Commentaire de Cellophane

Le film a une base très bancale, probablement la raison pour laquelle il lui fait trois gros quart d’heures pour commencer…

En quoi le fait d’être orphelin assure le succès, comment est-ce possible qu’aucun journaliste n’ait creusé un peu le passé de Valentin, pourquoi ramener sa famille chez lui alors qu’il ne veut plus la voir et qu’il suffit de lui filer un chèque en lui disant de partir pour s’en débarrasser ??

Bref : la première moitié du film empile les scènes inutiles ou incohérentes pour préparer la seconde partie.

Dans celle-ci, quelques scènes amusantes, surtout la relation Boon/Bonneton ressurgit, quand Dany Boon suit ses cours ou que sa copine tente de se mettre au Ch’Ti… Mais globalement, là aussi, un paquet de scènes semblent s’emboîter sans réelle logique…

Pourtant, on était typiquement dans un film dont les américains auraient fait un succès avec le type qui perd la mémoire et transforme son monde dans la gentillesse.

Mais là, ça patauge jusqu’à la fin où il suffit de poser une question au père pour qu’il avoue tout, on n’y croit pas une seconde…

Chez les comédiens, Line Renaud tourne en boucle, Laurence Arné fait ce qu’elle peut avec le rôle de compagne bien gentille, François Berléand défend un rôle mal conçu, Boon fait du Boon… Reste Pierre Richard que j’adore même s’il ne sert qu’à jouer le bouffon sans importance dans l’histoire, Valérie Bonneton et Guy Lécluse qui s’en sortent bien…