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Que d'émotions !
Une performance bouleversante de Brendan Fraser, qui n'a pas démérité son Oscar du meilleur acteur ! Ayant adoré cet acteur dans les années 2000, je suis agréablement surprise de le voir dans un registre dramatique plutôt que comique. De plus il semble s'être énormément renseigné pour ce rôle et a dû endosser pas moins de 50 kilos de costume !
Etonnant d'apprendre que ce film est adapté d'une pièce de théâtre. Filmé en huis-clos dans ce petit appartement, on se sent autant à l'étroit que ce personnage mal dans son corps. Ce film met en scène l'obésité morbide saupoudrée de dépression et d'échappatoire par la nourriture ; Spoiler(cliquez pour révéler)on peut même parler d'autodestruction ici.
Ce personnage nous fait de la peine Spoiler(cliquez pour révéler)à travers sa recherche de rédemption auprès de sa fille, qui bien qu'énervante au début semble évoluer un peu à la fin.. Les autres personnages qui l'entourent sont tous très intéressants , aucun n'est purement bon ou mauvais. Une certaine poésie se dégage également avec ce rapprochement de l'histoire de Moby Dick (et le nom du film qui s'en inspire).
Afficher en entierDéjà, quelle incroyable réalisation : les couleurs, le choix du format en 4 tiers qui resserre le plan sur les visages des acteurs, les images ... Au delà de ça, le film est bouleversant et ce dès les premières scènes. L'ouverture Spoiler(cliquez pour révéler)où Charlie se masturbe, ce qui nous dérange surtout du fait que l'acte est mêlé à une corpulence impressionnante, brise tout voyeurisme. Puis, on est rapidement mal à l'aise, par les scènes, les plans, et surtout par le huis clos qui nous donne l'impression d'être, comme Charlie, enfermé, pris au piège. On ressent quelque chose, sûrement de l'ordre de la pitié, pour le personnage qui nous tire les larmes sans cesse. C'est un peu surjoué par moments, un jeu proche de celui du comédien (le film est d'ailleurs issu d'une pièce de théâtre). Le scénario est très (trop ?) dans le pathos, mais je pense que cela fait partie de l'esthétique du film. Cependant, je n'ai pas tellement aimé la tournure que prend l'intrigue autour d'Ellie. Elle est insupportable et le reste presque jusqu'au bout Spoiler(cliquez pour révéler)même si le film se clôt sur une scène presque surréaliste où enfin ses larmes la rendent moins ingrate. Bref, j'ai adoré ce film, j'étais prise dedans à bras le corps et par tous mes sens.
Afficher en entierCe film est bouleversant, écrasant, mémorable... La métaphore de la baleine tirée de "Moby Dick" nous porte tout le long du visionnage. Je ne m'attendais pas à être autant touchée par le personnage de Charlie. Le film est une claque mentale, il nous fait beaucoup réfléchir et permet de nous poser les bonnes questions. Brendan Fraser est absolument grandiose dans son rôle, il mérite son oscar, mais j'ai également été bluffé par la performance de Sadie Sink. La réalisation du film est vraiment intéressante et les images impressionnantes. Je crois que c'est l'un des longs métrages qui m'a le plus touchée mentalement.
Vu en VO
Afficher en entierSûrement un des films les plus violent que j'ai pu visionnée. Extrêmement éprouvant mentalement.
Une histoire à tordre le ventre, l'esprit et le cœur. Brendan Fraser excelle dans son rôle. Un film qui inspire l'empathie et l'émotion en jouant très intelligemment entre la violence des moments et au contraire leur côté touchant.
Si il ne fallait retenir qu'une chose de ce film : l'authenticité /la sincérité.
Afficher en entierCharlie prof reclus chez lui, qui n'a cesser de grossir depuis la mort de son amant, jusqu'à atteindre les 270 kilos, va tenter de renouer avec sa fille...
