Monsieur Lazhar
Réalisateur
- Philippe Falardeau (Réalisateur)
réplique
"Il n'y a rien à dire sur une mort qui n'est pas juste. Rien du tout. Nous allons le montrer tout à l'heure. Sous la branche d'un olivier, se tenait suspendue une petite chrysalide, couleur émeraude. Demain, elle serait un joli papillon, libéré de son cocon.
L'arbre se réjouissait de voir grandir sa chrysalide. Mais en secret, il aurait bien aimé la garder encore quelques années. Pourvu qu'elle se souvienne de moi. Il l'avait protégée du vent. Il l'avait sauvée des fourmis. Demain pourtant elle le quitterait. Pour affronter seule les prédateurs et les intempéries. Cette nuit-là, un grand feu ravagea la forêt. Et la chrysalide ne devint jamais papillon.
Au matin, le feu éteint, l'arbre tenait encore debout. Mais son cœur était en cendres. Rongé par les flammes. Rongé par le deuil. Depuis, quand un oiseau se pose sur l'olivier, l'arbre lui raconte la chrysalide qui ne s'est jamais réveillée. Il l'imagine. Les ailes déployées ondoyant dans le bleu ivre de sucre et de liberté, témoin privilégié de nos histoires d'amour."
Afficher en entierBande annonce
Commentaires récents
Un film assez bizarre et une intrigue longue. Il n'est pas vraiment intéressant et passionnant ni vraiment original étant donné que bon nombre de film traite de se sujet.
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Film un peu étrange... Un peu lent, c'est vrai. Et incompréhensible, car c'est un film québécois et que l'accent est dur à percer. Mais les acteurs sont bons, le sujet est simple et bien traité, avec finesse.
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J'ai trouvé qu'il manquait des choses à ce film et que le rythme était un peu lent. J'ai eu l'impression que le sujet n'était traité qu'en surface. Un peu trop de bons sentiments à mon goût.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Activité récente
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Évaluations
- 32ème L'école au cinéma (25 participants)
Editeurs
Les chiffres
| spectateurs | 56 |
| Commentaires | 3 |
| répliques | 1 |
| Evaluations | 10 |
| Note globale | 7.3 / 10 |
Synopsis
A Montréal, Bachir Lazhar, un immigré algérien, est embauché au pied levé pour remplacer une enseignante de primaire disparue subitement. Il apprend peu à peu à connaître et à s’attacher à ses élèves malgré le fossé culturel qui se manifeste dès la première leçon. Pendant que la classe amorce un lent processus de guérison, personne à l’école ne soupçonne le passé douloureux de Bachir, qui risque l’expulsion du pays à tout moment.
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