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Commentaire ajouté par sylvains7 2018-11-07T20:50:20+01:00
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Portrait d'Alger et de ses habitants après la révolution. Le sujet devrait être passionnant. Sauf que notre intérêt n'est pas toujours tenu en éveil et les nombreuses scènes bavardes inutilement plombent un peu plus notre attention. Dommage car l'interprétation est à la hauteur.

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Commentaire ajouté par pwachevski 2022-04-03T20:14:23+02:00
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Je suis très embêtée pour noter ce film, et j'ai aussi eu du mal à rassembler mes idées pour écrire ce commentaire, car je pense que c'est un bon film, dans le sens bien fait techniquement parlant et sur une thématique intéressante, mais cependant, il n'a pas su venir me toucher à titre très personnel. Résultat, je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment, mais c'est une œuvre qui ne me marquera pas, et que je n'ai pas envie de classer plus haut dans ma cinéthèque.

Le tout début du film m'a laissé un peu sceptique, je trouve la mise en place et la présentation des personnages inutilement compliquées. On les découvre au compte-goutte, sans comprendre immédiatement "qui est qui", les liens qu'ont les personnages, ou qui est un personnage principal ou secondaire. Et à vrai dire, même quand le film est bien installé, j'ai eu parfois du mal à comprendre pourquoi on accordait une telle place à certains personnages, notamment le personnage du policier : il faut quand même attendre littéralement la dernière scène ou presque pour comprendre son "but" dans le film !

En parlant de la fin, elle ne m'a pas amené pleinement satisfaction non plus, car elle n'offre pas vraiment d'espoir, n'osant pas finalement indiquer une voie que la réalisatrice estimerait être la bonne, et en bâclant également à mon sens la fin de certains arcs narratifs. Autant on donne une vraie fin à l'intrigue autour du couple Samir-Amal et au personnage de Reda, autant les autres personnages, on les traite un peu à l'arrache à mon sens. Spoiler(cliquez pour révéler)Le pire, c'est clairement Fahim. Son arrestation est déjà ridicule, depuis quand on a besoin d'enlever un sac à dos pour pisser ? Et puis cette façon de rejeter la faute sur Reda, comme si Fahim était un ange et avait besoin de lui pour se faire arrêter, alors qu'il fume autant de shit que lui... Mais en plus de ça, on ne nous offre pas le plaisir de sa libération, et de l'éventuelle prise de conscience qu'aurait pu provoquer chez lui cette arrestation + au mieux l'agression, au pire la mort, de Reda. Bref on nous laisse dans le flou, alors que pour moi, voire évoluer les personnages et évoluer avec eux, bah c'est un peu tout l'intérêt d'un film. Le policier dont je parlais plus tôt, on laisse plein de questions en suspends, à commencer par d'où il sort, pourquoi il est lié à ce point au personnage de Feriel, qui est si différent de lui ? Et Feriel parlons-en, c'est pourtant le personnage que j'ai préféré suivre dans ce film, mais on la sent a peu près aussi paumé au début qu'à la fin, là aussi, on tue dans l’œuf toute tentative d'évolution.

Après, entre le début et la fin, j'ai trouvé le film plutôt agréable à suivre. Je vais cependant dire les choses comme je les ressens, parce que je n'ai pas honte de le dire : je n'ai pas tout compris, la plupart des enjeux m'ont même clairement dépassé. Mais on a quand même des choses à quoi se rattacher, que ce soit au niveau de la qualité technique ou en abordant des thématiques plus universelles, qui font que j'ai quand même apprécié suivre ces personnages de deux générations différentes, portant des regards différents mais complémentaires sur leur pays.

L'Algérie et sa guerre civile sont vraiment au cœur du film, les personnages sont finalement des prétextes, on n'est pas là tant pour parler de leur petite situation personnelle, mais plus pour aborder comment ils s'inscrivent dans cette grande histoire. C'est à la fois une thématique que je trouve pertinente et courageuse, mais c'est malheureusement aussi un peu le nœud du problème pour moi. Je n'ai pas trop compris le positionnement que prenait la réalisatrice face à son sujet, et plus précisément à qui elle voulait s'adresser avec son film, aux Algériens ou aux non-Algériens ?

Si je compare avec un film récent, Madres Paralelas, Pedro Almodovar traite du même thème de la difficulté à faire le deuil des morts de la guerre civile (espagnole pour le coup) ; mais il parle lui d'évènements qui ont à la louche 80 ans, en prenant d'énormes pincettes et en abordant un ton quasi mémoriel, alors même que le nombre de personnes ayant vécu ces évènements se raréfie. Si son film s'est assez largement exporté à l'international, sur ce point précis, il s'adresse bien aux Espagnols, avec tout le respect dont il est capable. Dans Les bienheureux, on traite d'évènements beaucoup plus récents et donc sensibles, et en plus de ça, on met complètement les pieds dans le plat, en ayant une approche très critique, si ce n'est acerbe, de la société. Ce point me donne l'impression que le film était finalement pas tant destiné à des Algériens, mais bien à des non-Algériens, parce qu'on ne se serait pas permis ce ton avec des Algériens. Je ne sais pas si ce que je dis est clair, mais pour moi, c'est un peu comme si on devrait parler de nazisme à un Allemand, on prendrait certainement beaucoup plus de pincettes que pour en parler avec quelqu'un de n'importe quelle autre nationalité. Tous les pays ont des morceaux de leur histoire qu'ils ont du mal à affronter en face, et en voici un pour l'Algérie.