Le maitre mot du film, répéter durant le film, n'est autre que la sincérité. Celle de Brendan fraser, retrouvant un premier rôle pas si loin de sa propre histoire récente et de lui, celle d'un réalisateur qui ne cherche pas à faire dans la demi mesure quand il aborde un sujet, celle de ses personnages, mais aussi celle de l'art, celui qui veut toucher. Alors The Whale va tenter de toucher le spectateur, qui saura tour à tour aimer et haïr des personnages, et profiter ici d'une mise en scéne, certes simple, mais qui resserre son cadre, rendant encore plus massif ce personnage et ses difficultés. Difficile d'ailleurs pour le spectateur de ne pas se sentir essouflé lui même, et de ne pas laisser couler une larme arrivé à la fin. Pour Brendan Fraser, c'est le rappel de ce qu'ila toujours était : un excellent acteur !
Afficher en entierJ'ai detesté ce film. Pourtant j'ai quand même aimé. C'était insupportable de regarder Charlie enfermer dans son appartement à essayer de se déplacer avec tout le mal qu'il avait. Brendan Fraser ne déçoit jamais !
Afficher en entierUn film bouleversant et terriblement poignant !
Il est tellement difficile de parler de l’obésité morbide, avec tact, sans se moquer, sans tomber dans le jugement, de la montrer telle qu’elle, sans cacher en quoi ça consiste, parce que c’est une maladie comme une autre, ce n’est pas un choix, nous sommes au-delà de la rondeur, ou du surpoids, dans ce cas précis, nous parlons bien d’auto-destruction, d’un suicide lent, mais dont l’issue est malheureusement la même. Alors bien sûr, il est extrêmement rude de faire face à ce traitement auto-infligé, on souffre inévitablement de certaines scènes qui peuvent mettre mal à l’aise, mais c’est un choix volontaire, que celui de tout montrer, pour comprendre, pour compatir, parce que la souffrance d’en être arrivé là est bien présente, parce que se nourrir n’est plus un plaisir, mais une punition, un moyen d’en finir plus vite. Attention, on parle bien ici d’un cas extrême, ce n’est en rien un pamphlet contre le surpoids, on fait clairement la part des choses, ce n’est pas un diktat qui nous est imposé, c’est le témoignage d’une vie brisée par le chagrin, qui n’a pas trouvé d’autre moyen de s’exprimer que par ce biais, parce que la perte peut vous conduire au pire et que même si nous avons parfois envie de lutter contre, ce n’est malheureusement plus une possibilité. Des sujets d’une importance cruciale donc, d’une psychologie fine, un deuil impossible, l’orientation sexuelle, mais aussi un lien parental brisé que l’on souhaite reconstruire, autant de thèmes d’une puissance remarquable, d’une sensibilité époustouflante, abordés avec une grande subtilité et même une poésie omniprésente, qui saura d’autant plus nous toucher en plein cœur, par une beauté incontestable de chaque instant. Comme d’habitude, le travail de Darren Aronofsky divise, il faut savoir apprécier son style, évidemment tout particulier, moi j’aime son originalité, sa vision des éléments, il ne choisit jamais la facilité, se montre parfois brutal, mais on ne peut nier son talent, cette manière d’exposer l’humain à travers toutes ses failles, même les plus difficiles. Visuellement très sombre, c’est un huis clos dramatique, oppressant, dans cette double prison, un corps qui est devenu presque impossible à mouvoir, qui choisit donc de s’enfermer d’autant plus dans cet appartement, c’est percutant, magistralement mis en lumière, parce que malgré la noirceur de cette ambiance, cette fenêtre sur l’extérieur représente la liberté promise, celle à laquelle on pourra malgré tout prétendre. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, là encore, tout en subtilité, même s’il n’est pas complexe en soit, c’est avant tout un récit d’une humanité rare, qui met l’accent sur cette relation brisée, sur cet amour perdu qui a conduit au pire et sur la souffrance de chacun, palpable, insupportable. Une reconstruction, l’ultime rédemption, celle d’un père, d’un homme amoureux qui n’a pas forcément fait les bons choix, mais qui va tout tenter pour au moins laisser une trace dans la vie de sa fille, peut-être est-il trop tard pour le pardon, mais il ne l’est jamais pour essayer, pour expliquer, pour dire tout son amour malgré tout et pour ne serait-ce qu’entamer le chemin vers la sérénité. Quant au casting, il est tout simplement parfait, Brendan Fraser y est absolument magistral, Sadie Sink est d’une puissance phénoménale et le rôle de Hong Chau m’a bouleversé.
En bref : Un film d’une intensité émotionnelle rare, un témoignage de la souffrance, de ses conséquences, dans tout ce qu’il y a de plus extrême, parce que le deuil est parfois impossible, parce que la perte peut vous conduire à vous détruire à petit feu, l’alcool, la drogue, ou la nourriture, c’est une auto-destruction comme une autre, un moyen de taire ses maux, jusqu’à ce qu’il soit trop tard, mais l’espoir et la lumière sont pourtant omniprésents, peut-être pas comme on l’imagine, simplement à travers ce lien vibrant de colère, mais où l’amour y est inévitablement essentiel !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/05/04/the-whale/
Afficher en entierLe retour de Brendan Fraser après une période compliquée de sa vie. le film nous émouvoit alors même qu'on essaye de ne pas pleurer face au découragement du personnage principal
Spoiler(cliquez pour révéler)Tout de même cliché qu'à chaque coup dur, il ne mange QUE des cochonneries
Afficher en entierUn très bon film
Je l'ai regardé parce que Oscar tout ça, mais du coup sans beaucoup d'attente et surtout sans trop savoir de quoi ça parlait.
J'ai d'abord cru que ça raconterait le "sauvetage" de la baleine. et puis, au milieu du film, on se dit que "non, ça devra être autres choses la chute, mais quoi..."
J'ai vraiment été touchée par ce film. Premièrement le thème de "l'obésité" me touche sincèrement et de près puisque nous sommes tous cliniquement obèse dans la famille. Evidemment ce n'est pas à ce point, mais cela a déjà crée des vrais soucis de santé. La métaphore de la baleine de Moby dick, j'ai été sincèrement touchée ! Et cela doit parler à toutes celles et ceux qui se traitent intérieurement de baleine. Une baleine qu'on cherche à tuer, à voir disparaitre et à chaque régime, on la voit réapparaitre de plus belle. Toute notre vie est focalisée sur le fait de tuer la baleine en nous et au final, on passe à côté de notre vie car on y arrive pas et elle revient plus forte que jamais ! En tout cas c'est ma lecture de ce texte et de ce film.
Ma 2e lecture est vraiment sociétale et même si c'est plus grave au US qu'ici en Belgique, cela arrive petit à petit. C'est le fait que les industries agroalimentaire nous tue à petit feu. Comme Charlie qui se suicide depuis des années par la nourriture, les industries nous tues avec leurs malbouffes ! Et cette critique de la société et si clair et si juste que j'ai vraiment trouvé que les scénaristes ont fait un coup de génie. Surtout qu'avec l'Oscar reçu, beaucoup de gens verront ce film.
Un film superbe, à voir absolument !
Afficher en entierUn film particulier et très bien réalisé qui fait réfléchir. Tout est dans les détails. Les personnages sont complexes. Je comprends maintenant pourquoi la performance de Brendan Fraser lui a valu un oscar totalement méritée.
Le rythme est quelque peu lent et je ne peux pas que c'était le film le plus divertissant certes. Ça m'a toutefois fait réaliser qu'il y a quelque chose avec les films " d'auteurs " plus profond.
Je ne sais trop que dire d'autre outre que c'est une histoire touchante et que malgré que cela ne se déroule que dans une pièce avec quelques personnages, il y aurait tant à dire.
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