Commentaires

Franchement, le 3e n'est pas terrible et ce sur tous les aspects. Le personnage de Jean Dujardin est moins dôle et moins bien ficelé. Il est intéressant qu'il se compare à un plus jeune agent, mais c'est la blague vue et revue des différences entre générations. De plus, le personnage de Pierre Niney, a une position étrange dans le film, il est à la fois très important et présent pour la comparaison mais aussi écarté très rapidement, on aurait aimé en faire un personnage plus solide.

Le scénario est vraiment nul, les dialogues sont à majorité sans intérêt.

J'étais contente de retrouver l'ambiance d'OSS117 avec les décors vintage et les répliques mythiques mais l'humour d'Hazanavicius me paraissait plus convainquant dans les deux premiers. Le perso principal était construit à l'extrême dans la misogynie ce qui rendait l'humour très subtil.

Malheureusement, OSS 117 n°3 ne renouvelle en rien le genre de la comédie française, bien au contraire. En dehors de quelques dialogues bien écrit, le film rame du début jusqu’à la fin, incapable d’accomplir quoi que se soit.

Le film est bon mais pas incroyable ni mémorable. Les acteurs jouent bien.

J'ai moins aimé cet opus par rapport aux autres, même si on rit quand même pas mal, les blagues tombent parfois à l'eau. Pierre Niney apporte un peu de fraîcheur dans ce film et met à l'épreuve Jean Dujardin pour rester dans le coup. Ce film présagerait-il d'une suite ? Je ne suis pas sûre d'aller la voir si c'est le cas.

Le changement de réalisateur se ressent énormément dès les débuts du film. L'humour est beaucoup plus (trop) présent, ça ne s'arrête pas quitte à être maladroit, lourd ou très classique. L'ensemble manque de finesse, de subtilité, on ne retrouve pas l'élégant bien que controversé OSS 117 mais un agent vieillissant qui prendrai sans problème le rôle de l'oncle aux repas de Noël, accompagné de son neveu "djeun" stéréotypé. L'inspiration prise sur James Bond : Mourir peut attendre est également palpable à plusieurs reprises, notamment dans la longueur inhabituelle du film passant d'une durée classique d'environ 1h30 à près de 2h. Ce qui le rend indigeste par moments pour les raisons citées plus haut.

Le fait que Hazanivicus n'a pas voulu faire partie de ce nouvel opus à cause d'un scénario qui ne l'a pas séduit était annonciateur du risque, et malheureusement, le résultat n'est que moyennement bon, décevant, malgré quelques répliques dans le ton de ses prédécesseurs et qui font mouche.

Un OSS 117 égal à lui-même, qui ne change pas selon les époques mais qui sait toujours être classe et irrévérencieux, plein de préjugés et incapable de s'adapter à son temps, ce qui donne de drôles de situations.

Il y a du bon et du moins bon, Nicolas Bedos aurait dû rester dans la même durée que son prédécesseur pour éviter les longueurs, j'aurai aimé une plus longue opposition entre OSS 117 et OSS 1001 pour le conflit des générations mais la fin laisse une possibilité intéressante pour une éventuelle suite...

Un troisième volet qui fait le travail!

Déjà pas forcément une grande fan de OSS117 celui ne m'a pas fait rire, un long moment à passer

Un nouvel opus de la saga culte qui reste dans la même trempe que les volets précédents. Le nouvel agent apporte une touche de fraicheur et d'humour, sans pour autant remettre en cause l'histoire et son déroulement. Les images sont belles, et l'humour toujours aussi potache.

En somme, ce nouvel opus est digne des précédents et saura ravir les fans de l'agent le plus connu de France.

Un peu déçue par cet OSS 117 qui ne retrouve pas le souffle des deux précédents. On dirait une sorte de mélange entre le politiquement correct et la misogynie et le racisme habituel d'OSS 117. Cela laisse une impression d'entre deux assez particulière. Néanmoins, c'est un plaisir de retrouver Jean Dujardin dans ce rôle qui lui sied à merveille !

OSS a son style et son humour et on retrouve les mêmes trames et le même esprit dans ce nouvel opus. Mi-drôle mi-problématique, l'humour raisonne souvent faux et maladroit, OSS en prend pour son grade et Pierre Niney lui fait un compagnon atypique.

Pourvu qu'on ne s'attache pas au politiquement correct et qu'on soit fan de 2nd voire 3e degré, on peut très bien passer un bon moment malgré une grande partie sans Pierre Niney (qu'on s'attend à voir bien plus via la bande d'annonce).

Ce film illustre pour moi toute la complexité d'un humour subtil et plein d'autodérision qui pourrait refléter une réelle critique historique de la société mais qui ne s'en sort pas totalement à merveille.