Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Cinéphile,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.

Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.

Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe CineNode

Films
59 566
Membres
42 389

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode

La Jetée



Description ajoutée par Viko 2013-12-23T17:29:24+01:00

Synopsis

L'histoire débute à Paris, après la " Troisième Guerre mondiale " et la destruction nucléaire de toute la surface de la Terre. Le héros est le cobaye de scientifiques qui cherchent à rétablir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de transporter des vivres, des médicaments et des sources d'énergies : "D'appeler le passé et l'avenir au secours du présent". Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte et présente d'un événement vécu pendant son enfance, lors d'une promenade avec sa mère sur la jetée de l'aéroport d'Orly.

Afficher en entier

Classement en cinéthèque - 72 spectateurs

réplique

Réplique ajouté par Octave2Methylene 2015-06-29T13:57:40+02:00

Le trentième jour, la rencontre a lieu. Maintenant il est sûr qu'il la reconnait. En fait, c'est la seule chose dont il est sûr, au milieu de ce monde sans date cela l'étourdit d'abord. Autour de lui, tous les matériaux sont fabuleux : verre, plastique, tergal. Lorsqu'il émerge de sa transe, la femme est partie... Les expérimentateurs prennent les commandes. Ils le remettent sur les rails. Il remonte le temps de nouveau, Retrouve ce moment. Cette fois il est près d'elle, il lui parle. Elle l'accueille sans surprise. Ils n'ont ni souvenirs, ni projets. Le temps se construit sans douleur autour d'eux. Leurs seules limites sont la saveur du moment qu'ils partagent et les inscriptions sur les murs. Plus tard, ils sont dans un jardin. Il se rappelle qu'il y avait des jardins. Elle l'interroge sur son collier, le collier de combat qu'il porte depuis le début de la guerre, qui est encore à venir. Il invente une explication. Ils marchent. Ils regardent le tronc d'un équoia couvert de dates historiques. Elle prononce un nom anglais, il ne comprend pas. "c'est d'où je viens...", "This is where I come from ..." puis il tombe en arrière, épuisé. Puis une autre vague de temps le balaye.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Doigts_de_poussiere 2018-12-22T16:44:09+01:00
Vu aussi

Un film intéressant, j'ai aimé le coté récit d'image et le scénario est vraiment pas mal. Ça reste plutôt actuelle malgré l'époque du film.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Asoline 2017-04-26T14:12:11+02:00
Diamant

Un film hors du commun qui m'a personnellement totalement séduite!

Le récit d'images pour moi fonctionne très très bien, les photos sont superbes, l'utilisation de la lumière très intéressante... ce film à vraiment une très belle image.

L'histoire, futuriste et très bien ficelée je trouve, nous amène à une chute très bien amenée que j'ai personnellement fortement appréciée et trouvé très forte (et je suis très difficile pour ce qui est de la fin de films ou livres, souvent déçue).

On oscille entre diverses temporalités, à nous d'assembler toutes les pièces du puzzle. J'ai trouvé cela très intéressant d'avoir plusieurs récits enchâssés comme cela qui permettaient de faire des aller-retour entre souvenirs et présent. Pour moi, cette oeuvre de Chris Marker est un vrai coup de maître!

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Octave2Methylene 2015-07-05T10:20:18+02:00
Diamant

