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Même si je ne suis pas la plus grande fan qui soit de Steven Spielberg, je suis bien obligée de reconnaître sa splendide carrière. C'est indéniablement un visionnaire, toujours en avance sur son temps, que ce soit avec des films de science-fiction enfantins aussi cultes qu'E.T. ou Jurassic Park, que ce soit en imposant durablement un modèle de film d'aventures avec Indiana Jones, que ce soit en créant littéralement le genre du film de requin avec Les dents de la mer, ou que ce soit en mettant en image avec un réalisme glaçant la Shoah dans La liste de Schindler. Et par conséquent, je comprends pas qu'un tel visionnaire soit autant en retard avec ce film d'inspiration largement autobiographique...
Je ne dis pas que le film est mauvais, c'est assez objectivement bien filmé, bien joué (je retiens Michelle Williams notamment), pas inintéressant. Mais juste déjà vu. Le grand réalisateur rendant hommage à son art, ça ne date vraiment pas d'hier, au hasard, Boulevard du crépuscule de Billy Wilder, qui date de 1959 ! On a déjà vu des réalisateurs de la même trempe jouer ce même univers assez récemment, comme Martin Scorsese dans Hugo Cabret. Des films cultissimes ont déjà été fait sur ce modèle, comme Cinema Paradiso. Bref, les exemples ne manquent pas, et pour la plupart, je trouve ces films mieux réussis et beaucoup plus touchant ; je n'en citerais qu'un autre : Jacquot de Nantes d'Agnès Varda est à la fois hyper émouvant en comparaison, mais aussi bien plus informatif sur le métier de cinéaste.
Au-delà de cette considération, le scénario du film ne m'a pas toujours passionné non plus. Tout particulièrement, la thématique fil rouge autour de la mère, qui est infidèle, ne m'a pas semblé très pertinente, assez hors sujet par rapport au reste ; de même pour le personnage de Monica. Je ne suis pas très fan non plus de la construction trop linéaire du film, finalement un peu catalogue. Dans un film de cette longueur, un peu d'audace pour nous tenir éveillé ne fait pas de mal.
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