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Liste des répliques
- Parmi les articles trouvés dans votre appartement, il y avait ce coffre en bois. Son contenu est inhabituel. Il s'agit d'environ trois cent planchettes faites de peuplier blanc dont la surface est couverte d'une écriture étrange. Il nous semble donc raisonnable de supposer que toutes ces planchettes contiennent des messages échangés entre vous et des correspondants inconnues. C'est à vous qui revient d'expliquer de qui proviennent les messages et à qui sont adressés les messages.
- Si vous permettez…
"Je regrette de devoir envoyer de mauvaises nouvelles. Des soldats sont venus ici et ils ont emmené ton frère. Je suis allée au fort tout les jours demander qu'on le laisse revenir. Hier, ils ont envoyé un homme me parler. Il dit que ton frère n'est plus là. Il dit… Qu'il a été… Qu'il a été emmené ailleurs. Ne le dis pas à ta mère mais je prie pour lui et te demande de faire pareil." Maintenant, voyons un peu… Ce qui est écrit sur celle-là.
"Je suis allé chercher ton… Je suis allé chercher ton frère. Ils m'ont fait entrer dans une pièce où il était allongé, enveloppé dans un drap. Il… Il y avait des marques de coups sur tout son corps. Ses pieds étaient brisés et enflés. Qu'est qui lui est arrivé ? J'ai demandé au soldat. Je ne sais pas, il a dit."
Comme vous le voyez, il y a un seul caractère sur celle-ci. C'est le caractère barbare pour "guerre". Cependant, il peut aussi vouloir dire "vengeance". Et si on le tourne dans l'autre sens, comme ça, il peut vouloir dire "justice". C'est impossible de savoir le sens qui lui était attribué. Un bon exemple de la fourberie des barbares. C'est pareil pour toutes les autres planchettes. Elles peuvent être lues de plusieurs manières. Elles peuvent être lues comme un plan de guerre, ou elles peuvent être lues comme une histoire des dernières années de l'ancien Empire. Impossible de le savoir. Merci. J'ai terminé.
- Vous ne pouvez pas imaginer à quel point votre comportement est irritant. Vous êtes le seul administrateur sur toute la frontière de qui nous n'avons pas obtenue la totale coopération. Quand je suis revenue ici, j'avais décidé que dès que j'aurais obtenue des réponses à des questions toutes simples, je vous laisserai libre de retourner à votre vie d'avant et à vos concubines. Cependant, vous semblez avoir de nouvelles ambitions. Vous voulez vous faire un nom, en tant que seul homme juste. Vous êtes un clown. Vous êtes sales. Vous empestez ! Les gens vous flaire à un kilomètre de distance. Vous voulez avoir votre nom dans les livres d'histoire. Entrez dans l'histoire ! Ici, c'est la frontière. Ici, c'est nul part. Ici, on ne fait l'histoire. Les gens ne s'intéressent pas à l'histoire de contrées aussi reculés. Nous allons mettre fin aux troubles, nous allons écraser l'ennemi et cette affaire sera définitivement réglée.
- L'ennemi ? Les pitoyables créatures que vous nommé ainsi sont-elles vraiment l'ennemi que je devrais craindre, colonel ?
Non, vous, vous êtes l'ennemi, colonel !
- Cela n'a aucun sens.
- Vous êtes un obscène tortionnaire. Vous méritez d'être pendu !
- Maintenant, au travail. Je voudrais que vous fassiez une déposition au sujet de tout ce qui s'est passé entre vous et les barbares, lors de la récente visite non autorisée que vous leur avez faite. Nous attendons.
- Je refuse.
- Vous refusez ?
- Très bien. Alors notre entretien est terminé. Il est à vous.
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