Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Cinéphile,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.

Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.

Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe CineNode

Films
59 563
Membres
42 363

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode

Commentaire de Im-a-Sassenach

Jean-Christophe et Winnie


Commentaire ajouté par Im-a-Sassenach 2019-11-21T10:57:54+01:00

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un film que j'ai visionné il y a un an et que je me devais absolument d'aller voir en salles à l'époque, j'ai nommé Jean-Christophe et Winnie. Ce n'est plus un secret désormais : Winnie l'Ourson, c'est l'amour de ma vie et la Forêt des rêves bleus, c'est comme ma seconde maison. J'avais donc de très hautes attentes vis-à-vis de ce long-métrage et je peux vous dire que je n'ai pas été déçue !

En effet, j'ai globalement adoré ce film qui m'a juste redonné du baume du cœur et dont l'atmosphère so british et très vintage old-fashioned m'a énormément plu. J'ai vraiment eu l'impression de voyager dans le temps avec ce film, l'immersion au sein de l'Angleterre d'après Seconde Guerre mondiale est totale. S'ajoute à cela un esthétisme très porté sur les nuances de brun que j'ai trouvé tout bonnement magnifique et qui donne au film tout son cachet, son charme insaisissable. C'est comme regarder une photographie ancienne type sépia qui se mettrait en mouvement pendant presque deux heures de temps ou ouvrir un vieux livre de contes traditionnels qui sent le renfermé et qui a encore plein de belles histoires à nous raconter. La magie indescriptible de cette aura d'une autre époque opère instantanément, tout simplement. La luminosité du long-métrage est également exceptionnelle à mon sens. J'ajouterais qu'on peut sans aucun doute dire que la forme comme le fond du film sont irradiants d'une lumière bienfaisante qui réchauffe résolument les cœurs au fur et à mesure que l'intrigue progresse. Bref, au niveau de tout ce qui se rapporte au visuel et à l'esthétisme, ainsi qu'en ce qui concerne son scénario (mais on parlera de cela plus en détails par la suite, soyez patients !), Jean-Christophe et Winnie est de mon côté une sacrément belle réussite.

Pour ce qui est des acteurs, je n'ai là rien à redire non plus : Ewan McGregor et Hayley Atwell campent parfaitement leur rôle de couple qui bat de l'aile. D'un côté, nous avons un mari absent et renfrogné mais qui fait tout son possible pour mettre sa petite et aimante famille à l'abri du besoin par le biais de son travail acharné et abrutissant et qui exprime alors son amour incommensurable pour cette dernière de cette manière plutôt qu'avec une grandiloquence de la parole et des démonstrations particulières d'affection. De l'autre, nous nous retrouvons face à une épouse qui essaye de soulager l'homme qu'elle aime de l'immense et insoutenable pression qu'il porte sur ses épaules en voulant lui rappeler la beauté et l'importance des petits plaisirs simples de l'existence. A mon sens, ces deux grands acteurs que sont Ewan et Hayley n'ont clairement plus rien à prouver. C'est d'une évidence flagrante et la façon imparfaite mais authentique dont ils rendent la profonde vulnérabilité de leur personnage respectif m'a beaucoup touchée et émue.

Néanmoins, la véritable révélation de ce film, celle qui selon moi mérite amplement une mention spéciale, c'est indubitablement Bronte Carmichael. En plus d'avoir une bouille absolument adorable, celle-ci joue à merveille, avec beaucoup de malice, d'enthousiasme et une grande sensibilité et sincérité, une Madeleine purement et simplement craquante qui, pour ma part, n'a pas manqué de me faire fondre. Cette petite fille qui n'a qu'un seul désir, continuer à jouir librement de ces moments inoubliables et incomparables à aucuns autres qui constituent l'enfance, représente une salvatrice bouffée d'air frais si on la compare avec les adultes du film qui, de façon générale, se montent tous bien trop le bourrichon, pardonnez-moi l'expression.

Et enfin, abordons ceux qui font de mon point de vue la force du long-métrage, j'ai nommé Winnie et compagnie. Pour commencer, j'ai adoré le fait que ces derniers aient été conçus comme d'authentiques animaux en peluche tels qu'on pouvait en faire au début du vingtième siècle, bien moins artificiels et industriels que maintenant, avec une véritable matière artisanale pelucheuse qui ressort si bien à l'écran qu'on en a presque l'impression saisissante qu'il suffirait de pouvoir simplement tendre la main pour la toucher et la caresser à n'en plus finir tant elle nous semble palpable. Ensuite, et c'est cela qui m'a séduite avant toute chose, l'essence même des personnages d'origine est respectée jusqu'au bout. Leur bonhomie, leur innocence désarmante, leur générosité et leur gentillesse sans fin, leur tempérament survolté, colérique, d'une mélancolie extrême pour certains, leur immense désarroi, transpire de chaque scène à partir du moment où ils apparaissent pour la tout première fois à l'écran ; à un point tel que je me suis retrouvée au bord des larmes à de nombreuses reprises. Avec Jean-Christophe et Winnie, mes vieux copains d'enfance sont revenus à moi intacts en même temps qu'ils vivaient leurs retrouvailles bouleversantes avec Jean-Christophe. Je dirais même que j'ai vécu cela comme si je rencontrais ces merveilleux personnages qui m'accompagnent chaque jour, et ce depuis longtemps, inlassablement comme si c'était la toute première fois. En bref, ce film m'a fait vivre un pur instant de bonheur comme je ne l'aurais guère cru possible. Il semblerait que les miracles existent bel et bien en fin de compte...

In fine, je n'ai pas tout à fait terminé avec cette chronique. Venons-en dès à présent à son point essentiel, à savoir la critique du script. Je vous l'accorde, ce dernier comporte certaines facilités et notamment un dénouement bien trop simpliste et assez peu crédible quand on y repense à deux fois. Cependant, j'ai décidé de passer outre ces menus défauts pour ne retenir uniquement ce qui importe véritablement à mon sens, autrement dit le superbe message d'espoir que le film fait passer. Je ne vous cacherai pas que, dans un premier temps, j'ai été déroutée puis très agréablement surprise par la tonalité sombre, assez triste et qui nous fait comme un pincement au cœur de l'histoire proposée à l'écran par Marc Forster - et qui m'a très fortement rappelé celle d'un autre film de ce même réalisateur, Neverland ou un véritable petit bijou de cinéma que je ne peux que vous recommander. Comme je vous l'ai dit un peu plus haut, ce film nous donne envie, et pas qu'une seule et unique fois, de pleurer à chaudes larmes, de se rouler en boule et d'oublier ce monde extérieur terriblement cruel, sombre et injuste, qu'il y a là au dehors. La nostalgie d'une époque chérie et bel et bien passée est qui plus est poussée à son paroxysme, le film l'assume d'ailleurs pleinement. D'où mon conseil suivant : évitez de montrer ce film à des enfants trop jeunes. Certes, les aventures de Winnie et toute sa joyeuse et formidable clique sont généralement adressées aux tous-petits, à savoir la tranche des 3-6 ans. Or, il est impossible pour ce public-là de comprendre les sentiments profondément grisâtres et souvent déprimants des plus grands, ainsi que de prendre suffisamment de recul vis-à-vis de leur propre enfance afin de s'identifier à ces sentiments de perte irrémédiable et de catastrophique désillusion liés au passage à l'âge adulte. Les enfants de 6 à 10 ans pourront à la rigueur se reconnaître dans le personnage si sympathique au demeurant de Madeleine mais le même type de remarques que je pouvais faire à l'instant vaut également pour eux. Attention, je ne dis pas que les enfants sont bêtes et ignorants au point de ne pas comprendre la portée philosophique du film et de ne pas pouvoir s'approprier la tristesse et l'amertume qui en émanent à certains moments donnés ; je dis simplement que, tant qu'ils n'auront pas un certain vécu et surtout tant qu'ils seront encore en plein dans leur enfance, les deux pieds dans le plat comme on dit, ce film ne leur parlera pas, leur paraîtra au contraire très obscur, et toute sa valeur émotionnelle ou presque s'en retrouvera perdue pour eux, ainsi que les leçons et le réconfort qu'ils auraient pu en retirer si jamais ils avaient regardé cette œuvre à la bonne période de leur existence. Ce serait fortement dommage qu'ils loupent tout ce que ce film a de bon et de beau à leur apporter pour une simple question de très, très mauvais timing, il ne s'agit là que mon humble opinion.

Pour conclure, je dirais que Jean-Christophe et Winnie est un délice de petit bonbon, à la saveur certes parfois douce-amère, mais qui parvient à panser tous les maux de votre petit cœur esseulé au fil du temps. C'est l'effet qu'il a eu sur ma petite personne en tout cas : aussi efficace et redoutable qu'une bonne lampée de miel issue des pots de Winnie, absolument imparable ! Rien de tel pour se remettre d'aplomb et voir les choses sous un autre angle plus optimiste et éclairant. En clair, ce film est un véritable concentré d'amour et autres émotions fortes qui ne manquera certainement pas de réveiller l'enfant qui sommeille en vous et qui n'attend qu'une chose : reprendre les rênes pour que vous puissiez enfin vivre votre vie pleinement, sereinement et avec un grand et beau sourire fendant votre visage !

Afficher en entier

Répondre à ce commentaire

Réponses au commentaire de Im-a-Sassenach

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode