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Commentaire de Freyja

Une femme d'exception


Commentaire ajouté par Freyja 2019-03-20T12:16:36+01:00

https://mydearema.wordpress.com/2019/03/20/%e2%94%82jai-vu%e2%94%82une-femme-dexception/

Première chose à mentionner… La foutue traduction du titre !?

La VO était : « On the basis of sex ».

Ça, ça a de la gueule!

« Une femme d’exception », ça me fait grincer des dents. Ça efface une grosse partie de l’essence même du film qui reste quand même la lutte pour la fin de la discrimination basée sur le genre. Non mais.

Bon. Coup de gueule terminé.

À part ce léger détail, c’était fort bien.

En tant que féministe, je DEVAIS aller voir ce film. Genre une urgence vitale. Et je ne regrette pas. Enfin, sauf un truc ou l’autre, sinon c’est pas drôle.

J’apprécie beaucoup Felicity Jones, elle remplit sa part du job dans son interprétation de Ruth Bader Ginsburg. Cette dernière, dont j’ignorais l’existence (pas bien), était avocate et est à l’origine d’un chamboulement sympa du genre faire comprendre au monde que bah oui la discrimination basée sur le sexe existe et c’est pas cool (j’peux presque mener une révolution moi aussi avec un tel discours, hein?).

Plein plein de petits gens se sont plaints du caractère fort ‘américanisé’ du film. Je les rejoins fort là-dessus. On insiste parfois lourdement sur la vie amoureuse de notre avocate, c’est pas toujours pertinent et ça met dans l’ombre son combat. Ils avaient la possibilité de faire un film vraiment engagé mais ils se perdent à plusieurs reprises dans les méandres des détails clichés du cinéma américain. Il paraît qu’il existe un documentaire sur ce personnage également, qui serait fatalement plus fidèle. Évidemment, nous avons à faire à un film. Donc forcément, ça doit être romancé un minimum. Sinon… Bah ç’aurait été un autre documentaire hein. Ça n’empêche pas qu’on a un aperçu, somme toute, correct de qui était cette personne. Ou du moins les éléments-clés pour retracer les moments forts de son histoire.

Ruth étant une avocate, les quatre-cinquième du film sont centrés sur sa carrière. On la découvre dans ses débuts à Harvard, puis se démenant pour décrocher un travail, pour finir prof. La relation entre elle et son mari est plutôt centrale à l’histoire (d’où probablement ce besoin de romancer ça davantage à l’écran), ils sont de réels partenaires et leur travail, à deux, permet d’activer la machine qui pourra éventuellement remettre la loi en question. Le film est une réussite dans sa représentation des discriminations des années 70. Discriminations qui sont encore beaucoup trop présentes aujourd’hui. On se prend à nouveau dans la gueule la lenteur de ce processus, les injustices, les incompréhensions. La fille de Ruth, Jane, était réellement inspirante. C’était parfois peu naturel comme tout ce qu’elle faisait tombait pile-poil bien pour l’avancement de l’histoire : en effet, elle était souvent source d’inspiration pour sa propre mère. On partait souvent dans des moments un peu « ooooooh, c’est mignoooon, waaaaw, c’est beau, c’est fort », ça ne m’a pas dérangée outre mesure, ça restait relativement bien dosé. Honnêtement, ça m’a même donné envie de partir manifester là tout de suite, en sortant de la salle du cinéma. Quelle folie.

La réalisation était, certes, parfois un peu dépassée avec cette impression de mauvais drama américain. Une fois cet aspect mis de côté, j’estime que c’est bel et bien une réussite, on ne peut nier son impact. Le final dépeint LA Ruth Bader Ginsburg qui a laissé son empreinte sur le monde : une femme terrifiante, imposante, déterminée, un vrai modèle.

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