Chasseur blanc, coeur noir

Un film sombre, très bien exécuté mais qui a un rythme lent pour bien montrer à quel point son personnage est à la fois désagréable, irrespectueux, désabusé mais aussi capable encore de reconnaître quand des propos ou des actes vont trop loin.

Si l'ensemble est assez long et lourd à suivre, j'ai apprécié la psychologie de ce personnage, cette Afrique sauvage qu'il découvre et dans laquelle il se perd avec conscience.

Déçu.

Certes, les paysages sont jolis – et encore, quand on est dans l’avion ou sur l’eau…

Certes, c’est bien joué…

Mais c’est long.

Dès le départ, on sait que le réalisateur veut chasser un éléphant plutôt que faire son film. Après quoi, on étire cette idée pendant 1h30 sans rien de périlleux, de palpitant ou qui évolue…

Bref, un film qui n’apporte pas grand-chose – et ça peut se baser sur un réalisateur existant ou montrer le questionnement philosophique du réalisateur sur Hollywood, moi, j’ai vu un film poussif et mon horloge tous les quarts d’heure.

Comme pour Bird, Clint s'attache à nous faire découvrir les Américains d'Amérique