Commentaires

Typiquement le genre de film qui... m'emmerde... Désolé pour la vulgarité, mais je ne vois pas d'autre mot. "M'ennuie" et "m'agace" ne sont pas assez fort.

Exercice de style de A à Z, ce film représente tous les clichés possibles et imaginables qui font que le cinéma d'auteur à si mauvaise réputation. Attention, je dis pas que je n'aime pas le cinéma d'auteur, au contraire, j'y trouve régulièrement de véritables perles... Mais je n'aime pas la forme de cinéma d'auteur, prétentieuses, élitiste et incompréhensibles, qui est notamment proposée dans ce film, et qui fait que les perles susnommées soient mit dans le même sac que les films considérés comme chiant par 99% des gens.

On suit donc le personnage d'Oscar, pas une once de personnalité ou de sympathie, qui va passer sa journée à aller à plusieurs rendez-vous dans des déguisements totalement improbables et très stéréotypés. On retrouvera donc, parmi les plus mémorable, un mendiant, un charmant personnage appeler "monsieur merde", Eva Mendes en burqa et un homme nu, visiblement très excité par ladite Eva Mendes en burqa... Nan mais, rassurez moi, je suis pas la seule à trouvé ça parfaitement ridicule ?!

Si encore, c'était un film intelligent. Un film de "masturbation intellectuelle", avec une narration alambiqué qui rend le film incompréhensible au premier coup d'œil, mais qui remit dans le bon sens se révèle desceller un vrai scénario, façon "Mulholland Drive" de Lynch, ça aurait pu passer. Mais non, il n'y a rien d'alambiqué là dedans. Tout est parfaitement compréhensible, mais ça a juste naturellement aucun sens...

Franchement, je trouve ce film tellement péteux, sans queue ni tête et inintéressant, que j'en suis venue à me dire que Terrence Mallick était un réalisateur grand public en comparaison... Bah ouais, au moins, lui, il fait un minimum d'effort pour nous transmettre un vrai message (Dieu est amour, les sauterelles c'est joli, alléluia, toussa toussa)

Seul point positif pour moi : Denis Lavant, qui nous prouve une fois de plus qu'il est un excellent acteur.

Un film impossible à définir, insondable et déroutant. J'ai aimé le fait qu'il pousse le spectateur à l'exploration, j'ai eu une sorte de connexion étrange avec le film par moments, et à d'autres je l'ai totalement rejeté. Un visionnage ambivalent pour moi. Denis Lavant est incroyable par sa capacité à se métamorphoser. Une chose m'a surprise, c'est que le film possède aussi des touches de véritables émotions comme Spoiler(cliquez pour révéler)la scène du vieillard mourant et celle avec Kylie Minogue. Enfin bon, comme tous les spectateurs, "Holy Motors" m'a perdue. C'est un film qui s'interprète au lieu de se comprendre, ce qui est à la fois une qualité et parfois un défaut.

Je n'ai pas eu le courage de regarder jusqu'au bout ... peut-être qu'un jour je retenterai, mais là pour l'instant c'est niet !

En commençant ce film, je me suis demandé si ce n’était pas une blague. Il n'avait pas de sens, pas de réel fil conducteur... Alors je me suis assise devant et bien concentrée pour essayer de comprendre et bien sur je n'ai pas pu me décoller de l’écran. Ce film m'a transportée!

Je ne sais pas si je l'ai vraiment compris ou même si c'est important d'avoir compris ce que tous les critiques ont compris, parce que en un sens le personnage n'a plus l'air de savoir ce qu'il fait. Il suit le parcourt qu'il doit suivre à la poursuite de la beauté du geste et de son passé, de son futur, on ne sait pas.

On suit se film comme le personnage suit son parcourt, consciencieusement en faisant attention au moindre détail mais sans savoir pourquoi et à la fin de chaque étape, le tableau se dresse devant nos yeux, époustouflant par sa complexité.

Je dois dire que moi non plus je n'ai pas apprécié la scène finale mais ça n'a en rien gâché la beauté de ce film.

C'est un film à voir et revoir (mais quand même pas trop souvent pour mieux l'apprécier)

Difficile de rentrer complètement dans ce film qui ressemble plus à une expérience cinématographique. Les histoires et personnages s'entremêlent, les ambiances envoutent ou répugnent...On reste dubitatif, ne comprenant pas trop ce que l'on voit...A noter une photographie exemplaire.