fait un peu pédophile sur les bords. Mais ce n’est jamais creusé plus que ça, ce qui m’a un peu déroutée. Ceci dit, cela va dans le sens du film qui essaye de poser une ambiance et de nous présenter des personnages au travers d’un moment fugace de leur vie, en laissant des zones d’ombres qui n’empêchent pas une certaine familiarité de se créer.

Dans ce film, on sent l’amour de Wenders pour le cinéma, matérialisé par le soin que Bruno porte à son métier et sa fascination face au matériel technique qu’il entretient. Aujourd’hui, ces images sont une mémoire de ces vieux métiers et appareils aujourd’hui désuets. Et l’une des scènes les plus touchantes du film montre le duo s’improviser acteurs burlesques en ombres chinoises, un bel hommage au cinéma muet des années 20.

Si j’ai globalement apprécié ce film, j’avoue avoir eu du mal à entrer dedans. "Au fil du temps" prend son temps – peut-être un peu trop –, et nous fait errer aux côtés de ses personnages. Une errance qui ennuie parfois… Et comme cela m’arrive lors des longs voyages en voiture avec une musique un peu planante, je me suis endormie à un moment, pendant une quinzaine de minutes. Ceci étant, en me réveillant, j’ai raccroché les wagons très facilement !

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Activité récente

Les chiffres

spectateurs 7
Commentaires 1
répliques 0
Evaluations 1
Note globale 6 / 10

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