Chris Marker disait que "La jetée", film inclassable, était un remake du "Vertigo" de Hitchcock. On pourrait même dire que c'en est un remake inversé. Si dans "Vertigo", le détective, fasciné par le portrait de Carlotta Valdès à laquelle la fausse Madeleine prétend s'identifier, va du souvenir recréé d'une femme à l'idée d'une femme prisonnière d'un temps qui appartient au passé. Le héros de "La jetée" va, lui, du souvenir réel d'une femme à une femme réelle qui appartient à son avenir. La science-fiction permet ce paradoxe d'un passé vécu une seconde fois s'inscrivant dans la continuité du précédant. De plus le thème de la spirale omniprésent dans "Vertigo" (le chignon de Judy, la coupe du Sequoïa, l'escalier qui monte dans la tour...), symbole de l'enroulement du temps (qui peut aussi être parcouru à rebours) et de l'implacabilité du destin, est en quelque sorte aboli dans "La jetée". Si le chignon de la femme (citation volontaire du film de Hitchcock) est rigoureusement identique lorsqu’ils se rencontrent, peu après, devant la coupe de séquoia du Jardin des plantes, la femme joue avec un chignon qui est presque dénoué. Et à la fin de cette promenade, lorsqu’elle dort au soleil et se réveille ensuite, ses cheveux sont libres. Cette métaphore visuelle illustre une libération, qui s'oppose littéralement à l'enfermement (de l'ordre de la folie) qui est développé dans le film de Hitchcock. « Elle l’accueille sans étonnement. Ils sont sans souvenirs, sans projets. Le temps se construit sans douleur, autour d’eux. Leurs seules limites sont la saveur du moment qu’ils partagent, et les signes sur les murs. » Ils sont alors au centre du temps et celui-ci ne les dirige plus. Quelques instants plus tard, on assiste à ce qui semble littéralement une suspension de l'instant présent, traduite par la seule et unique image animée de tout le film (Hélène Châtelain ouvrant un œil dans son sommeil) soutenue par un bruit violemment strident. Sublime effet de cinéma, obtenu avec une économie de moyen exemplaire... En revanche on retrouve le contenu symbolique de la spirale dans ce retour vers l'image fondatrice issue de l'enfance qui inaugure l'histoire. « l'histoire lia dans sa mémoire le soleil gelé, la scène au bout de la jetée, et un visage de femme. » L'enfant est le père de l'homme, disait le poète William Wordsworth... Travail sur la place du souvenir, sur l'évanescence et la rémanence des images, le court-métrage de Chris Marker, presque entièrement monté avec des photogrammes réalisées au Pentax 24x36, certaines retravaillées, est aussi une réinvention du cinéma qui par la simplicité extrême de sa mise en œuvre, en épure le propos et la force. C'est aussi une réflexion sur le pouvoir créateur des images. Car c'est la capacité du héros à amplifier l'image-souvenir de son enfance qui l'aménera à la découverte d'un futur où l'humanité pourra poursuivre son existence. « Si ils étaient capable d'imaginer ou de rêver d'une autre époque, peut-être seraient-ils capables d'y vivre. La police des camps espionnait même les rêves. Cet homme avait été choisi parmi un millier d'autres parce qu'il était hanté par une image du passé ». En ce qui concerne le montage, et contrairement à l'habitude, c'est la bande son (Jean Négroni lisant le texte de Chris Marker sur une composition de Trevor Duncan et des extraits de musique liturgique orthodoxe) qui a dictée le rythme du film. Chris Marker a dit a ce propos: « La matière première c’est l’intelligence, son expression immédiate la parole, et l’image n’intervient qu’en troisième position en référence à cette intelligence verbale… Mieux, l’élément primordial est la beauté sonore et c’est d’elle que l’esprit doit sauter à l’image. Le montage se fait de l’oreille à l’œil ».

Afficher en entier

Activité récente

Art06 l'ajoute dans sa cinéthèque argent
2022-11-14T21:04:38+01:00
Art l'ajoute dans sa cinéthèque argent
2022-06-19T17:27:00+02:00
mogene17 l'ajoute dans sa cinéthèque or
2021-11-04T17:18:32+01:00
Ookami21 l'ajoute dans sa cinéthèque or
2020-11-23T21:07:06+01:00
Liseliv l'ajoute dans sa cinéthèque or
2020-11-22T18:26:07+01:00
Pablo l'ajoute dans sa cinéthèque argent
2020-10-18T19:59:03+02:00

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

spectateurs 72
Commentaires 3
répliques 2
Evaluations 13
Note globale 7.92 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode