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Liste des répliques
- Tu sais, il paraît que c'est cinq centimètres par seconde.
- Hein ? De quoi tu parles ?
- La vitesse à laquelle tombent les fleurs de cerisiers.
Afficher en entierA cet instant... L'éternité, l'esprit, l'âme... J'ai cru saisir où résidaient ces choses là... J'ai eu l'impression qu'on partageait tout de nos 13 ans de vie, et puis l'instant d'après... Une tristesse intolérable m'envahit. La chaleur d'Akari, son esprit... Que pouvais-je en faire ? Où les emporter ? Je l'ignorais complètement. J'ai réalisé clairement qu'on ne pourrait pas rester ensemble. Une vie écrasante et un temps infini s'étendaient devant nous. Pourtant, l'angoisse qui m'étreignait se mit à fondre doucement pour ne laisser que la douceur de la chaleur d'Akari.
Afficher en entierD'après ses lettres, j'imaginais toujours Akari seule... Le train resta encore arrêté deux heures au milieu de nulle part. Chaque minute semblait interminable. Le temps s'était dressé contre moi et s'écoulait lentement. J'ai serré les dents ne pouvant que retenir mes larmes, essayant de tenir bon. Akari... Dis-moi qu'au moins tu es rentrée chez toi...
Afficher en entierMentalement, on se ressemblait beaucoup avec Akari. Un an après mon arrivée à Tokyo, Akari fut transférée dans ma classe. Assez petits et souvent malades, on préférait la bibliothèque à la cours, ce qui nous avait rapprochés. D'ailleurs, les autres se moquaient parfois de nous. Mais bizarrement, à nous deux, ce genre de choses ne nous effrayait guère. Je croyais qu'on irait au même collège, qu'on serait toujours ensemble. Allez savoir pourquoi...
Afficher en entierMon cher Takaki Toono, pardonne-moi mon long silence. Ici aussi, l'été est chaud, mais moins qu'à Tokyo. En y repensant, j'aimais aussi les étés moites de Tokyo... L'asphalte semblant prêt à fondre, les gratte-ciel qui miroitent, la clim trop fraîche des magasins et du métro... On ne s'est pas vu depuis la remise des diplômes du primaire, il y a déjà 6 mois. Dis, Takaki, tu te souviens encore de moi ?
Afficher en entierLa nuit dernière, j'ai fait un rêve. J'ai rêvé d'une époque lointaine. Dans ce rêve, nous n'avions encore que treize ans. Nous étions là, au milieu d'un grand champ couvert d'une nappe blanche. On ne voyait que les lumières de quelques habitations qui scintillaient au loin. Il n'y avait rien d'autre aux alentours que nos traces de pas dans la neige fraîchement tombée. Et à côté de cet arbre, nous étions tous les deux persuadés qu'un jour ou l'autre, on se retrouverait pour pouvoir admirer ensemble les cerisiers en fleurs.
Afficher en entier« Je t'aime toujours ». Voilà ce que m'avait écrit cette fille que je fréquentais il y a trois ans. Et elle continuait en disant : « Même en s'échangeant un millier de messages, nos cœurs ne se rapprocheront probablement pas même d'un centimètre l'un vers l'autre ».
Afficher en entierLe seul fait de vivre réserve ça et là des montagnes de tristesse. Dans des draps séchant au soleil, dans une brosse à dents sur un lavabo, dans un message sur un téléphone portable.
Afficher en entierA cet instant précis, j'ai eu le sentiment de comprendre où résidaient ces choses que l'on nomme éternité, âme, amour. J'avais l'impression d'avoir partagé avec elle le moindre petit détail de mes treize années de vie sur cette planète.
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