Pourtant, dans le même temps, et alors même que le film est très bavard, verbeux, on n'est pas pédagogique pour un sou, partant visiblement du principe que le spectateur a déjà une très bonne connaissance du sujet. Bref, partant du principe que le spectateur est Algérien... Personnellement, je suis française, j'avais 8 ans quand la guerre civile algérienne s'est terminée, autant dire que je ne m'en souviens pas, et on ne m'en a jamais dit un mot dans mes livres d'histoire. Qu'est ce que je sais donc de ce conflit ? Qu'il a existé, et c'est à peu près tout. Sauf que le film, sans réexpliquer à aucun moment le contexte, va partir par moment dans des débats hyper pointus qui m'ont complètement dépassé. Est-ce qu'il faut blâmer ceux qui sont partis ? Est-ce qu'il faut glorifier ceux qui sont restés ? Que penser de la place de la religion dans tout ça ? Je n'ai pas la moindre opinion sur ces questions, je n'en sais littéralement rien. J'ai senti qu'il se passait un truc d'important sous mes yeux, mais sans en maîtriser les enjeux. Le personnage d'Amal est par exemple mise hors d'elle quand son fils lui dit qu'un homme pratiquant visiblement un islam assez rigoriste seraient "sa créature". Selon toute vraisemblance la remarque était bien piquante et savait appuyer là où ça fait mal... Mais je suis incapable de vous dire pourquoi. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres dans ce film, qui font que j'ai littéralement eu le sentiment de passer à côté.

Mais le film évoque aussi des thématiques plus universelles. Même si elles prennent moins de place à l'écran, elles sont quand même suffisamment présentes pour réussir à m'y accrocher, à rester devant le film, et même à le suivre avec un certain intérêt. Le thème de la liberté, par exemple, c'est un concept qui parle à tout le monde, tout en étant il est vrai un peu abstrait pour beaucoup de monde. Mais là on arrive je trouve vraiment bien à lui donner corps, avec des petits riens du quotidien qui sont saisissant, et qui donnent cette impression étrange d'être plus libre quand on est enfermé à l'intérieur, qu'en extérieur. La condition féminine aussi est très présente, mettant en valeur des injustices criantes, objectives, et qui rassembleront donc largement contre elles. Ça donne également je trouve une puissance particulière aux deux personnages féminins, Amal et Fériel. Ce sont elles qui ont le regard le plus critique sur la société, parce que c'est elles qui la subissent le plus. C'est par elles qu'arrive le doute dans l'esprit des personnages masculins, qui se laissait plutôt porter par le mouvement sans trop se poser de question. Ce sont bien les femmes dans ce film qui représentent l'intelligence, la sagesse et le recul face aux évènements et c'est les hommes qui sont ignorants, où qui du moins se voilent la face, qui se laissent submerger par leurs émotions au point de perdre pied et de faire ou dire des choses qu'ils regretteront probablement plus tard.

Techniquement parlant, le film m'a séduite par la qualité de son interprétation. Sur la génération des adultes Nadia Kaci et Sami Bouajila proposent une interprétation hyper précise et sans aucune fausse note. Par ailleurs, et généralement cela, même avec des bons acteurs, ça se décrète pas sur commande, je les ai trouvé bien assortis, crédibles à l'écran. J'y ai totalement cru à ce couple qui fête ses 20 ans de mariage et qui n'a pas duré aussi longtemps pour rien, mais qui en même temps s'enlise dans les non-dits et les aigreurs. Pour les plus jeunes, j'ai une grosse préférence pour Lyna Khoudri, mais tous ne sont pas déméritant. On est cela dit sur un jeu bien plus instinctif que technique, parfaitement utilisé pour le coup, ça donne une vraie énergie à leurs scènes, sans jamais tomber dans le cliché ou le dialogue qui sonne creux.

La mise en scène est également précise, dans le placement des acteurs, dans le choix des décors, dans les jeux de lumières, dans les façons de filmer la ville. J'ai enfin beaucoup aimé la construction du film, qui se déroule en une seule soirée/nuit, ça lui donne je trouve à la fois une urgence et aussi un petit côté oppressant, car plus l'histoire avance, plus on sent que quelque chose de négatif va se passer, sans qu'on arrive à mettre le doigt dessus. Pourtant, j'ai pas eu l'impression de voir un film lourd ou pesant à regarder, car on a toujours la petite touche d'humour qui va bien pour détendre un peu l'atmosphère, ne pas trop se prendre au sérieux (je retiens l'idée de se faire tatouer une citation de Ched Khaled) et donner finalement une touche de réalisme supplémentaire.

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